Nous commémorons aujourd'hui saint Joseph artisan. Demandons au Seigneur de renouveler et de nous faire grandir dans la foi, afin que tout notre travail ait son commencement et son accomplissement en Lui.
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La joie de l’Évangile, lorsque nous l’accueillons vraiment, déclenche en nous la volonté de suivre, provoquant un véritable exode de nous-mêmes, en nous mettant en route vers la rencontre du Seigneur et vers la plénitude de la vie.
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Nous commémorons aujourd'hui saint Joseph artisan. Demandons au Seigneur de nous renouveler et de nous faire grandir dans la foi, afin que tout notre travail ait son commencement et son accomplissement en Lui. |
Prions ensemble pour que les religieuses, les religieux et les séminaristes grandissent dans leur parcours vocationnel grâce à une formation humaine,pastorale, spirituelle et communautaire qui les conduise à être des témoins crédibles de l’Évangile.
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Que la lumière de la résurrection illumine nos esprits et convertisse nos cœurs, en nous faisant prendre conscience de la valeur de toute vie humaine qui doit être accueillie, protégée et aimée. Bonnes Pâques à chacun ! Jésus Christ est ressuscité et Lui seul est capable de rouler les pierres qui ferment le chemin vers la vie. Lui-même, le Vivant, est la Voie : la Voie de la vie, de la paix, de la réconciliation, de la fraternité. Levons nos yeux vers Jésus. Après avoir assumé notre humanité, il est descendu dans les abîmes de la mort et les a traversés par la puissance de sa vie divine, ouvrant une brèche de lumière infinie pour chacun. Seul le Seigneur peut nous donner la confirmation de ce que nous valons. Il nous le dit chaque jour de la croix: il est mort pour nous, pour nous montrer combien nous sommes précieux à ses yeux. Aucun obstacle ou échec ne peut empêcher sa tendre étreinte. Merci, chers prêtres, pour vos cœurs ouverts et dociles, pour vos peines et vos larmes ; merci parce que vous apportez la merveille de la miséricorde. Pardonnez toujours, soyez miséricordieux. Que le Seigneur vous réconforte, vous confirme et vous récompense. La hâte et l'impatience sont les ennemis de la vie spirituelle: Dieu est amour, et celui qui aime ne se fatigue pas, n'est pas irritable, ne donne pas d'ultimatum, mais sait attendre. En ces jours, il est bon de contempler le Crucifié pour apprendre sa patience. Je suis proche de vous tous, chers fidèles catholiques dispersés en Terre Sainte : en particulier de ceux qui, en ce moment, souffrent le plus douloureusement du drame absurde de la guerre. Les racines de la foi se trouvent dans le sol aride du Calvaire, où Jésus, en mourant, a fait germer l’espérance : il nous a ouvert la voie au Ciel. Il nous a donné la vie éternelle. Il nous a apporté les fruits du Salut. La Semaine Sainte est un temps de grâce que le Seigneur nous donne pour rencontrer Jésus et porter aux autres la lumière et la joie de notre foi ; faisons-le avec amour et avec la tendresse de Dieu, avec respect et patience, en sachant que c'est Lui qui nous guide. Le Christ vit et t’aime, infiniment. Lui, qui a donné sa vie pour toi, Il n’attend pas que tu sois parfait pour t’aimer. Regarde ses bras ouverts sur la croix et « laisse-toi sauver encore et encore ». Jésus est entré à Jérusalem comme un roi humble et pacifique : ouvrons-lui nos cœurs ! Lui seul peut nous délivrer de l'inimitié, de la haine, de la violence, car il est la miséricorde et le pardon des péchés. Prions pour tous nos frères et sœurs qui souffrent à cause de la guerre ; je pense en particulier à l'Ukraine tourmentée. S'il vous plaît, n'oublions pas l'Ukraine martyrisée ! Prions pour Gaza, qui souffre tant, et pour tant d'autres zones de guerre. Prions pour les victimes du lâche attentat terroriste de Moscou et pour leurs familles. Que le Seigneur convertisse les cœurs de ceux qui planifient, organisent et exécutent ces actions inhumaines, qui offensent Dieu, qui a ordonné : "Tu ne tueras pas". Avec Dieu, nos croix ne seront pas des terminus vers le néant, mais des portes vers la gloire, car avec Jésus, toute croix aboutit à la résurrection, toute obscurité à la lumière, tout abandon à la communion. Le Seigneur ne pointe pas du doigt, mais tend les bras: Jésus nous le montre sur la croix. Il ne ferme pas la porte, mais invite à entrer; il ne retient pas, mais accueille. Transmettons son message d'amour, qui libère le cœur et laisse une joie inaltérable. Des ressources financières énormes et des technologies innovantes qui pourraient être utilisées pour faire de l'eau une source de vie et de progrès sont détournées vers la production et le commerce d'armes. Il n'a jamais été aussi urgent d'investir dans le dialogue et la paix. Chacun de nous, à sa manière, dans son état de vie, peut être, avec l'aide de l'Esprit Saint, un semeur d'espérance et de paix. Demandons au Seigneur de nous aider à grandir dans la vertu de la prudence afin qu’au milieu des tempêtes et des vents qui peuvent secouer nos vies, nous puissions rester ancrés dans le Christ, la pierre angulaire. Dieu confie à Saint Joseph la mission d'être le gardien de Marie et de Jésus. En lui, nous voyons quel est le centre de la vocation chrétienne : le Christ ! Gardons le Christ dans nos vies, pour garder les autres ! La prière nous transforme : elle apaise la colère, soutient l'amour, multiplie la joie, insuffle la force de pardonner. Continuons à prier pour les populations martyrisées par la guerre, en Ukraine, en Palestine et en Israël, au Soudan. Et n'oublions pas la Syrie, un pays qui souffre tant de la guerre depuis si longtemps. La gloire, pour Dieu, ne correspond pas au succès humain, à la célébrité ou à la popularité, elle n'est pas une démonstration grandiose de puissance suivie d'applaudissements du public. Pour Dieu la gloire c'est aimer jusqu'à donner la vie. Au cœur de la vie chrétienne se trouve le don de l’amitié avec le Seigneur, qui nous libère de la tristesse de l’individualisme et du risque d’une vie privée de sens, d’amour et d’espérance. Quelqu’un pourrait dire qu'il ne peut pas surmonter la honte d’aller se confesser. Si tu as honte, c’est que tu n’acceptes pas ce que tu as fait. C'est un bon signe, mais ne reste pas prisonnier de la honte, car Dieu n’a jamais honte de toi. Il t’aime toujours. Dieu nous a aimés le premier. Il nous a attendus. Il continue de nous aimer. Et ceci est notre identité et notre force: nous sommes aimés de Dieu. Prions ensemble pour ceux qui souffrent des terribles conséquences de la guerre. Tant de jeunes, tant de jeunes vont mourir ! Prions le Seigneur de nous donner la grâce de surmonter cette folie de la guerre, qui est toujours une défaite. Combien de chrétiens sont arrivés à la sainteté dans les larmes, en réalisant qu'ils ne pouvaient pas surmonter certaines faiblesses ! Mais ils ont fait l'expérience que Dieu a achevé cette bonne œuvre qui n'était pour eux qu'une esquisse. Dieu cherche des personnes humbles qui espèrent en Lui, non en elles et en leurs projets. L'humilité chrétienne n'est pas une vertu parmi d'autres mais la disposition de base de la vie: se croire dans le besoin de Dieu et lui faire de la place, mettre toute sa confiance en lui. La prière élargit le coeur, fait descendre notre égocentrisme de son piédestal, nous éduque à l'écoute des autres et génère en nous le silence de la contemplation. Prions pour la paix en République démocratique du Congo, ainsi que pour l'Ukraine martyrisée et la Terre Sainte. Que cessent au plus vite les hostilités qui provoquent d'immenses souffrances dans la population civile. Je suis avec préoccupation et douleur la grave crise qui frappe Haïti et les violents événements survenus ces derniers jours. Je suis proche de l'Église et du cher peuple haïtien qui, depuis des années, est éprouvé par de nombreuses souffrances Le regard du Seigneur sur nous n'est pas un phare aveuglant qui nous éblouit et nous met en difficulté, mais la douce lueur d'une lampe amicale, qui nous aide à discerner le bien et le mal en nous afin que nous puissions nous convertir et guérir, soutenus par sa grâce. Le pardon divin nous restaure, nous purifie intérieurement, nous ramène à la condition de la renaissance baptismale: il fait couler à nouveau les eaux fraîches de la grâce dans le cœur desséché par la tristesse et empoussiéré par les péchés. Les femmes rendent le monde plus beau, le protègent et le maintiennent en vie. Elles apportent la grâce du renouveau, l'étreinte de l'inclusion et le courage de se donner. La paix naît donc des femmes, s'élève et est ravivée par la tendresse des mères. Lorsque les voix et les expériences des femmes sont écoutées, l'ensemble de la société s'en trouve profondément enrichie. Prions ensemble pour que, par la rencontre et le dialogue, le 'génie féminin' puisse s'épanouir dans le monde d'aujourd'hui De tous les vices, l'orgueil est la grande reine. Celui qui cède à ce vice est loin de Dieu, et l'éradication de ce mal exige du temps et des efforts, plus que tout autre combat auquel le chrétien est appelé. Les conflits actuels mettent en évidence les conséquences mortelles d'un recours à la production d'armements nouveaux et sophistiqués. Nous devons poursuivre sur la voie du désarmement total, car aucune paix n'est possible là où les instruments de mort sont omniprésents. Durant le Carême, agir c’est aussi s’arrêter. S’arrêter en prière, pour accueillir la Parole de Dieu, et s’arrêter comme le Samaritain, en présence du frère blessé. L’amour de Dieu et du prochain est un unique amour. J'encourage la poursuite des négociations en vue d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza et dans toute la région, afin que les otages puissent être libérés et que les civils accèdent en toute sécurité à l'aide humanitaire dont ils ont besoin. Et n'oublions pas l'Ukraine martyrisée. Je porte quotidiennement dans mon cœur, avec douleur, les souffrances des populations de Palestine et d'Israël dues aux hostilités en cours, qui ont des conséquences terribles pour les petits et les personnes sans défense. Assez, s'il vous plaît ! Arrêtez-vous ! Jésus n'accepte pas que la maison de Dieu devienne un marché, que les comptoirs de vente prennent la place de la table familiale. L'invitation pour notre cheminement de Carême est de faire en nous et autour de nous plus de maison et moins de marché. Voici une mission essentielle de l’Église: prier et éduquer à prier. Transmettre de génération en génération la lampe de la foi avec l’huile de la prière. Le jeûne vécu comme une expérience de privation conduit ceux qui le vivent dans la simplicité du cœur à redécouvrir le don de Dieu, et à comprendre notre réalité de créatures à son image et à sa ressemblance, qui trouvent en Lui leur accomplissement. |
Le Seigneur nous a appris que lorsque nous prions, nous ne devons pas rabâcher, en imaginant qu'à force de paroles nous serons exaucés. Il nous a appris à nous confier au Père, qui sait ce dont nous avons besoin avant même que nous le lui demandions (Mt 6, 7-8)
En ce temps de Carême, efforçons-nous de ne pas nous mettre au centre ; essayons plutôt de nous effacer pour faire de la place aux autres, les promouvoir et nous réjouir de leurs qualités et de leurs réussites. Prions ensemble pour que ceux qui risquent leur vie pour l’Évangile, dans différentes parties du monde, fécondent l’Église de leur courage et de leur élan missionnaire. J'ai choisi comme thème de la 110e Journée mondiale du migrant et du réfugié "Dieu marche avec son peuple". Reconnaissons dans nos frères et sœurs migrants le Seigneur qui frappe à la porte de nos cœurs. Je suis avec inquiétude l’augmentation des violences dans l’Est de la République démocratique du Congo. Je me joins à l'appel des évêques à prier pour la paix, en espérant la fin des combats et la recherche d'un dialogue sincère et constructif. Prions ensemble pour le peuple ukrainien meurtri, pour la Palestine, pour Israël et pour les nombreux peuples déchirés par la guerre. Pensons à tant de souffrances, aux enfants blessés et innocents. Hier, 24 février, nous avons commémoré avec tristesse le deuxième anniversaire du début de la guerre à grande échelle en Ukraine. Cette guerre ne dévaste pas seulement cette région de l'Europe, elle déclenche aussi une vague mondiale de peur et de haine. Voici une bonne résolution pour le Carême : cultiver des regards ouverts, devenir des "chercheurs de lumière", des chercheurs de la lumière de Jésus dans la prière et dans les personnes. Pour que notre Carême soit aussi concret, la première démarche est de vouloir voir la réalité. Aujourd’hui encore, le cri de nombreux frères et sœurs opprimés parvient au ciel. Posons-nous la question : est-ce qu’il nous parvient à nous aussi ? Nous ébranle-t-il ? Nous émeut-il ? La guerre est une défaite, toujours. Où que l’on combatte, les populations sont à bout. Prions ensemble, sans relâche parce que la prière est efficace et demandons au Seigneur le don d’esprits et de cœurs qui se dédient concrètement à la paix En ce temps de Carême, retirons-nous un peu dans le "désert", consacrons une place au silence pour permettre à la voix du Seigneur de parler à notre cœur et de le maintenir dans la bonté. L'Évangile du jour nous présente Jésus tenté dans le désert (Mc 1,12-15). Nous aussi, pendant le Carême, nous sommes invités à "entrer dans le désert", c'est-à-dire dans le silence, dans le monde intérieur, à l'écoute du cœur, en contact avec la vérité. L'amour avec lequel Jésus a pris soin de nous, la miséricorde avec laquelle il a guéri nos blessures, l'Esprit avec lequel il a ouvert nos cœurs à la joie, sont des biens que nous ne pouvons pas garder seulement pour nous : comblés de dons, nous sommes appelés à en faire don. La confession est le sacrement qui nous relève, qui ne nous laisse pas par terre à pleurer sur le sol dur de nos chutes. Elle est le sacrement de la résurrection, elle est pure miséricorde. Et celui qui reçoit les confessions doit faire sentir la douceur de la miséricorde. La solitude est l'amère compagne de tant de personnes âgées qui sont victimes de la culture du rejet. Il ne faut pas les oublier! C'est pourquoi j'ai choisi ce thème pour la Journée des Grands-Parents et des Personnes Agées: «Dans ma vieillesse, ne m'abandonne pas» (Ps 71, 9) La prière, l’aumône et le jeûne ne sont pas trois exercices indépendants, mais un seul mouvement d’ouverture, de libération : finies les idoles qui nous alourdissent, finis les attachements qui nous emprisonnent. C’est alors que le cœur atrophié et isolé s’éveillera. Nous sommes aimés d'un amour éternel. Nous sommes des cendres sur lesquelles Dieu a insufflé son souffle de vie, de la terre qu'il a modelée de ses mains, de la poussière dont nous nous relèverons pour une vie sans fin. Aujourd'hui commence le Carême, une occasion de conversion et de renouvellement intérieur à travers l'écoute de la Parole de Dieu, l'attention à nos frères et sœurs qui ont besoin de notre aide et la prière, surtout pour obtenir le don de la paix dans le monde. La foi, tourmentée par l'épreuve de l'acédie, ne perd pas sa valeur. Au contraire, c'est la vraie foi, la foi très humaine, qui malgré tout, malgré les ténèbres qui l'aveuglent, croit encore humblement. Le contexte mondial empêche tant de personnes de vivre dans la joie et la sérénité. Que notre prière monte avec plus d'insistance vers le Père, afin qu'il entende la voix de ceux qui se tournent vers lui avec la certitude d'être entendus. La prière n'est pas une fuite des tâches, au contraire, elle est une aide pour réaliser ce bien que nous sommes appelés à faire, ici et maintenant. Aujourd'hui, nous pensons à María Antonia de San José, "Mama Antula", une pionnière de l'Esprit qui a parcouru des milliers de kilomètres à pied, à travers les déserts et les routes dangereuses, pour apporter Dieu. Apportons à Jésus nos parties blessées, celles de nos cœurs et de nos âmes. Déposons nos misères, nos fragilités, nos faussetés, nos peurs aux pieds du Christ. Au contact de Jésus, le meilleur de nous-mêmes renaît: redécouvrons la joie de nous donner aux autres. Lèpre et marginalisation: voilà deux maux dont Jésus veut libérer l'homme qu'il rencontre dans l'Évangile du jour. Même à notre époque, il y a tant de marginalisation, il y a des barrières à faire tomber, des "lèpres" à guérir. Comment pouvons-nous le faire? Prenons soin de ceux qui souffrent et qui sont seuls, peut-être marginalisés et rejetés. Avec l'amour mutuel que le Seigneur nous donne dans la prière, en particulier dans l'Eucharistie, guérissons les blessures de la solitude et de l'isolement. Les saints brillent de lumière réfléchie et montrent dans les gestes simples de leur journée la présence aimante de Dieu, qui rend possible l'impossible. Les malades, les fragiles, les pauvres sont au cœur de l'Église et doivent aussi être au centre de nos attentions humaines et de nos sollicitudes pastorales. Ne l'oublions pas ! Sainte Bakhita nous encourage à ouvrir les yeux et les oreilles, pour voir l'invisible et écouter les sans-voix, pour reconnaître la dignité de chacun et pour agir contre la traite et toute forme d'exploitation. En mémoire de Sainte Bakhita, souvenons-nous des nombreux frères et sœurs trompés par de fausses promesses et qui sont ensuite exploités et maltraités. Unissons-nous pour lutter contre le phénomène mondial dramatique de la traite des êtres humains. Prier donne la force d’avancer, de surmonter les peurs, d’entrevoir, même dans les ténèbres, le salut que Dieu prépare. De plus, la prière attire le salut de Dieu. Que le Seigneur nous aide à marcher ensemble sur la voie de la fraternité, pour être des témoins crédibles de Dieu. Jésus nous révèle que Dieu n'est pas un maître détaché qui nous parle d'en haut ; au contraire, c'est un Père plein d'amour qui s'approche, qui visite nos maisons, qui veut sauver et délivrer, guérir de tout mal le corps et l'esprit. Le chemin de la fraternité humaine est un parcours long et difficile, à faire ensemble, mais c'est la bouée de sauvetage de notre humanité, pour contrer les nombreux signes de menace et les temps sombres que nous vivons. En cette année de la prière pour la préparation du Jubilé de 2025, je voudrais inviter chacun à intensifier, aussi et surtout, la participation à la Messe et la prière pour la mission évangélisatrice de l’Église. Le chemin du dialogue interreligieux est un chemin commun de paix et pour la paix, et en tant que tel, il est nécessaire et sans retour. Le dialogue interreligieux est un service urgent et irremplaçable à l'humanité, à la louange et à la gloire du Créateur de tous. Laissons-nous inquiéter, laissons-nous mouvoir par l’Esprit, comme Siméon et Anne. Si, comme eux, nous vivons l’attente dans la garde de la vie intérieure et en cohérence avec le style de l’Évangile, nous embrasserons Jésus, lumière et espérance de la vie. Pèlerins sur le chemin de la paix, mettons la prière au cœur de l'espérance que le Jubilé 2025 entend faire résonner en ces temps de trouble. Nous comptons tout particulièrement sur la contribution de toutes les personnes consacrées. "A travers le désert, Dieu nous conduit à la liberté" est le thème du message pour le prochain temps de carême. Donnons de l'espace à Dieu qui nous rachète de nos esclavages. Accueillons le Carême comme une opportunité de conversion. |
Prions ensemble pour les nombreux civils, victimes sans défense des guerres qui ensanglantent malheureusement encore le monde, comme au Proche-Orient et en Ukraine. Que leur cri de douleur puisse toucher le cœur des responsables des nations et inspirer des projets de paix.
La colère est un vice omniprésent et destructeur des relations humaines. C'est pourquoi saint Paul recommande: «Que le soleil ne se couche pas sur votre colère» (Ep 4,26). Si un malentendu survient dans la journée, la nuit ne doit pas être livrée au diable.Prions ensemble pour que les malades en phase terminale, ainsi que leurs familles, bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité. En cette année de la Prière, nous sommes invités à faire place à la prière qui jaillit de l'Esprit Saint. C'est lui qui sait mettre les mots justes dans nos cœurs et sur nos lèvres pour qu'ils soient entendus par le Père. J'appelle toutes les parties impliquées dans le conflit en Birmanie à prendre des mesures de dialogue et à se dôter de compréhension, afin que la terre puisse atteindre la réconciliation fraternelle. Que l'aide humanitaire soit autorisée à passer pour tous. Il en va de même au Moyen-Orient, en Palestine et en Israël, en Ukraine et partout où il y a des combats. S'il vous plaît, faites entendre le cri de paix des peuples qui sont fatigués de la violence et qui veulent que la guerre, qui est une défaite pour l'humanité, s'arrête ! L'esprit du mal veut "enchaîner nos âmes" et utilise de nombreuses "chaînes" : addictions, modes, consumérisme, hédonisme... Jésus est venu nous libérer : invoquons-le ! Ne nous compromettons pas avec le mal, mais suivons Celui qui a donné sa vie pour nous. Que le souvenir et la condamnation de l’horrible extermination de millions de Juifs et personnes d'autres confessions au siècle dernier aident à ne pas oublier que la logique de haine et de violence ne peut jamais être justifiée, car elle nie notre humanité elle-même. Aimer est le plus grand des dons, et nous le recevons lorsque nous faisons place au Seigneur dans la prière, lorsque nous accueillons sa présence dans sa Parole qui nous transforme et dans l'humilité de son Pain rompu. Tous les efforts vers la pleine unité des Chrétiens sont appelés à suivre le même chemin que Paul, à mettre de côté la centralité de nos idées pour chercher la voix du Seigneur et lui laisser l’initiative et la place. L’utilisation de l’intelligence artificielle pourra apporter une contribution positive dans le domaine de la communication si elle n'annule pas le rôle du journalisme et si elle renforce le professionnalisme de la communication, en responsabilisant chaque communicateur. Pour ne pas perdre notre humanité, cherchons la sagesse : elle nous aidera à aligner les systèmes d’intelligence artificielle sur une communication pleinement humaine. Il ne suffit pas d'accumuler des biens matériels pour bien vivre, car la vie ne dépend pas de ce que l'on possède (cf. Lc 12, 15). Elle dépend au contraire des bonnes relations qu'on a avec Dieu, avec les autres et aussi avec ceux qui ont moins que nous<. L’Unité des Chrétiens vers laquelle nous sommes en chemin, se fait dans la différence. L’Esprit Saint ne nous enferme pas dans l’uniformité mais nous dispose à nous accueillir dans nos différences. Prions ensemble pour l'unité des chrétiens et ne nous lassons pas d'invoquer le Seigneur pour la paix en Ukraine, en Israël et en Palestine, et dans tant d'autres parties du monde : ce sont toujours les plus faibles qui en souffrent. Les mois à venir nous conduiront à l'ouverture de la Porte Sainte, avec laquelle nous commencerons le Jubilé. Prions ensemble pour nous préparer à bien vivre cet événement de grâce et à expérimenter la puissance de l'espérance de Dieu. J'ai appris avec tristesse la nouvelle de l'enlèvement, en Haïti, d'un groupe de personnes, dont six religieuses: en demandant de tout cœur leur libération, je prie pour l'harmonie sociale dans le pays et j'appelle tout le monde à mettre fin à la violence. L’Évangile est le livre de la vie. Laissons-nous conquérir par la beauté que la Parole de Dieu apporte dans la vie. Celui qui est en contact avec la Parole de Dieu guérit des liens du passé, parce que la Parole vivante guérit la mémoire blessée en y greffant le souvenir de Dieu et de ses œuvres pour nous. L’Écriture nous rappelle qui nous sommes : des enfants de Dieu sauvés et aimés. Parfois, nous laissons la Parole de Dieu glisser sur nous. Nous l’entendons, mais nous ne l’écoutons pas ; nous l’écoutons, mais nous ne la gardons pas ; nous la gardons mais nous ne nous laissons pas changer. Ne soyons pas “sourds” à la Parole ! Aujourd’hui débute la Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens qui, cette année, souligne l’amour envers Dieu et le prochain. Prions ensemble afin que les chrétiens atteignent la pleine communion et témoignent de l’amour envers tous, spécialement les plus fragiles. J'exprime ma sympathie et ma solidarité avec les victimes, toutes civiles, de l'attaque à la roquette qui a frappé Erbil, au Kurdistan irakien. Je demande à chacun d'éviter toute démarche qui accroîtrait la tension au Moyen-Orient et d'autres scénarios de guerre. Nous devons défendre l'amour, l'amour du cœur, de l'esprit, du corps, l'amour pur dans le don de soi à l'autre. La luxure se présente comme un appétit vorace qui pousse à utiliser les gens, à les exploiter et à les voler à la recherche d'un plaisir débridé. Le véritable amour, en revanche, est désintéressé, inconditionnel, généreux, compréhensif et serviable. La Parole de Dieu nous invite à ne pas nous enfermer, à ne pas penser que nous pouvons y arriver seuls, mais à grandir ensemble. Écoutons, dialoguons, soutenons-nous les uns les autres ! La Parole de Dieu est un don qui s'adresse à tous. Nous ne pourrons jamais en restreindre la portée car, au-delà de tous nos calculs, elle germe de manière spontanée, imprévue et imprévisible, selon les voies et les temps que l'Esprit connaît. Au début de l'année, nous avons échangé des vœux de paix, mais les armes ont continué à tuer et à détruire. Prions pour ceux qui détiennent le pouvoir dans ces conflits: la guerre est un crime contre l'humanité. Le Seigneur ne veut pas de "followers" superficiels,mais des personnes qui s'interrogent et se laissent interpeller par sa Parole. C'est pourquoi, pour être disciple de Jésus, il faut d'abord le chercher, avoir le cœur ouvert, en recherche, non pas rassasié ou satisfait. La paix exige le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Les tentatives d'introduire de nouveaux droits, qui ne sont pas toujours acceptables, produisent des colonisations idéologiques qui provoquent des divisions au lieu de promouvoir la paix. La paix exige le respect de toute vie humaine, à commencer par celle de l'enfant à naître dans le ventre de sa mère, qui ne peut être supprimée ni faire l'objet d'un contrat ; la maternité de substitution porte gravement atteinte à la dignité de la femme et de l'enfant. Plus de 360 millions de chrétiens dans le monde sont victimes de persécutions et de discriminations en raison de leur foi, et un nombre croissant d'entre eux sont contraints de fuir leur pays. La paix passe aussi par la protection de la liberté religieuse. La voracité avec laquelle nous nous déchaînons, depuis quelques siècles, sur les biens de la planète, compromet l'avenir de tous. Nous nous sommes jetés sur tout, pour devenir maîtres de tout, alors que tout était confié à notre garde. Les victimes civiles des guerres ne sont pas des «dommages collatéraux». Ce sont des hommes et des femmes avec un nom et un prénom qui perdent la vie. Ce sont des enfants qui deviennent orphelins, privés d'avenir; des personnes qui souffrent de la faim, de soif, mutilées. Si nous pouvions regarder dans les yeux des victimes de la guerre et évoquer leur histoire personnelle, nous verrions la guerre pour ce qu'elle est : une immense tragédie, un massacre inutile, qui porte atteinte à la dignité de chaque personne sur cette terre. Il y a un mot qui résonne de manière particulière dans les deux principales fêtes chrétiennes. C’est le mot "paix". C’est avant tout un don de Dieu, mais en même temps, une responsabilité qui nous incombe. Je suis très proche des populations de la République démocratique du Congo frappées ces jours derniers par des inondations. Aujourd’hui, les communautés ecclésiales d’Orient qui suivent le calendrier julien, célèbrent le Saint Noël. Je souhaite dans un esprit de joyeuse fraternité que la naissance de notre Seigneur Jésus les comble de lumière, de charité et de paix. La voix du Père qui dans l'Evangile du jour proclame : «Tu es mon Fils bien-aimé» (Mc, 1,11) révèle que Jésus est le Fils de Dieu et rappelle aussi notre baptême qui nous immerge dans l’étreinte infinie de Dieu, nous transmettant la force de son amour qui sauve. L’Épiphanie est la Journée de l’Enfance missionnaire. Je salue les enfants et jeunes missionnaires du monde entier, les remerciant pour leur engagement dans la prière et dans le soutien concret à l’annonce de l’Évangile et à la promotion des jeunes dans les terres de mission. Il y a soixante ans, le Pape saint Paul VI et le patriarche œcuménique Athënagoras se rencontrèrent à Jérusalem, rompant un mur d’incommunicabilité qui pendant des siècles avait tenu éloignés catholiques et orthodoxes. Apprenons de cette embrassade de ces deux grands de l’Église. En pensant à ce geste historique de fraternité accompli à Jérusalem, prions pour la paix au Proche-Orient, en Palestine, en Israël, en Ukraine et dans le monde entier. Nous ne trouvons pas Dieu en restant immobiles dans une quelconque belle théorie religieuse, mais seulement en nous mettant en chemin, en cherchant les signes de sa présence dans les réalités de chaque jour et, surtout, en rencontrant et en touchant la chair de nos frères. Le monde attend des croyants un élan renouvelé vers le Ciel. Comme les Mages, levons la tête, écoutons le désir du cœur, suivons l’étoile que Dieu fait resplendir au-dessus de nous. Comme des chercheurs inquiets, restons ouverts aux surprises de Dieu. Regardez le caractère caché et la petitesse de Jésus dans la grotte ; regardez la simplicité de la crèche ; et soyez assuré que le bien, même lorsqu'il est caché et invisible, grandit sans faire de bruit, se multiplie à l'improviste et répand le parfum de la joie. Le combat spirituel nous amène à regarder de plus près les vices qui nous entravent et à marcher, avec la grâce de Dieu, vers les vertus qui peuvent fleurir en nous, apportant le printemps de l'Esprit dans nos vies. Prions ensemble pour que l'Esprit nous aide à reconnaître le don des différents charismes au sein des communautés chrétiennes et à découvrir la richesse des différentes traditions rituelles au sein de l'Église catholique. Confions la nouvelle année à la Mère de Dieu. Consacrons-lui nos vies. Elle saura, avec tendresse, en dévoiler la plénitude. Car elle nous conduira à Jésus, plénitude du temps, de tous les temps. Que cette année soit pleine de la consolation du Seigneur. Le monde doit se tourner vers les mères et les femmes pour trouver la paix, pour sortir de la violence et de la haine. Et chaque société doit respecter, chérir et valoriser chaque femme, sachant que celui qui blesse une seule femme profane Dieu, né d'une femme. Nous avons tous des lacunes, des solitudes, des vides demandant à être comblés. Lorsque nous sommes tentés de nous refermer sur nous-mêmes, adressons-nous à Marie, Mère de la plénitude; lorsque nous ne parvenons pas à démêler les nœuds de la vie, cherchons refuge auprès d'elle. Notre époque, vide de paix, a besoin d'une Mère qui recompose la famille humaine. Regardons Marie pour devenir des bâtisseurs d'unité, et faisons-le avec sa créativité de Mère, qui prend soin de ses enfants : elle les rassemble et les console. Nous célébrons aujourd'hui la 57e Journée mondiale de la paix, sur le thème "Intelligence artificielle et paix". Prions ensemble pour que ces nouvelles technologies servent la famille humaine et aident à construire des chemins de fraternité. |