Le Seigneur ne veut pas que nous repensions continuellement à nos rechutes, mais que nous regardons vers Lui, qui dans les chutes voit des enfants à relever, dans les misères voit des enfants à aimer avec miséricorde. |
Le chemin de la conversion passe toujours par la croix. Il n’y a pas de sainteté sans renoncement ni sans combat spirituel. |
Dans le cas des maladies rares, le réseau de solidarité entre les membres de la famille est essentiel. J'encourage les initiatives qui soutiennent la recherche et les traitements, et j'exprime ma proximité avec les patients, en particulier les enfants, et leurs familles. En ce temps du carême, l'Esprit nous pousse, comme Jésus, à entrer dans le désert. Il ne s'agit pas d'un lieu physique, mais d'une dimension existentielle dans laquelle faire silence et écouter la Parole de Dieu, pour que s'accomplisse en nous la vraie conversion. |
Les grands-parents sont le maillon entre les générations, pour transmettre aux jeunes une expérience de vie et de foi. C'est pour cela que j'ai décidé d'instituer la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui se tiendra chaque année le 4e dimanche de juillet. La pandémie a confirmé la nécessité de protéger le droit à la santé des personnes les plus fragiles: je souhaite que les responsables des nations unissent leurs efforts pour soigner les personnes atteintes de la maladie de Hansen et pour leur inclusion sociale. Quand nous lisons l'Évangile personnellement avec le cœur ouvert, un peu de sa lumière et de sa puissance bienfaisante, qui illumine, qui guérit, qui console, nous rejoint toujours. Le Seigneur nous cherche là où nous sommes, il nous aime comme nous sommes et avec patience il accompagne nos pas. Avec sa Parole il veut nous faire changer de cap, afin que nous arrêtions de vivoter et que nous prenions le large à sa suite. La culture de la vie est le patrimoine que les chrétiens désirent partager avec tous. Chaque vie humaine, unique, constitue une valeur inestimable. Ceci doit être annoncé toujours de manière nouvelle, avec le courage de la parole et des actes. L’histoire de l’évangélisation commence par une recherche passionnée du Seigneur qui appelle et veut engager avec chaque personne, là où elle se trouve, un dialogue d’amitié (Jn 15, 12-17). Les paroles des Saintes Écritures n'ont pas été écrites pour rester prisonnières sur le papier, mais pour être accueillies par une personne qui prie, en les faisant germer dans son cœur. On célèbre aujourd'hui la Journée de la Mémoire. Faire mémoire est une expression d'humanité;et être attentifs parce que ces choses peuvent arriver une nouvelle fois, en commençant par des propositions idéologiques qui veulent sauver un peuple et finissent par détruire l'humanité. La Parole de Dieu est l’antidote à la peur de rester seuls devant la vie. En nous parlant, le Seigneur nous rappelle que nous sommes dans son cœur, précieux à ses yeux, gardés dans les paumes de ses mains. Nous sommes les sarments d'une même vigne, nous sommes des vases communicants: le bien et le mal que chacun fait retombe sur les autres. Lorsque nous restons en Dieu, nous nous rapprochons des autres et lorsque nous nous rapprochons des autres, nous restons en Dieu. Je désire remercier tous ceux qui, au cours de cette semaine, ont prié et continueront de prier pour l'unité des chrétiens. Nous ne devons pas renoncer à la Parole de Dieu ! C’est la lettre d’amour écrite pour nous par Celui qui nous connaît comme personne d’autre : en la lisant, nous entendons à nouveau sa voix, nous contemplons son visage, nous recevons son Esprit. La Parole de Dieu, semée dans le terrain de notre cœur, nous amène à semer l’espérance à travers la proximité avec les autres. Tout comme Dieu fait avec nous. Avant chacune de nos paroles sur Dieu il y a sa Parole pour nous, qui continue à nous dire : “Ne crains pas, je suis avec toi. Je suis proche de toi et je resterai proche de toi” Jésus parle de Dieu à tous, là où ils sont: il parle « en passant le long de la mer » à des pêcheurs « en train de jeter les filets » (Mc 1,16).Il s’adresse à des personnes dans les endroits et dans les moments les plus ordinaires. Voilà la force universelle de la Parole de Dieu. La Parole de Dieu nous réconforte et nous encourage. En même temps, elle provoque la conversion, nous secoue, nous libère de la paralysie de l'égoïsme. Parce qu'elle a le pouvoir de changer la vie, de nous faire passer de l'obscurité à la lumière. La Parole de Dieu s'est faite Visage, le Dieu invisible s'est laissé voir, entendre et toucher (cf. 1 Jn 1,1-3). La parole n'est efficace que si elle se "voit", nous implique dans une expérience, un dialogue. C'est pourquoi le "Viens et Vois" était et reste essentiel. Je voudrais consacrer le message de la Journée mondiale des communications sociales de cette année à l'appel à "Venir et Voir" (Jn 1:46). Pour raconter la vérité, il est nécessaire d'aller voir, d'écouter les gens, de saisir la réalité.En ces temps de graves troubles, la prière est encore plus nécessaire pour que l'unité l'emporte sur le conflit. Notre bon exemple est fondamental : il est indispensable que les chrétiens continuent sur la voie de la pleine unité visible. J'encourage vivement tous les États et tous les peuples à travailler avec détermination pour promouvoir les conditions nécessaires à un monde sans armes nucléaires, en contribuant à faire progresser la paix et la coopération multilatérale,dont l'humanité a tant besoin aujourd'hui. Chacun de nous chrétiens est un sarment de l’unique vigne; et tous ensemble, nous sommes appelés à porter les fruits de cette commune appartenance au Christ. L'unité des Chrétiens ne peut venir que comme fruit de la prière. Jésus nous a ouvert la voie, en priant. Notre prière pour l’unité est ainsi une participation à la prière du Seigneur, qui a promis que chaque prière faite en son nom sera écoutée par le Père. De l'unité des Chrétiens dépend la foi dans le monde; le Seigneur a demandé l’unité entre nous «pour que le monde croie». Le monde ne croira pas parce que nous le convaincrons par des arguments, mais si nous aurons témoigné de l’amour qui nous unit et nous rend proche de tous. Jésus, après la Dernière Cène, a prié pour les siens, «pour que tous soient un» (Jn 17,21). Cela signifie que nous ne sommes pas suffisants à nous seuls, avec nos forces, pour réaliser l’unité: elle est avant tout un don, une grâce à demander par la prière. Jésus nous invite rester unis à Lui pour porter beaucoup de fruits (Jn 15,5-9).En restant avec le Seigneur nous trouvons le courage de sortir de nous-mêmes, de nous préoccuper des nécessités des autres et donner notre témoignage chrétiens dans le monde. Aujourd'hui commence la Semaine de prière pour l'unité des Chrétiens. Cette année, le thème fait référence à la demande de Jésus: "Demeurez dans mon amour: vous porterez beaucoup de fruit" (cf Jn 15, 5-9). Prions pour nos frères de Sulawesi, en Indonésie, qui ont été frappés par un fort tremblement de terre. Que le Seigneur les réconforte et soutienne les efforts de ceux qui s'efforcent d'apporter des secours. Prions également pour les victimes de l'accident d'avion en Indonésie. Le projet que Dieu a pour chacun de nous est toujours un plan d'amour. Et la plus grande joie de chaque croyant est de répondre à cet appel, de s'offrir tout entier au service de Dieu et de ses frères. Dans la vie nous sommes toujours en chemin. Choisissons le chemin de Dieu ! Nous découvrirons qu’il n’est pas d’imprévu, ni de montée, ni de nuit qui ne puisse être affrontée avec Jésus. Dans chaque geste de service, dans chaque travail de miséricorde que nous faisons, Dieu se manifeste et pose son regard sur le monde. Dieu vainc le mal dans le monde en le prenant en charge. C'est aussi la façon dont nous pouvons élever les autres : non en jugeant, non en leur disant quoi faire, mais en se faisant proches, en partageant l'amour de Dieu. Dans les moments difficiles et obscurs, trouvons le courage de dire : « Bénis sois-tu, ô Seigneur ». Louons le Seigneur : cela nous fera tant de bien. Nous sommes porteurs d’une grande richesse, qui dépend de ce que nous sommes : de la vie reçue, du bien qu’il y a en nous, de la beauté dont Dieu nous a dotée, parce que nous sommes à son image, chacun d’entre nous est précieux à ses yeux et irremplaçable dans l’Histoire Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. Le Seigneur a passé la plus grande partie de son temps sur Terre en vivant la vie de tous les jours, sans apparaître. C'est un beau message: il nous dévoile la grandeur du quotidien, l'importance aux yeux de Dieu de chaque geste et moment de la vie, même le plus simple. Je prie pour les États-Unis d’Amérique, secoués par le récent assaut contre le Congrès. Je prie pour ceux qui ont perdu la vie. La violence est toujours autodestructrice. J’exhorte tout le monde à promouvoir la culture de la rencontre et du soin pour construire le bien. Aujourd’hui je n’ai pas pu célébrer les baptêmes dans la chapelle Sixtine, comme d’habitude. Je prie pour tous les enfants qui en cette période reçoivent le baptême, l’identité chrétienne, la grâce du pardon et de la rédemption. Le Père dit à chacun de nous, comme à Jésus : "Tu es mon Fils, le bien-aimé". Nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu. C'est notre identité la plus profonde. C'est le premier point de la vie spirituelle et le premier geste public de Jésus nous le rappelle. C’est le grand sens de Noël : Dieu se fait homme afin que nous puissions devenir fils de Dieu. Noël passe. Mais nous devons retourner à la vie de famille, au travail, transformés, nous devons revenir glorifiant et louant Dieu pour ce que nous avons vu et entendu. Nous devons porter la joie de cette annonce au monde : Jésus est notre sauveur. L’Enfant de Bethléem nous aide alors à être disponibles, généreux et solidaires, spécialement envers les personnes les plus fragiles, les malades et toutes celles qui, en cette période, se sont retrouvés sans travail ou sont en grave difficulté. Je m'adresse avec affection aux frères et soeurs des Églises orientales, catholiques et orthodoxes, qui célèbrent aujourd'hui la Nativité du Seigneur. Je vous souhaite un Saint Noël, dans la lumière du Christ, notre paix et notre espérance! La Journée mondiale de l'Enfance Missionnaire est célébrée aujourd'hui. Je remercie tous les enfants et les jeunes impliqués, et je vous encourage à être des témoins joyeux de Jésus, en cherchant toujours à apporter la fraternité au milieu de vos compagnons. Je suis avec attention et préoccupation les évènements en République centrafricaine. J'invite toutes les parties à un dialogue fraternel et respectueux, à rejeter la haine et à éviter toute forme de violence. Comme les Rois Mages, on est appelé à se laisser toujours attirer, illuminer et convertir par le Christ: c’est le chemin de la foi à travers prière et contemplation des œuvres de Dieu qui nous remplissent de joie et d’émerveillement toujours nouveau. “Lever les yeux” est le premier pas qui dispose à l’adoration. Quand nous levons les yeux vers Dieu, les problèmes de la vie ne disparaissent pas, mais nous sentons que le Seigneur nous donne la force nécessaire pour les affronter. Pour adorer le Seigneur il faut lever les yeux: ne pas se laisser emprisonner par les fantasmes intérieurs qui éteignent l’espérance. Le Seigneur connaît nos situations difficiles, écoute nos invocations et n’est pas indifférent aux larmes que nous versons. En l’Enfant-Jésus, Dieu se montre aimable, pleine de bonté et mansuétude. Un Dieu comme cela, nous pouvons vraiment l’aimer de tout notre cœur. Et découvrir une chose importante : comme à Bethléem, avec nous Dieu aussi aime faire de grandes choses à travers nos pauvretés. Il a mis tout notre salut dans la mangeoire d’une étable et il ne craint pas nos pauvretés : laissons sa miséricorde transformer nos misères ! Jésus est la Parole éternelle de Dieu, qui depuis toujours pense à nous et désire communiquer avec nous. Contemplant la scène de la Nativité, nous pouvons redevenir un peu enfants et laisser renaître en nous l’étonnement pour la manière “merveilleuse” dont Dieu a voulu venir au monde. Cela fera renaître la tendresse en nous: nous en avons tant besoin aujourd’hui ! La paix peut être construite si nous commençons à être en paix avec nous-mêmes et avec ceux qui nous entourent, en éliminant les obstacles qui nous empêchent de nous occuper de ceux qui sont dans le besoin et dans la pauvreté. Sainte Mère de Dieu, nous te consacrons la nouvelle année. Toi, qui sais garder dans le cœur, prends soin de nous. Bénis notre temps et enseigne-nous à trouver du temps pour Dieu et pour les autres. |
La bénédiction et la louange que Dieu apprécie le plus est l’amour fraternel. C’est pourquoi nous Lui rendons grâce pour que nous croyions et sachions que tout le bien accompli jour après jour sur terre vient finalement de Lui. Rendons grâce à Dieu pour les bonnes choses advenues pendant la pandémie, pour toutes les personnes qui, sans faire de bruit, ont cherché à rendre plus supportable le poids de l’épreuve. Noël est la fête de l’Amour incarné et né pour nous en Jésus-Christ. Il est la lumière des hommes qui resplendit dans les ténèbres, qui donne sens à l’existence humaine et à l’histoire entière. Le Fils de Dieu descend du ciel et vient sur la terre pour nous porter tous au ciel ! C’est sur cela que nous devons méditer, contempler, ce sur quoi nous devons réfléchir à Noël La prière d’action de grâce commence par se reconnaître précédés par la grâce. On a été pensé avant qu’on apprenne à penser; on a été aimé avant qu’on apprenne à aimer. Si nous regardons la vie ainsi, alors l’ “action de grâce” devient le directeur de nos journées. Le Fils de Dieu est né rejeté pour nous dire que toute personne rejetée est enfant de Dieu. Il est venu au monde comme vient au monde un petit enfant, faible et fragile, pour que nous puissions accueillir avec tendresse nos fragilités. Alors que la ruine de l'homme est que chacun suit son propre chemin, dans la crèche tous convergent vers Jésus, Prince de la Paix dans la nuit du monde. J'ai décidé de convoquer une année spéciale dédiée à la famille, qui sera inaugurée en la prochaine solennité de saint Joseph. Confions à la Sainte famille de Nazareth ce chemin avec les familles du monde entier. Nous pouvons nous aussi, chaque jour, changer le mal en bien. Les gestes d'amour changent l'histoire: même les petits gestes cachés, quotidiens. Parce que Dieu guide l'histoire grâce à l'humble courage de ceux qui prient, aiment et pardonnent. Saint Étienne est le premier martyr, le premier d'une multitude de frères et soeurs qui continuent de porter la lumière dans les ténèbres: en recevant les pierres de la haine, il a rendu des paroles de pardon. Ainsi, il a changé l'histoire. Ces jours-ci, j'ai reçu des messages de vœux de Rome et d'autres parties du monde. Dans l'impossibilité de répondre à chacun, j'exprime à tous ma gratitude, spécialement pour le don de la prière que j'échange volontiers. Que Noël soit pour tous l’occasion de redécouvrir la famille comme berceau de vie et de foi; lieu d’amour accueillant, de dialogue, de pardon, de solidarité fraternelle et de joie partagée, source de paix pour toute l’humanité. Naissant dans la chair, le Fils de Dieu a consacré l’amour familial. Ma pensée va en ce moment aux familles : à celles qui aujourd’hui ne peuvent pas se réunir, comme aussi celles qui sont obligées de rester à la maison. Je vois en chacun le reflet du visage de Dieu et je découvre le Seigneur qui demande mon aide en tous ceux qui souffrent. Je le vois dans la personne malade, dans le pauvre, dans le chômeur, dans l’exclu, dans le migrant et dans le réfugié. Grâce à cet Enfant, nous pouvons tous nous adresser à Dieu en l’appelant “Père”, “Papa”. Nous pouvons tous nous appeler, et être réellement, frères: de tous les continents, de n’importe quelle langue et culture, avec nos identités et diversités, nous sommes tous frères et sœurs. «Un enfant nous est né» (Is 9, 5). Il est venu nous sauver! Il nous annonce que la souffrance et le mal n’ont pas le dernier mot. Se résigner à la violence et aux injustices voudrait dire refuser la joie et l’espérance de Noël. La naissance de Jésus est la nouveauté qui nous permet chaque année de renaître de l’intérieur, de trouver en lui la force d’affronter toute épreuve. Un fils nous a été donné. C’est toi, Jésus, le Fils qui me rend fils. Toi qui ne me laisse pas seul, aide-moi à consoler tes frères, parce qu’à partir de cette nuit ils sont tous mes frères. Dieu vient au monde comme fils pour nous rendre fils de Dieu. Quel don merveilleux ! Aujourd’hui Dieu nous émerveille et dit à chacun de nous : “Tu es une merveille”. Dieu élit domicile tout près de nous, pauvre et dans le besoin, pour nous dire qu’en servant les pauvres nous l’aimerons lui. A partir de cette nuit, «la résidence de Dieu est à côté de la mienne. La décoration est l’amour» (E. Dickinson, Poems, XVII). Si la pandémie nous a contraint à rester plus distants, Jésus dans la crèche nous montre la voie de la tendresse pour être proches, être humains. Suivons cette route. Que la joie attendue de la venue du Sauveur qui s'est fait homme, comme nous, recharge nos cœurs d'espérance et de paix. Celui qui ne regarde pas la crise à la lumière de l’Evangile se contente de faire l’autopsie d’un cadavre: il regarde la crise, mais sans l’espérance de l’Evangile, sans la lumière de l’Evangile. Jésus n’a pas attendu que nous devenions bons pour nous aimer, mais il s’est donné gratuitement à nous. En ces temps difficiles, au lieu de nous plaindre de la pandémie, faisons quelque chose pour ceux qui ont moins: non pas un énième cadeau pour nous et nos amis, mais pour une personne dans le besoin à laquelle personne ne pense ! La solidarité se manifeste concrètement dans le service qui peut prendre des formes très différentes de s’occuper des autres. Servir signifie prendre soin des membres fragiles de nos familles, de notre société, de notre peuple. L'arbre de Noël et la crèche sont signes d'espérance, particulièrement en ces temps difficiles. Faisons en sorte de ne pas nous arrêter au signe, mais d'aller au sens, c'est-à-dire à Jésus, à l'amour de Dieu qu'Il a révélé, à la bonté infinie qu'il a fait resplendir sur le monde. Je vous encourage à consacrer du temps à la prière, méditant à la lumière de la Parole de Dieu, afin que l'Esprit Saint qui l'habite illumine le chemin à suivre et transforme le cœur, dans l'attente de la naissance de Notre Seigneur Jésus. Aimer son prochain comme soi-même veut dire aussi s’efforcer de construire un monde plus juste, où tous ont accès aux biens de la terre, ont la possibilité de se réaliser comme personnes et familles, où les droits fondamentaux et la dignité sont garantis à tous. « Notre âme attend le Seigneur : il est notre appui et notre bouclier. La joie de notre cœur vient de lui ». L'attente confiante du Seigneur nous fait trouver réconfort et courage dans les moments sombres de l'existence. Les événements qui ont marqué cette année nous enseignent l'importance de prendre soin les uns des autres et de la création.C'est pourquoi j'ai choisi comme thème de ce message pour la 54e Journée Mondiale de la Paix : la culture du soin comme parcours de paix. Je demande à Dieu de susciter dans le coeur de tous le respect pour la vie de nos frères, surtout des plus fragiles et sans défense, et de donner la force à ceux qui l'accueillent et en prennent soin, même quand cela requiert un amour héroïque. La prière durant ce temps de l'Avent nous aide à nous rappeler que nous ne sommes pas meilleurs ou plus justes que les autres, mais que nous sommes tous des pécheurs ayant besoin de la miséricorde de Dieu. Prier, c'est allumer une lumière dans la nuit. La prière nous réveille de la tiédeur d'une vie horizontale, élève notre regard vers le haut, rend attentifs au Seigneur; elle permet à Dieu de rester proche de nous. Pour cela, elle nous libère de la solitude et donne l'espérance. L'Avent est le temps qui nous est donné pour accueillir le Seigneur qui vient à notre rencontre, pour vérifier notre désir de Dieu, pour regarder vers l'avant et nous préparer au retour du Christ. Je bénis les santons de l'Enfant Jésus qui seront placés dans la crèche. Lorsque vous priez à la maison, devant la crèche avec les membres de votre famille, laissez-vous attirer par la tendresse de l'Enfant Jésus, né pauvre et fragile parmi nous, pour nous donner son amour. La Vierge Marie a attendu en silence la Parole de salut de Dieu ; elle l'a écoutée, elle l'a accueillie, elle l'a conçue. En elle, Dieu s'est fait proche. C'est pourquoi l'Église appelle Marie "Cause de notre joie". La pandémie actuelle et le changement climatique ont une incidence surtout sur la vie des plus pauvres. Nous devons promouvoir une culture centrée sur la dignité humaine et le bien commun. Le Saint-Siège s'unit donc à l'objectif "zéro émission". En regardant l'image de la Vierge de Guadalupe, nous voyons les reflets de ces trois réalités: l'abondance, la bénédiction et le don. Dieu se donne toujours en abondance en disant du bien, en "bénissant". Accompagnés par la mère de Jésus sur le chemin vers Noël, en ces temps difficiles pour beaucoup, efforçons-nous de redécouvrir la grande espérance et la joie que nous donne la venue du Fils de Dieu dans le monde. O Seigneur Dieu, par la maternelle intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, fais que notre esprit s'élève avec les ailes de la foi, de l'espérance et de la charité, et protège tous ceux qui l'invoquent comme patronne céleste. Chacun est appelé à contribuer avec courage et détermination au respect des droits fondamentaux de chaque personne, en particulier de celles qui sont «invisibles»: de tous ceux qui ont faim et soif, qui sont nus, malades, étrangers ou détenus (cf. Mt 25, 35-36). Dieu écoute le cri de celui qui l’invoque. Même nos demandes balbutiantes, même celles qui restent au fond du cœur. Le Père veut nous donner son Esprit, qui anime chaque prière et transforme chaque chose. C'est une question de patience, de supporter l'attente. Au 150e anniversaire de la proclamation de Saint Joseph comme Patron de l'Église catholique, je voudrais partager avec vous quelques réflexions personnelles sur cette figure extraordinaire, si proche de la condition humaine de chacun d'entre nous. La beauté immaculée de notre Mère est inimitable, mais en même temps elle nous attire. Confions-nous à elle, et disons une fois pour toutes "non" au péché et "oui" à la grâce. Je veux être proche de tous les médecins et les infirmiers en cette période où la pandémie nous appelle à être proche des hommes et des femmes qui souffrent. Merci pour la proximité, merci pour la tendresse et le professionnalisme avec lesquels vous prenez soin des malades. La conversion est une grâce à demander à Dieu avec force. Nous nous convertissons véritablement dans la mesure où nous nous ouvrons à la beauté, à la bonté, à la tendresse de Dieu. Alors nous laissons ce qui est faux et éphémère pour ce qui est vrai, beau, et dure pour toujours. Comme avant de naître on a été attendu par ceux qui nous aimaient, maintenant on est attendu par l’Amour en personne. Si on est attendu au Ciel, pourquoi vivre de prétentions terrestres ? Pourquoi perdre du temps à nous plaindre de la nuit alors que la lumière du jour nous attend ? Viens, Seigneur Jésus, rends vigilants nos cœurs qui maintenant sont distraits : fais-nous ressentir le désir de prier et le besoin d’aimer. Afin de « mieux reconstruire » notre société, l’inclusion des sujets les plus fragiles doit également inclure la promotion de leur participation active. L’inclusion devrait être le « roc » sur lequel construire les programmes et les initiatives des institutions civiles afin que personne, surtout ceux qui sont le plus en difficulté, ne soit exclu. Le premier pas de la foi est de dire au Seigneur que nous avons besoin de Lui, de sa proximité. Ainsi, en invoquant sa proximité, nous exercerons notre vigilance. La grâce de Dieu change la vie: elle nous prend comme nous sommes, mais elle ne nous laisse pas comme nous sommes. Aujourd'hui comme hier, à la racine de l'esclavage se trouve une conception de la personne humaine qui admet la possibilité de la traiter comme un objet, de bafouer sa dignité. L'esclavage est notre "in-dignité", parce qu'elle ôte à chacun de nous sa dignité. Répétons souvent l'invocation typique de l'Avent «Viens, Seigneur Jésus» (Ap 22, 20): avant les rencontres, les études, le travail, les décisions à prendre, dans les moments importants et au temps de l'épreuve:Viens, Seigneur Jésus. |
Rappelons-nous que même le meurtrier ne perd pas sa dignité personnelle, et Dieu s'en fait le garant. Le rejet ferme de la peine de mort montre à quel point il est possible de reconnaître l’inaliénable dignité de tout être humain. |
Nous avons besoin de reconnaître la ville à partir d’un regard contemplatif, de foi qui découvre ce Dieu qui habite dans ses maisons, ses rues. Cette présence doit être découverte, dévoilée. Dieu ne se cache pas à ceux qui le cherchent d’un cœur sincère. Jésus nous exhorte à laisser de côté toutes les différences et, face à la souffrance, à devenir proche de toute personne. Je suis proche de la communauté catholique de Nice, en deuil après l'attaque qui a semé la mort dans un lieu de prière et de consolation. Je prie pour les victimes, pour leurs familles et pour le bien-aimé peuple français, afin qu'il puisse réagir au mal par le bien. Je m'unis à la douleur des familles des jeunes tués à Kumba, au Cameroun. Que Dieu illumine les cœurs, pour que de tels gestes ne soient plus jamais répétés! J'exprime mon affection aux familles et à tout le Cameroun, et j'invoque le réconfort que Dieu seul peut donner. "Toi, tu es mon Fils bien-aimé" (Lc 3, 22). Cette simple phrase nous fait deviner quelque chose du mystère de Jésus et de son cœur toujours dirigé vers le Père. Jésus nous a offert sa simple priere, qui est son dialogue d'amour avec le Père. Celui qui aime est sûr qu’aucune de ses œuvres faites avec amour ne sera perdue, ni aucun de ses actes d’amour envers Dieu, ni aucune fatigue généreuse, ni aucune patience douloureuse. Tout cela envahit le monde, comme une force de vie. La bienveillance est une libération de la cruauté qui caractérise parfois les relations humaines, de l’anxiété qui nous empêche de penser aux autres, de l’empressement distrait qui ignore que les autres aussi ont le droit d’être heureux. Prions le Seigneur pour le Nigéria, afin que l'on évite, toujours, toute forme de violence, dans la recherche constante de l'harmonie sociale, à travers la promotion de la justice et du bien commun. L’amour qui ne s’exprime pas dans l’amour du prochain n’est pas le véritable amour de Dieu. De même, l’amour du prochain qui ne provient pas d’une relation avec Dieu n’est pas le vrai amour. Si l’on veut un vrai développement humain intégral pour tous, on doit poursuivre l’effort pour éviter la guerre entre les nations et les peuples. La Charte des Nations Unies, appliquée en toute sincérité, est un point de référence de justice et une voie de paix. Celui qui ne vit pas la gratuité fraternelle fait de son existence un commerce anxieux; il est toujours en train de mesurer ce qu’il donne et ce qu’il reçoit en échange. Dieu donne gratuitement au point de faire «lever son soleil sur les méchants et sur les bons». Saint Jean Paul II, passionné par la vie et fasciné par le mystère de Dieu, du monde et de l'homme, a été un don extraordinaire du Seigneur à l'Église. Rappelons-nous sa foi: qu'elle nous soit un exemple pour vivre notre témoignage aujourd'hui. Souvent, aujourd'hui, l'homme ne sait pas ce qui l'habite intérieurement, dans le profond de son âme, de son cœur... Permettez donc au Christ de parler à l'homme. Lui seul a les paroles de vie, de vie éternelle". La prière est le centre de la vie. S'il y a la prière, notre frère, notre sœur deviennent eux aussi importants. Qui adore Dieu aime ses enfants. Qui respecte Dieu, respecte les êtres humains. A tous les croyants, aux femmes et aux hommes de bonne volonté, nous disons : avec créativité, faisons-nous artisans de paix, construisons l’amitié sociale, faisons nôtre la culture du dialogue. «Cela suffit!» (Lc 22, 38), dit Jésus quand les disciples lui montrent deux épées, avant la Passion. Ce “ça suffit!” de Jésus dépasse les siècles et parvient avec force jusqu’à nous aujourd’hui: ça suffit avec les épées, les armes, la violence, la guerre! L’"évangile" du sauve-toi toi-même n’est pas l’Evangile du salut. C’est l’évangile apocryphe le plus faux, qui met les croix sur les autres. Le vrai Evangile, par contre, se charge des croix des autres. La présente rencontre pousse les leaders religieux et tous les croyants à prier avec insistance pour la paix, à ne jamais se résigner à la guerre, à agir avec la douce force de la foi pour mettre fin aux conflits. Je vous invite à nouveau à prendre le chapelet dans vos mains et à lever les yeux vers la Madone, signe de consolation et d'espérance certaine, comme le font un million d'enfants dans le monde entier aujourd'hui, qui prient pour l'unité et la paix. L'appartenance au Christ, et le style de vie qui en découle, n'isolent pas le croyant du monde, mais font de lui le protagoniste d'un service d'amour pour le bien commun. La mission, "l'Église en sortie", ne constituent pas un programme à réaliser. C'est le Christ qui fait sortir l'Église d'elle-même. Dans la mission d'annoncer l'Évangile, vous vous mettez en mouvement parce que l'Esprit Saint vous pousse et vous port. Aujourd'hui et demain, un million d'enfants prient le chapelet dans le monde entier. Récitons le chapelet avec confiance tous les jours: c'est une arme qui nous protège du mal et de la tentation. Il faut développer cette conscience qu’aujourd’hui ou bien nous nous sauvons tous ou bien personne ne se sauve. La pauvreté, la décadence, les souffrances, sont un terreau silencieux pour les problèmes qui finiront par affecter toute la planète. Une décision courageuse? Destiner l'argent utilisé pour les armes à un "Fonds mondial" pour lutter contre la faim. Cela éviterait de nombreuses guerres, et l'émigration de tant de nos frères et sœurs des pays les plus pauvres. Pour l'humanité, la faim n'est pas seulement une tragédie, c'est une honte. Face à cette réalité, nous ne pouvons rester insensibles ou paralysés. Nous sommes tous responsables. Dans l’éducation habite la graine de l’espérance: une espérance de paix et de justice. Une espérance de beauté, de bonté; une espérance d’harmonie sociale. Le temps est venu de conclure un pacte éducatif mondial pour et avec les jeunes générations, qui engage familles, communautés, écoles et universités, institutions, religions, gouvernants, l’humanité entière, dans la formation de personnes matures. Souvenons-nous aujourd'hui de Sainte Thérèse de Jésus, maîtresse de prière. Elle nous enseigne que la prière est expression d'amitié avec Celui qui nous aime toujours. Avec Dieu, rien ne peut nous troubler ou nous effrayer, car "Dieu seul suffit". Dans la prière, mettons nos préoccupations et nos demandes entre les mains de Dieu, et soyons confiants en son écoute, parce qu'Il connait ce dont nous avons besoin, et Il nous donnera ce qui est bon pour nous. La tendresse c’est l’amour qui se fait proche et se concrétise. C’est un mouvement qui part du cœur et arrive aux yeux, aux oreilles, aux mains. La tendresse est le chemin à suivre par les femmes et les hommes les plus forts et les plus courageux. Le témoignage du bienheureux Carlo Acutis indique aux jeunes d'aujourd'hui que le vrai bonheur se trouve en mettant Dieu à la première place et en Le servant dans les frères, spécialement les derniers. Il ne suffit pas d'accepter l'invitation à suivre le Seigneur, il faut être ouvert à un chemin de conversion qui change le cœur. L'habit de miséricorde, que Dieu nous offre sans cesse, est un don gratuit de son amour, c'est une grâce.< Au-delà de toute apparence, chaque être est infiniment sacré et mérite notre affection et notre dévouement. C’est pourquoi, si je réussis à aider une seule personne à vivre mieux, cela justifie déjà le don de ma vie. Nous atteignons la plénitude quand nous brisons les murs, pour que notre cœur se remplisse de visages et de noms. Tout être humain a le droit de vivre dans la dignité et de se développer pleinement, même s’il est né ou a grandi avec des limites. Car cela ne porte pas atteinte à son immense dignité qui ne repose pas sur les circonstances mais sur la valeur de son être. Tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté sont appelés à lutter pour l’abolition de la peine de mort et sous toutes ses formes, mais aussi afin d’améliorer les conditions carcérales, dans le respect de la dignité humaine des personnes privées de liberté. L’amour de l’autre pour lui-même nous amène à rechercher le meilleur pour sa vie. Ce n’est qu’en cultivant ce genre de relations que nous rendrons possibles une amitié sociale inclusive et une fraternité ouverte à tous. Nous, croyants, nous devons tous le reconnaître: l’amour passe en premier, ce qui ne doit jamais être mis en danger, c’est l’amour; le plus grand danger, c’est de ne pas aimer (cf. 1 Co 13, 1-13). Le chemin de la fraternité, aux niveaux local et universel, ne peut être parcouru que par des esprits libres et prêts pour de vraies rencontres. Croire en Dieu et l’adorer ne garantissent pas de vivre selon Sa volonté. Mais il existe des manières de vivre la foi qui favorisent l’ouverture du cœur aux frères; et celle-ci sera la garantie d’une authentique ouverture à Dieu. Le chemin de fraternité a aussi une Mère. Marie, forte du pouvoir du Ressuscité, veut enfanter un monde nouveau où nous serons tous frères, où il y aura de la place pour chacun des exclus de nos sociétés, où resplendiront la justice et la paix. Nous, croyants, nous pensons que, sans une ouverture au Père de tous, il n’y aura pas de raisons solides et stables à l’appel à la fraternité. Le banc d'épreuve de la prière est l'amour concret pour le prochain. Rêvons en tant qu’une seule et même humanité, comme des voyageurs partageant la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous abrite tous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre voix, tous frères.< Je forme le vœu qu’en cette époque que nous traversons, en reconnaissant la dignité de chaque personne humaine, nous puissions tous ensemble faire renaître un désir universel d’humanité. Vivre indifférents face à la douleur n’est pas une option, nous ne pouvons laisser personne ‘‘en marge de la vie’’. Cela devrait nous indigner jusqu'à nous faire perdre la sérénité, car nous aurions été perturbés par la souffrance humaine. Ceci est la dignité ! Par ses gestes, le bon Samaritain a montré que notre existence à tous est profondément liée à celle des autres : la vie n’est pas un temps qui s’écoule, mais un temps de rencontre. Protéger le monde qui nous entoure et nous contient, c’est prendre soin de nous-mêmes. Mais il nous faut constituer un ‘nous’ qui habite la Maison commune. Saint François d'Assise, ce Saint de l’amour fraternel, de la simplicité et de la joie, qui m’a inspiré l’écriture de l’encyclique Laudato si´, me pousse cette fois-ci à consacrer la présente nouvelle encyclique à la fraternité et à l’amitié sociale. La parabole des vignerons homicides (Mt 21, 33-45) est un avertissement pour toutes les époques, la nôtre aussi. La vigne est celle du Seigneur, et non pas la nôtre. Et Dieu attend les fruits de sa vigne de la part de ceux qu'il a invités à y travailler. Saint François d'Assise, fidèle à l’Écriture, nous propose de reconnaître la nature comme un splendide livre dans lequel Dieu nous parle et nous révèle quelque chose de sa beauté et de sa bonté. Je livre cette encyclique sociale (Fratelli Tutti) comme une modeste contribution à la réflexion pour que, face aux manières diverses et actuelles d’éliminer ou d’ignorer les autres, nous soyons capables de réagir par un nouveau rêve de fraternité et d’amitié sociale. L'effort pour construire une société plus juste implique une capacité de fraternité, un esprit de communion humaine. Le défi urgent de protéger notre maison commune comprend la préoccupation de rassembler toute la famille humaine dans la recherche d'un développement durable et intégral, parce que nous savons que les choses peuvent changer. Continuons à grandir dans la conscience que nous habitons tous une maison commune, en tant que membres de la même famille! Sainte Thérèse de Lisieux nous invite à pratiquer la petite voie de l’amour, à ne pas perdre l’occasion d’un sourire, de n’importe quel petit geste qui sème paix et amitié. |
Ne revenons pas à la "normalité" malade d'injustices et de dégradation de l'environnement. La normalité à laquelle nous sommes appelés est celle du Royaume de Dieu, où le pain parvient à tous et où l'organisation sociale se fonde sur la contribution, le partage et la distribution Une affection pour la Sainte Écriture, un amour suave et ardent pour la Parole de Dieu écrite, c’est l’héritage que saint Jérôme a laissé à l’Église à travers sa vie et ses œuvres. Saint Michel, défends-nous dans le combat, dans lequel nous luttons pour le salut. Saint Gabriel, apporte-nous la bonne nouvelle de Jésus Sauveur, donne-nous l'espérance. Saint Raphaël, prends-nous par la main, aide-nous sur le chemin de notre pleine guérison. Dieu tout-puissant, qui est présent dans tout l'univers et dans la plus petite de tes créatures, donne nous la force de ton amour pour que nous puissions prendre soin de la vie et de la beauté. L'Évangile du jour d'aujourd'hui (Mt 21, 28-32) remet en question la manière de vivre la vie chrétienne, qui n'est pas faite de rêves ou de belles aspirations, mais d'engagements concrets, afin de nous ouvrir toujours plus à la volonté de Dieu et à son amour pour nos frères. Prions pour les millions de personnes déplacées qui, comme Jésus et ses parents dans leur fuite vers l'Égypte, vivent chaque jour des situations de peur, d'incertitude et de difficulté. Reconnaissons dans le visage des personnes déplacées le visage du Christ affamé, assoiffé, nu, malade, un étranger et un prisonnier qui nous interpelle. Aujourd'hui, nous célébrons la mémoire de Saint Vincent de Paul, patron de toutes les associations caritatives. Que l'exemple de Saint Vincent nous conduise tous à un service joyeux et désintéressé aux plus démunis, et nous ouvre à l'hospitalité et au don de la vie. Demandons au Seigneur le don de la paix, un monde sans armes de destruction massive ! Engageons-nous à débarrasser l'humanité des armes nucléaires, qui constituent une grave menace pour l'humanité. J'implore les autorités civiles, afin qu'elles prêtent une attention particulière aux enfants dont les droits et la dignité fondamentale sont déniés, en particulier le droit à la vie et à l'éducation. Nous devons démanteler la logique perverse qui lie la sécurité personnelle et nationale à la détention d'armes. Cette logique sert uniquement à augmenter les profits de l'industrie des armements, tout en favorisant un climat de méfiance et de peur entre les peuples. Je renouvelle mon appel afin que, étant donné les circonstances actuelles, tous les États soient en mesure de faire face aux plus importantes nécessités du moment, en réduisant ou en annulant la dette de ceux les plus pauvres. La pandémie nous a montré que nous ne pouvons pas vivre sans l'autre. Les Nations-Unies ont été créées pour rapprocher les nations, comme un pont entre les peuples. Employons-les pour construire ensemble le futur que nous voulons. Les talents et l’implication de tous sont nécessaires pour réparer les dommages causés par les abus humains à l'encontre de la création de Dieu.
La destruction de l’environnement humain est très grave, parce que non seulement Dieu a confié le monde à l’être humain, mais encore la vie de celui-ci est un don qui doit être protégé de diverses formes de dégradation. Le chemin de la solidarité a besoin de subsidiarité : il n'y a pas de véritable solidarité sans participation sociale, sans la contribution des familles, des associations, des coopératives, des petites entreprises, de la société civile. Le chemin de la réconciliation exige patience et confiance. On n’obtient pas la paix si on ne l’espère pas. Nous devons poursuivre une fraternité réelle, basée sur la commune origine de Dieu. Le désir de paix est profondément inscrit dans le cœur de l’homme, et nous ne devons nous résigner à rien de moins que cela. Celui qui raisonne avec la logique humaine, celle des mérites acquis sur sa propre compétence, de premier, sera le dernier. En revanche, celui qui se confie humblement à la miséricorde du Père, sera le premier (cf. Mt 20, 1-16). Nous sommes appelés à être les instruments de Dieu le Père pour que notre planète soit ce qu’il a rêvé en la créant, et pour qu’elle réponde à son projet de paix, de beauté et de plénitude. Chacun est important aux yeux de Dieu, chacun peut transformer un petit monde pollué par la voracité humaine en la bonne réalité voulue par le créateur.
L’actuelle pandémie a mis en évidence notre interdépendance : nous sommes tous liés, les uns aux autres, tant dans le mal que dans le bien. C’est pourquoi, pour sortir meilleurs de cette crise, nous devons le faire ensemble, tous, dans la solidarité. Le Jubilé pour la Terre est un temps pour réparer l’harmonie originelle de la création et pour assainir des rapports humains compromis.
Le Jubilé pour la Terre est un temps de retour à Dieu, notre Créateur bien aimé. On ne peut pas vivre en harmonie avec la création sans être en paix avec le Créateur, source et origine de toute chose.
Le Jubilé pour la Terre est un temps pour faire mémoire de la vocation originelle de la création à être communauté d’amour. Nous existons à travers les relations: avec Dieu créateur, avec les frères et sœurs et avec toutes les créatures qui habitent la même maison que nous.
Le Jubilé pour la Terre nous invite à penser de nouveau aux autres, spécialement aux pauvres et aux plus vulnérables. Nous sommes appelés à accueillir de nouveau le projet initial et aimant de Dieu pour la création comme un héritage commun.
Aujourd'hui a lieu la Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création. À partir de cette date, jusqu'au 4 octobre, nous célèbrerons avec nos frères chrétiens de différentes Églises et traditions le Jubilé pour la Terre. |
Je suis avec préoccupation les tensions dans la région de la Méditerranée orientale et j'appelle à un dialogue constructif et au respect du droit international afin de résoudre les conflits qui menacent la paix des peuples de cette région. Pour Pierre et les autres disciples - mais aussi pour nous! - la croix est un "scandale", alors que Jésus considère comme un "scandale" le fait de fuir la croix, ce qui signifierait se soustraire à la volonté du Père, à la mission qu'Il nous a confiée pour notre salut. Mettre le Mystère pascal au centre de la vie signifie ressentir de la compassion pour les plaies du Christ crucifié, présentes dans tant de victimes innocentes des guerres, de la violence, des injustices contre la vie, des désastres environnementaux, de la pauvreté. Fiez-vous au Seigneur et efforcez-vous d’entrer dans ses desseins, en acceptant que son salut puisse nous rejoindre par des voies différentes de celles que nous attendions. Dans notre cœur, nous devons toujours avoir une «sainte inquiétude» dans la recherche du vrai bien qui est Dieu. Aidons les autres à sentir la soif de Dieu. C’est Lui qui donne la paix et le bonheur à notre cœur. Si nous prenons soin des biens que le Créateur nous donne, si nous mettons en commun ce que nous possédons afin que personne ne manque de rien, alors nous pourrrons vraiment inspirer l'espérance pour générer un monde plus sain et plus juste. Après la crise, allons-nous continuer avec ce système économique d'injustice sociale et de mépris pour le soin de la création, de la maison commune ? Réfléchissons-y. La racine de toute erreur spirituelle est de se croire juste. Se croire juste, c'est laisser Dieu, l'unique juste, hors de la maison. Prier, c'est se laisser regarder par Dieu sans feindre, sans s'excuser, sans se justifier ; car c'est du diable que viennent l'opacité et le mensonge ; de Dieu nous viennent la lumière et la vérité. N'oublions pas les victimes du Coronavirus : tant de souffrance, tant de personnes qui ont perdu la vie, et tant de bénévoles, médecins, infirmières, religieuses, prêtres, qui ont également perdu la vie. Souvenons-nous des familles qui ont souffert à cause de cela. Dans l'Evangile du Jour, nous sentons que la question de Jésus: "Et vous, qui dites-vous que je suis?" est adressée à chacun de nous. Il s'agit de donner une réponse qui ne soit pas théorique, mais qui implique la foi, c'est-à-dire la vie, parce que la foi est vie! Dieu ne t’aime pas parce que tu penses juste et que tu te comportes bien ; il t’aime et c’est tout. Son amour est inconditionnel, il ne dépend pas de toi. Dieu n’a besoin d’être défendu par personne et ne veut pas que Son nom soit utilisé pour terroriser les gens. Je demande à tous de cesser d’instrumentaliser les religions pour inciter à la haine, à la violence, à l’extrémisme et au fanatisme aveugle. Parmi toutes les choses qui passent, le Seigneur veut nous rappeler celle qui restera pour toujours: l’amour, parce que “dieu est amour”. L’Esprit Saint nous fait grandir constamment dans la connaissance de Dieu, de façon à ce que nous puissions répandre son amour et sa vérité dans le monde. La réponse à la pandémie est double: Nous devons trouver un remède pour un petit virus qui met le monde entier à genoux, et nous devons soigner un grand virus, celui de l'injustice sociale. La richesse peut inciter à construire des murs. Jésus, au contraire, invite ses disciples à transformer biens et richesses en relations, parce que les personnes valent plus que les choses et comptent plus que les richesses qu'ils possèdent. Dans la vie, ce ne sont pas ceux qui débordent de richesse qui portent des fruits, mais ceux qui créent et débordent d’amitié, ceux qui vivent à travers les différentes "richesses", c'est-à-dire les différents dons que Dieu leur a donnés. Si nous nous présentons au Seigneur dans notre pauvreté, avec notre existence marquée par les larmes et les fatigues mais avec la confiance tenace de la Cananéenne (cf Mt 15,21-28) alors le Seigneur ne pourra qu’accueillir avec des yeux et un cœur paternels notre prière. Invoquons l'intercession de la "Mère de l'espérance" pour toutes les situations dans le monde qui ont la plus grande soif d'espérance, en particulier pour les populations du nord du Nigéria, victimes de violences et d'attaques terroristes. Avec Dieu, rien ne sera perdu ! Le but est atteint en Marie et nous avons sous nos yeux la raison pour laquelle nous marchons : non pas pour conquérir les choses d'ici-bas, qui disparaissent, mais la patrie là-haut, qui est pour toujours. L’espérance a besoin de patience. La patience de savoir que nous semons, mais c’est Dieu qui donne la croissance. Dieu attend que quand nous prions, nous nous souvenions aussi de celui qui ne pense pas comme nous, de celui qui nous a fermé la porte au nez, de celui à qui nous avons de la peine à pardonner. Seule la prière défait les chaînes, seule la prière aplanit la voie vers l’unité. Le coronavirus n’est pas l’unique maladie à combattre, mais la pandémie a porté à la lumière de plus amples pathologies sociales. L’une de celles-ci est la vision déformée de la personne, un regard qui ignore sa dignité et son caractère relationnel. Dieu ne nous choisit pas à cause de notre «excellence», mais plutôt parce que nous sommes petits et que nous nous sentons ainsi. Nous sommes nés avec une semence d’inquiétude, le souci de trouver la plénitude. Notre cœur, même sans le savoir, a soif de rencontre avec Dieu et Le cherche, souvent par des fausses routes. Quand notre inquiétude rencontre Jésus commence la vie de la grâce. Prions encore pour le Liban : qu'après la catastrophe, son identité paticulière, fruit de la rencontre de différentes cultures, avec l'aide de Dieu et la participation loyale de tous, puisse renaître libre et forte. Avoir la foi veut dire, au milieu de la tempête, garder le coeur vers Dieu, son amour, sa tendresse de Père. C'est ce que voulait enseigner Jésus à Pierre et aux disciples et aussi à nous aujourd'hui (Mt 14, 22-33). Nous avons tous besoin du Père qui nous tend la main. Le prier, L’invoquer, n’est pas une illusion; l’illusion serait de penser pouvoir s’en passer! La prière est l’âme de l’espérance. Les hommes et les femmes de prière portent des lueurs des lumières sur le visage, parce que même dans les jours les plus sombres, le soleil ne cesse pas de les illuminer. Aujourd'hui, au 75e anniversaire de l'explosion atomique à Hiroshima, rappelons-nous que les ressources utilisées pour la course aux armements pourraient et devraient au contraire être utilisées pour le développement intégral des peuples et la protection de l'environnement. Gardons toujours le regard fixé sur le splendide visage de Dieu, que nous contemplons dans le Christ transfiguré sur le Mont Thabor: c'est Lui la lumière qui illumine les évènements de chaque jour. Dans les prochaines semaines, je vous invite à affronter ensemble les questions pressantes soulevées par la pandémie, surtout les maladies sociales. Et nous le ferons à la lumière de l'Évangile, des vertus théologales, et des principes de la doctrine sociale de l'Église. Prions pour les victimes des explosions à Beyrouth et pour leurs proches; et prions pour le Liban, afin qu'avec l'engagement de toutes ses composantes sociales, politiques et religieuses, il puisse affronter ce moment si tragique et douloureux. Chers frères prêtres, demandons au Seigneur d'être des hommes qui témoignent avec leur vie de la compassion et de la miséricorde que seul Jésus peut nous donne. Regardons les "saints d'à côté" qui, avec simplicité, répondent au mal par le bien, qui ont le courage d'aimer leurs ennemis et qui prient pour eux. Il est important de remettre au centre le pardon de Dieu. Il génère le paradis en nous et autour de nous ! Par le geste de la multiplication des pains (Mt 14,13-21), Jésus souhaite éduquer ses amis d'hier et d'aujourd'hui à la logique de Dieu: la logique de s'occuper de l'autre. |
Saint Ignace nous apprend l'humilité, qui nous rend conscients que ce n'est pas nous qui construisons le Royaume de Dieu, mais que la grâce du Seigneur agit en nous, fragiles vases d'argile dans lesquels il y a un trésor immense que nous portons et que nous communiquons L’amitié est un cadeau de la vie et un don de Dieu. Les amis fidèles qui sont à nos côtés dans les moments difficiles sont un reflet de l'affection du Seigneur, de sa consolation et de sa présence aimante. La traite des personnes continue à être une blessure dans le corps de l'humanité contemporaine. Je remercie de tout cœur ceux qui œuvrent en faveur des victimes innocentes de cette marchandisation de la personne humaine. Il reste encore beaucoup à faire! Les hommes et les femmes qui prient savent que l'espérance est plus forte que le découragement. Ils croient que l'amour est plus fort que la mort, et qu'il triomphera un jour, même si c'est dans des temps et des modes que nous ne connaissons pas. Quand quelqu'un nous rend un service, nous ne devons pas penser que tout nous soit dû. La gratitude, la reconnaissance est avant tout un signe de bonne éducation, mais c'est également un signe distinctif du chrétien. C'est un signe simple mais authentique du royaume de Dieu. En mémoire des saints Joachim et Anne, les "grands-parents" de Jésus, je voudrais inviter les jeunes à faire un geste de tendresse envers les personnes âgées, en particulier les plus seules, dans les maisons et résidences. Chers jeunes, chacun de ces aînés est votre grand-père! Le Royaume des Cieux est le contraire des choses superflues que le monde offre, c'est le contraire d'une vie banale: c'est un trésor qui renouvelle la vie tous les jours et la dilate vers des horizons plus vastes. Le vrai pèlerin est capable d’aller au pas de la personne la plus lente. Et Jésus est capable de cela. Jésus est notre compagnon de pèlerinage. Il n’accélère pas le rythme, respecte notre situation. Il est le Seigneur de la patience. La prophétie naît lorsqu’on se laisse provoquer par Dieu: non pas quand on gère sa tranquillité et qu’on contrôle tout. Quand l'amour envers les parents et les enfants est animé et purifié par l'amour du Seigneur, alors il devient pleinement fécond et produit de bons fruits dans la famille elle-même et au-delà. Dans la parabole du bon grain et de l'ivraie de l'Évangile du Jour (Mt 13,24-43), Jésus nous fait connaître la patience de Dieu, ouvrant notre cœur à l'espérance. Notre Dame du Mont Carmel, Mère, aide-nous à conserver des mains innocentes et un cœur pur, à ne pas mentir et à ne pas médire sur notre prochain. Nous pourrons ainsi gravir la montagne du Seigneur et obtenir sa bénédiction, sa justice et son salut. Lors du Jugement, nous ne serons pas jugés sur nos idées, mais sur la compassion dont nous aurons fait preuve. En ce Dimanche de la Mer, confions à Marie, Étoile de la mer, les marins, les pêcheurs et leurs familles, qui, avec sacrifice, même durant le confinement, ont continué à travailler pour nous fournir ce dont nous avons besoin L'Évangile du jour (Mt 13,1-23) rappelle que la Parole de Dieu est une semence féconde que Dieu propage avec générosité. Si nous le voulons, nous pouvons devenir une terre fertile et cultivée avec soin, pour faire mûrir la semence de la Parole. La faire fructifier dépend de nous. Saint Benoit, saint patron de l'Europe, montre aujourd'hui à nous chrétiens comment une espérance heureuse naît toujours de la foi, capable de changer le monde. La foi est missionnaire ou ce n'est pas la foi. La foi te porte toujours à sortir de toi. Elle doit être transmise. Non pour convaincre mais pour offrir un trésor. Prions le Seigneur qu'Il nous aide à vivre notre foi ainsi: portes ouvertes et transparente. En l'anniversaire de ma visite à Lampedusa, prions pour que nous puissions découvrir le visage de Jésus en ceux qui sont contraints à fuir leur terre à cause de tant d'injustices, qui frappent encore le monde. La foi nous fait marcher avec Jésus sur les routes du monde, dans la certitude que la puissance de son Esprit fera plier les forces du mal, les soumettant à la domination de l'amour de Dieu. Les Nations unies ont demandé un cessez-le-feu global et immédiat pour affronter la Covid-19 et fournir de l’assistance humanitaire. J'espère que cette résolution sera appliquée dès que possible pour le bien de ceux qui souffrent et deviendra un premier pas vers un futur de paix. Dans l'Évangile du jour (Mt 11, 25-30), Jésus loue le Père, parce qu'il a tenu cachés les secrets de son Royaume "aux sages et aux savants" et il les a révélés aux "tout-petits", c'est-à-dire à ceux qui ont besoin de Lui et qui attendent tout de Lui. En certains lieux, se développent des coopératives pour l’exploitation d’énergies renouvelables, qui permettent l’autosuffisance locale. Elles peuvent faire la différence dans la lutte contre le changement climatique, grâce un sens communautaire fort et à l’amour pour sa terre. La joie du chrétien jaillit de l'écoute et de l'accueil de la Bonne Nouvelle de la mort et de la résurrection de Jésus. Celui qui croit en cette annonce sait que notre vie surgit de l'amour de Dieu le Père. Le mal ne donne jamais la paix, il suscite d’abord de la frénésie et ensuite il laisse de l’amertume. La voix de Dieu, en revanche, ne promet jamais la joie au rabais: elle nous invite à dépasser notre moi pour trouver le vrai bien, la paix. |
Aujourd’hui nous faisons mémoire des premiers martyrs de l’Église de Rome. Ceux-ci nous confient un héritage à garder et imiter: l’Évangile de l’amour et de la miséricorde. Les martyrs chrétiens de tous les temps sont des hommes et des femmes de paix, malgré les persécutions. Aujourd’hui se tient la 4e conférence de l’Union Européenne et de l’ONU pour «soutenir le futur de la Syrie et de la région». Prions pour cette rencontre, pour que soit à la première place le bien des peuples, qui ont besoin de nourriture, de soins médicaux, d’écoles, de travail. Aujourd'hui, nous nous unissons au Patriarcat œcuménique de Constantinople. Pierre et André étaient frères et nous échangeons, lorsque cela est possible, des visites fraternelles, pour marcher ensemble vers le but que le Seigneur nous montre : la pleine unité. Le fier Saul est devenu Paul, ce qui signifie "petit". Le Seigneur l'a secoué : il lui a fait abandonner sa présomption d'homme religieux et bon, pour en faire son instrument. Tout comme le Seigneur a transformé Simon en Pierre, il appelle chacun de nous à devenir des pierres vivantes avec lesquelles construire une Église et une humanité renouvelées. En la fête de Pierre et de Paul, je voudrais partager avec vous deux mots clés : unité et prophétie. Le Seigneur demande à chacun de nous : "Veux-tu être un constructeur d'unité ? Veux-tu être un prophète de mon ciel sur terre ?". Trouvons le courage de dire : "Oui, je le veux ! J'appelle à la prière pour le peuple du Yémen, en particulier les enfants, qui souffrent en raison de la très grave crise humanitaire. Ainsi que pour les personnes touchées par les graves inondations en Ukraine occidentale. La gratitude généreuse de Dieu le Père tient compte aussi du plus petit geste d'amour et de service rendu aux frères. Jésus nous l'enseigne dans l'Évangile du jour Jésus dit à ses disciples: "Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi" (Mt 10, 38). Il n'y a pas de véritable amour sans croix. Portée avec Jésus, la croix ne fait pas peur, parce qu'Il est toujours à nos côtés pour nous soutenir. Si tu cherches un sens à ta vie mais que tu ne le trouves pas, tu te perds avec des "substituts de l'amour", comme la richesse, la carrière, le plaisir, ou une certaine dépendance. Laisse-toi regarder par Jésus et tu découvriras que tu as toujours été aimé. Seul celui qui regarde avec le cœur voit bien, car il sait «voir au-dedans»: la personne au-delà de ses erreurs, le frère au-delà de ses fragilités, l’espérance dans les difficultés, Dieu en tous. Repartons des innombrables témoignages d’amour généreux et gratuit qui nous ont appris combien nous avons besoin de proximité, de soin, de sacrifice pour alimenter la fraternité et la coexistence civile. De cette manière, nous sortirons de cette crise plus forts La prière naît de la conviction que la vie n'est pas quelque chose qui nous glisse dessus, mais un mystère stupéfiant, qui provoque en nous la poésie, la musique, la gratitude, la louange, ou bien la lamentation, la supplication. La naissance de saint Jean Baptiste, de parents déjà âgés, nous apprend que Dieu ne dépend pas de nos logiques et de nos capacités humaines limitées. Il faut apprendre à faire confiance et à se taire face au mystère de Dieu, et à contempler son œuvre avec humilité et silence. Dieu nous a créés pour la communion, pour la fraternité, et maintenant plus que jamais, la prétention à placer l’individualisme à la base de la société s’est montrée illusoire. Mais soyons attentifs! Une fois l’urgence passée, il est facile de retomber dans cette illusion. La Parole de Dieu nous a été donnée comme une Parole de vie, qui transforme, qui renouvelle, qui ne juge pas pour condamner, mais qui guérit et qui a pour but le pardon. Une Parole qui est lumière sur nos pas! Dans l'Évangile de ce dimanche (Mt 10, 26-33), Jésus nous invite à ne pas avoir peur, à être forts et confiants face aux défis de la vie, car même si nous affrontons des dangers, notre vie est fermement entre les mains de Dieu, qui nous aime et nous protège. Chers jeunes, demandons la grâce d'un cœur nouveau par l'intercession de Saint Louis de Gonzague, un jeune homme courageux qui n'a jamais reculé au service des autres, au point de donner sa vie pour soigner les malades de l'épidémie de peste. Que le Seigneur change nos cœurs! Chers médecins et infirmières, le monde a pu constater le bien que vous avez fait dans cette grande épreuve. Même épuisés, vous avez continué à travailler avec professionnalisme et abnégation. Et cela génère de l'espoir. Je vous adresse mon estime et mes sincères remerciements ! Dans les réfugiés et les personnes déplacées, Jésus est présent, forcé, comme au temps d'Hérode, de fuir pour se sauver. Dans leurs visages, nous sommes appelés à reconnaître le visage du Christ qui nous interpelle (Mt 25, 31-46). Je vous invite à prier pour les prêtres, pour qu’à travers votre prière, le Seigneur les fortifie dans leur vocation, les conforte dans leur ministère, et pour qu’ils soient toujours les ministres de la Joie de l’Évangile pour tous les peuples. Aujourd’hui, Journée pour l’élimination de la violence sexuelle dans les conflits, rappelons-nous que la femme porte en elle la garde de la vie, la communion avec tous, le soin de tous. De la façon dont nous traitons le corps de la femme, nous comprenons notre niveau d’humanité. Le Seigneur nous regarde toujours avec miséricorde. N’ayons pas peur de nous approcher de lui ! Il a un cœur miséricordieux ! Si nous lui montrons nos blessures intérieures, nos péchés, Il nous pardonne toujours. Il est pure miséricorde ! Allons vers Jésus ! Le Seigneur ne peut pas entrer dans des cœurs durs et idéologiques. Le Seigneur entre dans des cœurs semblables au Sien: des cœurs ouverts et compatissants. Prier signifie intercéder pour le monde, en rappelant que celui-ci, malgré toutes ses fragilités, appartient toujours à Dieu Le Seigneur nous exhorte à nous souvenir, à réparer, à reconstruire, et à le faire ensemble, sans jamais oublier ceux qui souffrent Notre principe d’unité est l'Esprit Saint. Il rappelle que nous sommes avant tout enfants aimés de Dieu; il vient à nous, avec toutes nos diversités et nos misères, pour nous dire que nous avons un seul Seigneur, Jésus, un seul Père, et que pour cela nous sommes frères et sœurs! La pandémie de covid19 a révélé que nos sociétés ne sont pas assez organisées pour laisser une juste place aux personnes âgées, en respectant leur dignité et leur fragilité. Quand on ne prend pas soin des personnes âgées, il n’y a pas de futur pour les jeunes La Journée Mondiale des donneurs de sang est l'occasion de stimuler la société afin qu'elle soit plus solidaire. J'exprime ma gratitude à tous ceux qui accomplissent cet acte simple mais très important d’aide au prochain. J'exhorte les organismes internationaux et ceux qui ont des responsabilités politiques et militaires à chercher une voie menant à la paix en Libye. Je prie pour les migrants, réfugiés et personnes déplacées invitant la communauté internationale à prendre à cœur leur condition. Jésus, dans l’Eucharistie, se fait proche de nous: nous ne laissons pas seuls ceux qui ont faim de nourriture et dignité, qui ne travaillent pas ou ont de la peine à aller de l’avant. On a besoin d’une proximité réelle, de véritables chaînes de solidarité. Le Seigneur, en s’offrant à nous tout simplement comme le pain, nous invite à ne pas gaspiller la vie en suivant mille choses inutiles qui créent des dépendances et laissent un vide à l’intérieur. L’Eucharistie éteint en nous la faim des choses et allume le désir de servir. Le Seigneur sait que le mal et les péchés ne sont pas notre identité; ce sont des infections. Et il vient pour les soigner avec l’Eucharistie, qui contient les anticorps pour notre mémoire malade de négativité. Avec Jésus nous pouvons nous immuniser contre la tristesse. Dieu sait combien notre mémoire est fragile, et pour nous Il a accompli une chose inédite: Il nous a laissé un mémorial. Il nous a laissé un Pain dans lequel Il se trouve, vivant et vrai, avec toute la saveur de son amour. Demandons la grâce d'aller à la rencontre de chacun en le regardant comme un frère et de ne regarder personne comme un ennemi. « Tends ta main au pauvre » (Si 7, 32). La sagesse antique a fait de ces mots comme un code sacré à suivre dans la vie. Si nous puisons la miséricorde, le pardon et la tendresse de Dieu du Coeur de Jésus, alors notre coeur, peu à peu, deviendra plus patient, plus généreux, plus miséricordieux. De nombreux enfants sont contraints d'exercer des métiers inadaptés à leur âge, qui les privent de leur enfance et met en danger leur développement intégral. J'appelle les institutions à faire tout leur possible pour protéger les enfants. Jésus accueille les pécheurs et mange avec eux. C'est ce qui nous arrive, dans chaque messe, dans chaque église : Jésus est heureux de nous accueillir à sa table, où il s'offre pour nous. Pour sortir de la spirale de la violence, il existe deux réponses chrétiennes : la prière et le don de soi. Les Béatitudes nous enseigne que Dieu, pour se donner à nous, choisit souvent des parcours impensables, ceux de nos limites, de nos larmes, de nos défaites. Dans beaucoup de pays la Covid19 fait encore de nombreuses victimes. Je souhaite exprimer ma proximité avec ces populations, les malades et leur famille, et avec tous ceux qui en prennent soin. La fête de la Sainte Trinité nous invite à nous laisser fasciner par la beauté de Dieu; beauté, bonté et vérité inépuisables. Mais aussi humble, proche, qui s'est faite chair pour entrer dans notre histoire, pour que chacun puisse la rencontrer et avoir la vie éternelle. L’Esprit Saint nous aime et connaît la place de chacun dans l’ensemble : pour Lui, nous ne sommes pas des confettis emportés par le vent, mais des pièces irremplaçables de sa mosaïque. Le Cœur du Christ est si grand qu'il veut tous nous accueillir dans la révolution de la tendresse. Tout est lié: le soin authentique de notre vie même et de nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice et de la fidélité envers les autres. Il est important de rassembler les capacités scientifiques, d’une manière transparente et désintéressée, pour garantir l’accès universel aux technologies essentielles qui permettent à chaque personne, en toute partie du monde, de recevoir des soins médicaux. Apprenons d'Abraham à prier avec foi : écouter, marcher, dialoguer jusqu'à discuter, mais toujours prêts à accepter la parole de Dieu et à la mettre en pratique. Nous ne pouvons tolérer ou fermer les yeux sur aucune forme de racisme ou d'exclusion. Dans le même temps, nous devons reconnaître que la violence est autodestructrice. La violence ne sert à rien. Prions pour la réconciliation et la paix. Nous avons tant besoin de la lumière et de la puissance de l’Esprit Saint ! L’Église en a besoin pour marcher ensemble et courageusement, en témoignant de l'Évangile. Et toute la famille humaine en a besoin pour sortir de cette crise plus unie et non plus divisée. Invoquons l'Esprit Saint pour qu’il donne lumière et force à l'Église et à la société en Amazonie durement éprouvée par la pandémie. Je prie pour les plus pauvres de cette chère région et du monde et lance un appel afin que personne ne manque d’assistance sanitaire. Une Église qui est mère marche sur la voie de la tendresse et de la compassion. Celui qui est fils de l'Église est une personne douce, tendre, souriante, pleine d'amour. Que l'Esprit Saint nous donne la certitude de ne pas être seuls, mais soutenus par Dieu. Très chers, ce que nous avons reçu, nous devons le donner: nous sommes appelés à diffuser la consolation de l'Esprit, la proximité de Dieu. |
Je voudrais tant que, comme chrétiens, nous soyons encore plus, et plus ensemble, témoins de miséricorde pour une humanité durement éprouvée. Demandons à l'Esprit le don de l'unité car nous ne répandrons la fraternité que si, entre nous, nous vivrons ensemble comme des frères. La mission est une réponse, libre et consciente, à l’appel de Dieu. Mais cet appel, nous ne pouvons le percevoir que lorsque nous vivons une relation personnelle d’amour avec Jésus vivant dans son Eglise. Regardons l’Eglise comme fait l’Esprit Saint, non pas comme fait le monde. Le monde nous voit de droite et de gauche ; l’Esprit nous voit à partir du Père et de Jésus. Le monde voit des conservateurs et des progressistes ; l’Esprit voit des enfants de Dieu. Viens, Esprit Saint: toi qui es harmonie, fais de nous des bâtisseurs d’unité ; toi qui te donnes toujours, donne-nous le courage de sortir de nous-mêmes, de nous aimer et de nous aider, pour devenir une unique famille. Amen. Esprit Saint, mémoire de Dieu, ravive en nous le souvenir du don reçu. Libère-nous de la paralysie de l’égoïsme et allume en nous le désir de servir, de faire du bien. Des grandes épreuves de l'humanité, et parmi celles-ci la pandémie, on sort meilleurs ou pires. On n'en sort pas pareils. Et c'est pour cela qu'aujourd'hui nous nous ouvrons à l'Esprit Saint afin que ce soit Lui qui change notre cœur et nous aide à en sortir meilleurs. Nous avons besoin que l'Esprit Saint nous donne des yeux nouveaux, qu'il ouvre notre esprit et notre cœur pour affronter le moment présent et le futur avec la leçon apprise: nous sommes une seule humanité. Personne ne se sauve tout seul. Personne. La foi nous permet une imagination réaliste et créative, capable d'abandonner la logique de la répétition, de la substitution ou de la conservation; elle nous invite à instaurer un temps toujours nouveau: le temps du Seigneur. Chers frères prêtres, toutes ces choses auxquelles j'ai pensé et que j'ai ressenties durant ce temps de pandémie, je veux les partager fraternellement avec vous, pour qu'elles nous aident dans le chemin de la louange et du service aux frères. L'Esprit Saint nous fait prendre notre envol, il nous ouvre le merveilleux destin pour lequel nous sommes nés et nous nourrit d'une espérance vivante. Demandons-lui de venir à nous, et il s'approchera. Quand nous invitons l'Esprit Saint dans nos blessures, il enduit les mauvais souvenirs du baume de l'espérance, car l'Esprit est le reconstructeur de l'espérance. La prière nous libère des instincts de violence, elle est un regard tourné vers Dieu pour qu’il prenne soin du cœur de l’homme. Que l’Esprit Saint nous transforme en une Église-mère de miséricorde, une «mère au cœur ouvert» pour tous. Jésus a pris sur Lui notre humanité pour la porter au-delà de la mort, dans un lieu nouveau, au Ciel, pour que là où Il est, nous soyons nous aussi. Il y a aujourd'hui 25 ans (25 mai) St. Jean Paul II signait la Lettre Encyclique Ut unum sint. En cet anniversaire, je rends grâce au Seigneur pour le chemin qu’il nous a permis de parcourir en tant que chrétiens dans la recherche de la pleine communion. Dieu d’amour, montre-nous notre place dans ce monde comme instruments de ton affection pour tous les êtres de cette terre, parce qu’aucun n’est oublié de toi. Loué sois-tu. Confions à Marie Auxiliatrice tous ceux qui en ces temps difficiles travaillent pour la paix, pour le dialogue entre les nations, pour le service des pauvres, pour la protection de la création et pour la victoire de l’humanité sur toute maladie du corps, du cœur et de l’âme. Confions à la conduite et à la protection de notre Mère Céleste nos frères et sœurs catholiques de Chine, pour qu’ils soient forts dans la foi et fermes dans l’union fraternelle, de joyeux témoins et promoteurs de charité et d’espérance. La fête de l’Ascension nous dit que Jésus est monté au Ciel pour demeurer glorieux à la droite du Père, et, dans le même temps, Il est encore et toujours parmi nous: c’est de là que viennent notre force, notre persévérance et notre joie. La connaissance de Dieu se transmet avant tout en racontant, de génération en génération, comment il continue à être présent. Le Dieu de la vie se communique en racontant la vie. Une écologie intégrale implique de consacrer un peu de temps à retrouver l’harmonie sereine avec la création, à réfléchir sur notre style de vie et sur nos idéaux, à contempler le Créateur, qui vit parmi nous et dans ce qui nous entoure. La préservation de la nature fait partie d’un style de vie qui implique une capacité de cohabitation et de communion. Jésus nous a rappelé que nous avons Dieu comme Père commun, ce qui fait de nous des frères. Les hommes et les femmes de prière cultive les vérités fondamentales: ils répètent à tous que cette vie, malgré toutes ses fatigues, ses épreuves et ses jours difficiles, est remplie d'une grâce dont il faut s'émerveiller. Il faut donc toujours la défendre et la protéger. Chaque année, disparaissent des milliers d’espèces végétales et animales que nous ne pourrons plus connaître, que nos enfants ne pourront pas voir. À cause de nous, elles ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence. Nous n’en avons pas le droit. Recevoir la joie de l'Esprit est une grâce. Elle est la seule force que nous puissions avoir pour prêcher l'Évangile, pour professer la foi au Seigneur. La foi, c'est témoigner de la joie que le Seigneur nous donne. Une telle joie, personne ne peut se la donner à soi-même. La joie d'annoncer l'Évangile brille toujours sur fond d’une mémoire reconnaissante. Le fait de se mettre “en état de mission” est un reflet de la gratitude. C'est la réponse de celui qui par gratitude se rend docile à l'Esprit, et donc est libre. Si l’on suit Jésus, heureux d'être attiré par Lui, les autres le remarquent. Et ils peuvent s’en étonner. La joie qui transparaît chez ceux qui sont attirés par le Christ et par son Esprit, voilà ce qui peut rendre féconde et fructueuse chaque initiative missionnaire. Avant de quitter ses disciples, Jésus leur a dit qu'il leur enverrait l'Esprit, le Consolateur. Ainsi, il a confié aussi à l'Esprit l'œuvre apostolique de l'Église, tout au long de l'histoire, jusqu'à son retour. Cette vie est le cadeau que Dieu nous a fait, et elle est trop brève pour la consumer dans la tristesse. Louons Dieu, en étant simplement contents d'exister. Nous sommes les enfants du grand Roi, capables de lire sa signature dans toute la Création. Plus la personne humaine grandit, plus elle mûrit et plus elle se sanctifie à mesure qu’elle entre en relation, quand elle sort d’elle-même pour vivre en communion avec Dieu, avec les autres et avec toutes les créatures. Même si les préoccupations de la vie, avec toutes ses amertumes, risquent parfois d'étouffer en nous le don de la prière, la contemplation d'un ciel étoilé, d'un coucher de soleil, d'une fleur, peut suffire pour rallumer l'étincelle du remerciement. Quand nous prenons conscience du reflet de Dieu qui se trouve dans tout ce qui existe, le cœur expérimente le désir d’adorer le Seigneur pour toutes ses créatures, et avec elles. Si, comme le cristal, nous sommes transparents face au Seigneur, sa lumière, la lumière de la miséricorde, brille en nous, et à travers nous, dans le monde. Tous, nous pouvons collaborer comme instruments de Dieu pour la sauvegarde de la création, chacun selon sa culture, son expérience, ses initiatives et ses capacités. Aujourd’hui nous nous rappelons la grande foi et l’exemple de Saint JeanPaul II nous sentons retentir son appel à ouvrir toutes grandes les portes au Christ, à ne pas avoir peur. Nous suivons les traces des géants qui nous ont précédés: nous ne sommes jamais seuls! Il y a 100 ans (le 18 mai 1920), le Seigneur a visité son peuple. Il a envoyé un pasteur. Saint Jean Paul II a été notre pasteur par la prière, la proximité avec le peuple, l’amour de la justice qui va toujours de pair avec la miséricorde. Demain, nous célèbrerons le centenaire de la naissance de Jean-Paul II. Nous nous souvenons de lui avec tant d'affection et de reconnaissance. À 7h00, je célébrerai la Sainte Messe, diffusée dans le monde entier, sur l'autel où repose sa dépouille. J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse, parce que le défi environnemental, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. Aujourd'hui, nous vivons dans une société avec le sentiment d'être orphelin, parce que manque le Père. Demandons à l'Esprit Saint la grâce de retrouver le Père, car c'est le Père qui donne sens à toute la vie et fait que les hommes soient une famille. Aujourd'hui, prions ensemble pour les personnes qui nettoient les hôpitaux, les rues, qui vident les poubelles, qui font le tour des maisons pour enlever les ordures: un travail que personne ne voit, mais qui est nécessaire pour survivre. Que le Seigneur les bénisse. Prenons soin de la création, don de notre bon Dieu créateur. Célébrons ensemble la Semaine Laudato si'. Qu'est-ce que l'esprit du monde dont parle Jésus (Jn 15,18-21)? C'est une manière de vivre, une culture de l'éphémère qui ne connaît pas la fidélité. Demandons à l'Esprit Saint la grâce de discerner ce qu'est la mondanité et ce qu'est l'Évangile. Prions aujourd'hui pour les personnes qui s'occupent d'enterrer les défunts de cette pandémie, risquant aussi d'être contaminées. Enterrer les défunts est une des œuvres de miséricorde. À la lumière des événements tragiques qui ont marqué 2020, j'étends ce Message pour la Journée du Migrant et du Réfugié, dédié aux déplacés internes, à tous ceux qui vivent des expériences de précarité et de marginalisation à cause du Covid-19. La perfection de la route pour suivre Jésus n'est pas la rigidité, qui cause des tourments, mais l'esprit de la liberté évangélique qui mène à la joie. C'est aujourd'hui la Journée mondiale de la famille (15 mai) prions pour les familles pour qu'y grandisse l'Esprit du Seigneur, l'esprit d'amour, de respect et de liberté. Que Dieu ait pitié de nous et arrête cette tragédie, cette pandémie et les autres pandémies aussi : celle de la faim, celle de la guerre, celle des enfants sans éducation. Et nous demandons cela comme frères, tous ensemble. Nous tous, frères et soeurs de chaque tradition religieuse, nous nous unissons aujourd'hui à la journée de prière et de jeûne, de pénitence organisée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine. La prière appartient à tous: aux hommes de toute religion, et probablement aussi à ceux qui n'en professent aucune. La prière naît dans le secret de nous-mêmes, dans ce lieu intérieur que les auteurs spirituels appellent "cœur". Mère du Seigneur, Vierge Marie, Reine du Rosaire, montre-nous la force de ton manteau protecteur. L'espérance et la paix dont nous avons tellement besoin viendront de tes bras. «Demeurez en moi et moi en vous.» Cette façon de "demeurer" est active et réciproque. «Moi je suis la vigne, et vous les sarments.» (Jn 15,5). Nous, les sarments, nous avons besoin de la sève, et la vigne a besoin des fruits du témoignage. Nous célébrons aujourd’hui (12 mai) la journée des infirmières. C’est plus qu’une profession, c’est une vocation. En ce temps de pandémie, ils ont donné un exemple d’héroïsme et certains ont donné leur vie. Prions ensemble pour les infirmières et les infirmiers. La paix que donne le monde isole des autres, c’est un bien-être qui anesthésie. Elle est passagère et stérile. La paix du Seigneur est définitive, féconde et joyeuse. Elle fait aller vers les autres, elle est pleine d’espérance et regarde vers le Ciel. Je souhaite vous rappeler que le 14 mai, les croyants de toutes les religions sont invités à s’unir spirituellement pour une journée de prière, de jeûne et d’œuvres de charité, pour prier Dieu d’aider l’humanité à surmonter la pandémie. Que fait l’Esprit-Saint en nous? Il nous rappelle tout ce que Jésus a dit, Il nous aide à grandir dans la compréhension de la foi; il nous accompagne et nous soutient dans le discernement, Il nous éclaire dans les petites et les grandes décisions de la vie. En cette période, beaucoup de personnes ont perdu leur travail. Prions pour nos frères et sœurs qui souffrent du manque de travail. Aujourd’hui, dans tant de pays, on célèbre la fête des mères. Je veux évoquer ici avec gratitude et affection toutes les mamans, en le confiant à la protection de Marie, notre Mère céleste. Souvenons-nous aussi des mamans qui nous accompagnent du Ciel. Dans l'Evangile du jour (Jn 14,1-12), Jésus nous indique deux remèdes pour les troubles du coeur. D’abord, ne pas compter sur nous-mêmes, mais avoir foi en Lui. Ensuite, se rappeler que nous sommes de passage et que Jésus nous a reservé une place au Ciel. Pour prier, il faut du courage. Prier, c’est aller avec Jésus au Père qui te donnera tout. L’Église avance avec ce courage de la prière, car l’Esprit Saint nous enseigne que nous faisons peu. C’est Dieu qui “fait les choses” dans l’Église À l'occasion du 70e anniversaire de la déclaration Schuman, j'espère qu'elle continuera à inspirer les responsables de l'Union européenne qui sont appelés à faire face aux conséquences sociales et économiques de la pandémie dans un esprit d'harmonie et de coopération. L'Eglise se situe entre les consolations de Dieu et les persécutions du monde. L'Esprit Saint fait l'harmonie de l'Eglise. Le mauvais esprit détruit. Nous sommes attentifs à ne pas mettre notre confiance dans les pouvoirs temporels, mais en Jésus-Christ et en l'Esprit Saint. Le jour de la commémoration de Sainte Louise de Marillac nous prions ensemble pour les religieuses vincentiennes qui travaillent ici, à Sainte Marthe, depuis presque 100 ans. Aujourd'hui au sanctuaire de Pompéi, s'élève l'intense prière de la Supplique à Notre Dame du Rosaire. Prions ensemble, afin que par l'intercession de la Sainte Vierge, le Seigneur accorde miséricorde et paix à l'Église et au monde entier. Le Seigneur console avec proximité: il parle peu mais il est proche. Avec vérité: il ne trompe pas. Avec espérance: "que votre coeur ne se trouble pas". La consolation du Seigneur est proche, véridique et nous ouvre les portes de l'espérance. Aujourd'hui on célèbre la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge. Prions ensemble pour les personnes qui travaillent dans ces associations : que le Seigneur bénisse leur travail qui fait tant de bien. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve: Christ est ressuscité et vit à nos côtés. Etre chrétien, c'est appartenir à un peuple choisi librement par Dieu, c'est avoir en mémoire tous ceux qui nous ont précédé sur le chemin du salut. Demandons au Seigneur la conscience d'appartenir au peuple de Dieu, qui dans sa totalité a le parfum de la foi. Je voudrais demander au Seigneur qu'il bénisse les artistes. Ils nous font comprendre ce qu'est la beauté, et sans la beauté, on ne peut pas comprendre l'Évangile. Prions encore une fois pour les artistes. La prière est la respiration de la foi, elle est comme un cri qui sort du coeur de celui qui croit et se confie en Dieu. La foi, c'est avoir deux mains levées, une voix qui crie pour implorer le don du salut. Ce n'est pas facile de vivre dans la lumière. La lumière fait voir tant de mauvaises choses en nous: les vices, l'arrogance, l'esprit mondain. Mais Jésus nous dit: "aie courage, laisse-toi illuminer, car moi, je te sauve". N'ayons pas peur de la lumière de Jésus! Prions ensemble pour les hommes et les femmes qui travaillent dans les moyens de communication. En ce temps de pandémie ils risquent beaucoup et il y a tant de travail. Que le Seigneur les aide toujours dans ce travail de transmission de la vérité. Il y a des attitudes qui ne permettent pas d'avancer dans la connaissance du Seigneur: les richesses, l'acédie, la rigidité, le cléricalisme, la mondanité... Il manque la liberté et on ne peut pas suivre Jésus sans la liberté. Prions aujourd'hui pour les défunts qui sont morts de la pandémie. Ils sont morts seuls, sans la caresse de leurs êtres chers, beaucoup n'ont même pas eu de funérailles. Que le Seigneur les accueille dans la gloire. J'ai accueilli la proposition du Haut Comité pour la Fraternité Humaine afin que, le 14 mai, les croyants de toutes les religions s'unissent spirituellement dans une journée de prière et de jeûne, pour implorer Dieu d'aider l'humanité à surmonter le coronavirus Il y a des idées qui provoquent des divisions, mais l'idée de l'Esprit Saint est plus importante. Que le Seigneur nous libère des divisions et nous aide à comprendre ce grand mystère de Jésus qui est le pasteur de tous. En Lui, nous sommes tous frères. En ce temps de quarantaine, il y a dans les familles beaucoup de créativité, mais aussi, parfois, la violence domestique. Prions ensemble pour les familles, pour qu'elles continuent cette quarantaine en paix, avec créativité et patience. Dans la crise actuelle, nous avons besoin d'un journalisme libre au service de tous, en particulier de ceux qui n'ont pas voix au chapitre ; un journalisme qui s'engage dans la recherche de la vérité et qui ouvre des voies de communion et de paix. Prions ensemble aujourd'hui pour les vocations, en demandant au Seigneur le don d'avoir de bons travailleurs pour son Royaume, avec un coeur et des mains disponibles pour son amour. Prions ensemble pour tant de pasteurs qui donnent leur vie pour les fidèles. Je pense aux prêtres et à d'autres pasteurs qui veillent au bien du peuple : les médecins. Que l'exemple de ces pasteurs nous aide à prendre soin du saint peuple fidèle à Dieu. Le dimanche du Bon Pasteur est un beau dimanche, c'est un dimanche de paix, de douceur, de tendresse, parce que notre Pasteur prend soin de nous. "Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien." (Sal 22) Saisissons ce moment de la pandémie comme un essai pour préparer l’avenir de tous. Parce que sans une vision d’ensemble, il n’y aura de futur pour personne. La crise est un moment de choix. Cette pandémie est un moment de crise sociale. Comment réagir ? Avec la persévérance, le silence, la fidélité à Dieu, aux décisions prises avant. Le moment de crise est comme passer par le feu pour devenir forts. Prions ensemble pour les gouvernants qui ont la responsabilité de prendre soin de leurs peuples,afin que le Seigneur leur donne la force et qu'ils comprennent que, dans les moments de crise, ils doivent être unis pour le bien du peuple, car l'unité est plus grande que le conflit. Rédecouvrons la beauté de prier le chapelet chez soi au mois de mai ! À la fin, nous pouvons réciter une prière demandant l'intercession de la Vierge pour que le Seigneur nous libère de cette pandémie et que la vie puisse reprendre son cours sereinement. Le mot "travail" est ce que la Bible utilise pour décrire cette activité de Dieu : "Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite." (Gen 2.2). Dieu a donné cette activité à l'homme. Le travail est la vocation de l'homme. Aujourd'hui, fête de saint Joseph travailleur, et fête aussi des travailleurs, prions ensemble pour tous les travailleurs, pour que le travail ne manque à personne et que tous soient justement payés et puissent jouir de la dignité du travail et de la beauté du repos. |
Le christianisme n’est pas seulement une doctrine, une manière de se comporter, une culture. Oui, c’est tout cela, mais le noyau du christianisme est une rencontre avec Jésus. Une personne est chrétienne parce qu’elle a rencontré Jésus-Christ et s’est laissée rencontrer par Lui. Notre témoignage ouvre les portes aux gens. Notre prière ouvre les portes au coeur du Père. Demandons au Seigneur de vivre notre travail avec le témoignage et la prière pourque le Père puisse attirer les gens vers Jésus. Prions ensemble aujourd'hui pour les défunts, ceux qui sont morts de la pandémie ; spécialement pour les défunts "anonymes". La pauvreté en esprit, les pleurs, la douceur, la soif de sainteté, la miséricorde, la purification du coeur et les oeuvres de paix peuvent conduire à la persécution à cause du Christ, mais cette persécution est finalement cause de joie et de grande récempense dans les cieux. Nous devons pas être abstraits en confessant nos péchés, mais simples et concrets comme des enfants: "je suis pécheur pour ceci, ceci et ceci". Cela me conduit à la honte. Le concret est ce qui me fait sentir comme un vrai pécheur et non un pécheur dans l'air. En ce jour de sainte Catherine de Sienne, Docteur de l'Église, patronne de l'Europe, prions ensemble pour l'unité de l'Union européenne : afin que nous puissions aller de l'avant ensemble, comme des frères. Pâques nous apporte ce message : le message de la renaissance. Nous pouvons renaître avec la même force qui a fait ressusciter le Seigneur : la force de Dieu. Tant de fois, par nos commentaires, nous commençons un petit lynchage quotidien. Que le Seigneur nous aide à être justes dans nos jugements, à ne pas lancer ni suivre ce bavardage qui entraîne une condamnation sommaire. En cette période où il commence à y avoir des dispositions pour sortir de la quarantaine, prions le Seigneur pour qu’Il donne à tous la grâce de la prudence et de l’obéissance à ce mesures, pour que la pandémie ne revienne pas. Dans la vie, il arrive que nous nous éloignions du Seigneur et que nous perdions la fraîcheur du premier appel. Demandons la grâce de revenir à ce premier appel, où le Seigneur nous a regardés, nous a parlés, et a fait naître en nous le désire de Le suivre. Prions ensemble pour les artistes, qui ont une capacité de créativité très grande et qui, à travers la beauté, nous indiquent la voie à suivre. Que le Seigneur nous donne à tous la grâce de la créativité. L’Évangile d’aujourd’hui enseigne que nous avons devant nous deux directions opposées: le chemin de celui qui se laisse paralyser par les déceptions et avance tristement, et le chemin de celui qui ne met pas lui-même ni ses problèmes au premier plan, mais Jésus et ses frères. Quelle patience a le Seigneur avec chacun de nous! Il respecte notre situation, Il marche à nos côtés comme avec les disciples d’Emmaüs, Il écoute nos inquiétudes. Il aime écouter comment nous lui parlons pour bien nous comprendre et donner la réponse juste. Prions ensemble pour tous ceux qui éprouvent de la tristesse, parce qu’ils sont seuls ou qu’ils ne savent pas quel avenir les attend, ou parce qu’ils ne peuvent pas prendre en charge leur famille, car ils n’ont pas de travail. Prions pour eux aujourd’hui. Combattons le coronavirus, et poursuivons aussi nos efforts pour prévenir et guérir la malaria, qui menace des milliards de personnes dans de nombreux pays. Je suis proche des malades, des soignants et de ceux qui œuvrent pour que tous aient accès à de bons services de santé. Contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, prier le Rosaire, nous rendra plus unis comme famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, surtout pour les plus souffrants, et s'il vous plaît, priez pour moi. Chers frères et sœurs, je vous offre les textes de deux prières à la Vierge que vous pouvez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même au mois de mai, spirituellement uni à vous. Dans l'Évangile d'aujourd'hui, il y a l'envoi du Seigneur: "Allez dans le monde entier et proclamez l'Évangile". La foi nous fait toujours sortir de nous. Elle doit être transmise, offerte, surtout par le témoignage. Allez, laissez les gens voir comment vous vivez. Aujourd'hui, l'Église célèbre Saint Marc, l'un des quatre évangélistes, le premier qui a écrit l'Évangile, dans un style très simple. Si vous avez un peu de temps aujourd'hui, lisez-le. C'est un plaisir de lire la simplicité avec laquelle Marc raconte la vie du Seigneur. Prions ensemble pour les personnes qui effectuent des services funéraires. C'est si douloureux, si triste ce qu'ils font, et ils ressentent la douleur de cette pandémie si proche. Prions pour eux. Tandis que nous pensons à la lente et fatigante reprise après la pandémie, le risque est qu’un virus encore pire vienne nous frapper, celui de l’égoïsme indifférent qui oublie celui qui est resté derrière. Jésus formait le cœur des apôtres pour qu'ils servent. Il leur enseignait cette attitude pastorale qu'est la proximité au peuple de Dieu. Le cœur des pasteurs fait la pastorale, non pas la structure. Prions ensemble pour les pasteurs de l'Église Prions ensemble pour les enseignants qui doivent tant travailler pour faire cours en ligne et pour les élèves qui se préparent à passer leurs examens de façon inhabituelle. Accompagnons-les par la prière. Cette pandémie nous rappelle qu’il n’y a ni différences ni frontières entre ceux qui souffrent.Nous sommes tous fragiles,tous égaux,tous précieux.Ceux qui se passe nous secoue: il est temps d’éliminer les inégalités,l’injustice qui mine à la racine la santé de l’humanité entière! Le secret de Pierre est la prière de Jésus: Jésus prie pour Pierre, pour que sa foi ne soit pas affaiblie. Et ce qu'il a fait avec Pierre, il le fait pour nous tous. Jésus prie pour nous devant le Père, en montrant ses plaies, prix de notre salut. Il y a des familles sans travail, qui n'ont rien à manger, puis les créanciers leur prennent le peu qu'elles ont. Prions ensemble pour la dignité de ces familles; et prions aussi pour les créanciers: que le Seigneur touche leurs cœurs et qu'ils se convertissent. La Journée Mondiale de la Terre est une opportunité de renouveler notre engagement à aimer notre maison commune, qui n’est pas un dépôt dont profiter. Prenons soin d’elle et des membres les plus faibles de notre famille humaine. Laissons l’amour de Dieu entrer en nous et nous aider à voir avec la lumière de l’Esprit. Demandons-nous: est-ce que je marche dans la lumière ou dans les ténèbres, suis-je enfant de Dieu ou ai-je fini par être une pauvre «chauve-souris»? Quand nous sommes dans le péché, nous sommes comme des «chauves-souris humaines». Il est plus facile pour nous de vivre dans les ténèbres parce que la lumière nous fait voir ce que nous ne voulons pas. Mais ainsi les yeux s’habituent, et ne savent plus ce qu’est la lumière. En cette période où tant d’unité est nécessaire entre nous, prions pour l’Europe, pour qu’elle parvienne à avoir cette unité fraternelle rêvée par les pères fondateurs de la Communauté européenne. Dans l’épreuve que nous traversons, nous nous sommes retrouvés fragiles. Nous avons besoin du Seigneur, qui voit en nous, au-delà de nos fragilités, une beauté qui ne peut être supprimée. Avec Lui nous nous redécouvrons précieux dans nos fragilités. Tant de choses peuvent diviser les communautés: l’argent, la vanité, le bavardage. Mais l’Esprit vient nous sauver de cela. L’Esprit Saint est le maître de l’harmonie, Il crée l’harmonie dans la communauté, car Il est l’harmonie entre le Père et le Fils. En ce moment il y a tant de silence. Que ce silence, un peu nouveau dans nos habitudes, nous enseigne l’écoute, nous fasse grandir dans notre capacité d’écoute. Prions ensemble pour cela. La réponse des chrétiens dans les tempêtes de la vie et de l’histoire ne peut être que la miséricorde: l’amour compatissant entre nous et envers tous, spécialement envers celui qui souffre, qui peine, qui est abandonné. Etre chrétien, ce n’est pas seulement accomplir les commandements, mais «naître de nouveau» et laisser l’Esprit entrer en nous et nous porter où Il veut. C’est cela, la liberté de l’Esprit. Que le Seigneur nous aide à être toujours dociles à l’Esprit. Prions ensemble pour les hommes et les femmes qui ont une vocation politique, qui est une forme élevée de la charité. Prions pour les partis politiques des différents pays, pour qu’en cette période de pandémie ils cherchent ensemble le bien du pays et non le bien de leur parti. Le Seigneur attend que nous lui apportions nos misères, pour nous faire découvrir sa miséricorde. La miséricorde fidèle et patiente de Dieu ne se lasse pas de nous tendre la main pour nous relever de nos chutes. Il veut que nous le voyions ainsi : non pas comme un patron à qui nous devons rendre des comptes, mais comme notre Papa qui nous relève toujours. Aujourd’hui, l’amour désarmé et désarmant de Jésus ressuscite le cœur du Thomas (Jn 20:19-31). Nous aussi accueillons la miséricorde, salut du monde. Et soyons miséricordieux envers celui qui est plus faible : ce n’est qu’ainsi que nous construirons un monde nouveau. D'où vient le courage des apôtres? C'est un don de l'Esprit Saint. La franchise, le courage, est un don que le Seigneur fait le jour de la Pentecôte. La mission naît précisément du don de l'Esprit Saint. Pensons au travail difficile des agents de santé, infirmiers et médecins, avec les malades handicapés qui ont contracté le Covid-19. Prions ensemble pour les personnes avec un handicap et pour celles qui les assistent. Les disciples ont fait un chemin de familiarité avec le Seigneur. Que le Seigneur enseigne à nous aussi cette familiarité avec Lui, qui est personnelle, mais toujours communautaire: une familiarité dans la vie quotidienne, dans les sacrements, au milieu du peuple de Dieu. Prions ensemble pour les femmes enceintes qui deviendront mères et s’interrogent: «Dans quel monde vivra mon enfant ?». Que le Seigneur leur donne courage et confiance: ce sera certainement un monde différent, mais ce sera toujours un monde que le Seigneur aimera tant. La joie du Seigneur est votre force (Ne 8, 10). La grande force que nous avons pour avancer comme témoins de la vie est la joie du Seigneur. Demandons aujourd'hui la grâce de cette joie, qui est fruit de l'Esprit-Saint. L'Evangile d'aujourd'hui (Lc 24, 35-48) est un de mes préférés : "dans leur joie, ils n'osaient encore y croire" (v.41). Etre remplis de joie. Ne pas être joyeux, positifs, c'est autre chose; c'est la plénitude de la consolation, plénitude de la présence du Seigneur. Prions ensemble également pour les pharmaciens qui, avec les médecins et les infirmiers, travaillent tant pour aider les malades à sortir de la maladie. Ceux qui sont appelés enfants de Dieu sont ceux qui ont appris l'art de la paix et l'exercent. Ils savent qu'il n'y a pas de réconciliation sans don de sa propre vie, et que la paix doit être recherchée toujours et partout. La fidélité à Dieu est une fidélité patiente avec son peuple. Dieu écoute, guide, explique lentement et réchauffe le cœur comme Il l’a fait avec ces deux disciples qui s’éloignaient de Jérusalem: il réchauffe leur cœur pour qu’ils rentrent chez eux. Prions ensemble pour les personnes âgées, en particulier celles qui sont isolées ou en maison de retraite, et qui ont peur de mourir seules. Elles sont nos racines; elles nous ont donné la foi, la tradition, le sens de l’appartenance. Prions pour que le Seigneur leur soit proche. La Résurrection de Jésus nous dit que la vie a le dernier mot, et non la mort. Si le Christ est ressuscité, il est possible d'envisager avec confiance tous les événements de notre existence, même les plus difficiles, pleins d'angoisse et d'incertitude. Se convertir signifie revenir à la fidélité. Demandons aujourd’hui la grâce d’être fidèles, y compris devant les tombeaux, devant l’effondrement de tant d’illusions. Il n’est pas facile de maintenir la fidélité. Que ce soit Lui, le Seigneur, qui la garde. pour que le Seigneur nous donne la grâce de l’unité entre nous. Dans les difficultés de ce temps, qu’Il nous fasse découvrir la communion entre nous, l’unité qui est supérieure à toute division. Dans l'Évangile du jour, nous avons entendu que les femmes ont annoncé aux disciples la Résurrection de Jésus. Aujourd'hui, je voudrais vous rappeler combien de femmes prennent soin des autres, même en cette période d'urgence sanitaire. Notre pari sera en faveur de la vie et de la résurrection des peuples, ou il sera pour le dieu argent, ce qui équivait à retourner au tombeau de la faim, de l'esclavage, des guerres, des fabricants d'armes, des enfants sans éducation. Prions ensemble pour les gouvernants, les scientifiques, les politiques qui commencent à étudier la voie à suivre pour l'après-pandémie, cet "après" qui a déjà commencé, afin qu'ils trouvent le juste chemin, toujours en faveur des gens et des peuples. Chers frères et sœurs, indifférence, égoïsme, division, oubli ne sont pas vraiment les paroles que nous voulons entendre en ce temps. Nous voulons les bannir en tout temps! En cette nuit la voix de l’Eglise a résonné: «Le Christ, mon espérance, est ressuscité!». C’est une autre “contagion”, qui se transmet de cœur à cœur – parce que tout cœur humain attend cette Bonne Nouvelle. C’est la contagion de l’espérance. Faisons taire le cri de mort, ça suffit les guerres! Que cessent les avortements, qui tuent la vie innocente. Que s’ouvrent les cœurs de ceux qui ont, pour remplir les mains vides de ceux qui sont privés du nécessaire. N’ayez pas peur, soyez sans crainte: voici l’annonce d’espérance. Elle est pour nous, aujourd’hui. Ce sont les paroles que Dieu nous répète dans la nuit que nous traversons. Cette nuit nous conquerrons un droit fondamental: le droit à l’espérance. C’est une espérance nouvelle, vivante, qui vient de Dieu. Ce n’est pas un simple optimisme, c’est un don du Ciel que nous ne pouvons pas nous procurer tout seuls. Tournons notre regard vers l'Homme du Suaire, en qui nous reconnaissons les traits du Serviteur du Seigneur, que Jésus a réalisé dans sa Passion. Ce visage défiguré (du Saint Suaire de Turin) par les blessures communique une grande paix. Son regard ne cherche pas nos yeux mais notre cœur, c'est comme s'il nous disait: aies confiance, ne perds pas l’espérance; la force de l'amour de Dieu, la force du Ressuscité vainc tout. Regarde les bras ouverts du Christ crucifié, laisse-toi sauver toujours de nouveau. Chers frères prêtres, nous avons reçu l'onction pour la donner à notre tour, pour nous donner. Prions ensemble aujourd'hui en demandant l'humilité de garder ce don de l'onction et en implorant la miséricorde de Dieu pour le peuple qui nous est confié et pour le monde entier. À partir du coeur ouvert du Crucifié, l'amour de Dieu rejoint chacun de nous. Laissons son regard se poser sur nous. Nous comprendrons que nous ne sommes pas seuls, mais aimés, parce que le Seigneur ne nous abandonne pas et ne nous oublie jamais. Pensons au petit Judas que chacun de nous a à l'intérieur de lui-même. Chacun de nous a la capacité de choisir entre la loyauté et l'intérêt. Chacun de nous a la capacité de trahir, de vendre, de choisir pour son propre intérêt. Judas, où es-tu? Prions aujourd'hui pour les gens qui dans ce temps de pandémie font du commerce sur les personnes dans le besoin, qui profite des nécessités des autres et les "vendent". Que le Seigneur touche leur coeur et les convertisse. En ces jours saints tenons-nous devant le Crucifié. Demandons la grâce de vivre pour servir. Cherchons à contacter celui qui souffre, celui qui est seul et dans le besoin. Ne pensons pas seulement à ce qui nous manque, mais au bien que nous pouvons faire. Il y a toujours des chutes dans la vie, chacun de nous est pécheur. Mais ce qui importe, c'est l'attitude devant Dieu. Demandons la grâce de persévérer dans le service et, quand nous tombons, la grâce de pleurer comme Pierre a pleuré. En ces jours de Carême nous avons vu la persécution que Jésus a subie, la façon dont il a été jugé avec acharnement, tout en étant innocent. Prions ensemble aujourd'hui pour toutes les personnes qui souffrent pour un jugement injuste à cause de l'acharnement. Le drame que nous sommes en train de traverser nous pousse à prendre au sérieux ce qui est sérieux, et à ne pas nous perdre dans des choses de peu de valeur; à redécouvrir que la vie ne sert à rien si on ne sert pas. Parce que la vie se mesure sur l’amour. Nous serons jugés sur notre relation avec les pauvres. Quand Jésus dit "Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous", il dit "je serai toujours avec vous dans les pauvres, je serai présent, là". C'est le centre de l'Évangile. Nous serons jugés pour cela. Là où les prisons sont surpeuplées, le danger existe que cette pandémie se termine par une catastrophe majeure. Prions ensemble pour les responsables, pour ceux qui doivent prendre des décisions, afin de trouver un moyen juste et créatif de résoudre ce problème. Chers jeunes, sentez-vous appelés à mettre en jeu votre vie. N’ayez pas peur de la dépenser pour Dieu et pour les autres, vous y gagnerez! Parce que la vie est un don qui se reçoit en se donnant. Dieu nous a sauvés en nous servant. En général nous pensons que c’est à nous de servir Dieu. Non, c’est lui qui nous a servi gratuitement, parce qu’il nous a aimé en premier. Jésus a éprouvé l’abandon total, la situation qui lui est la plus étrangère, afin de nous être solidaire en tout. Il l’a fait pour moi, pour toi, pour te dire: “N’aie pas peur, tu n’es pas seul. J’ai éprouvé toute ta désolation pour être toujours à ton côté”. Le Père a soutenu le service de Jésus : il n’a pas mis en déroute le mal qui s’abattait sur lui, mais il a soutenu sa souffrance, pour que notre mal soit vaincu seulement par le bien, pour qu’il soit traversé jusqu’au fond par l’amour. Jusqu’au fond. C’est une chose qui nous laisse pantois : Dieu nous a sauvés en acceptant que notre mal s’acharne sur lui. Sans réagir, avec seulement l’humilité, la patience et l’obéissance du serviteur, exclusivement avec la force de l’amour.
Tout seuls, nous ne sommes pas capables de retirer la poussière qui nous salit le coeur. Seul Jésus, qui connaît et aime notre coeur, peut le guérir. Le Carême est un temps de guérison. |
Le Seigneur libère et guérit le cœur, si nous l'invoquons avec humilité et confiance. |
Laissons-nous réconcilier pour vivre comme des enfants aimés, comme des pécheurs pardonnés, comme des malades guéris, comme des voyageurs accompagnés.
La journée des maladies rares nous offre l’occasion de prendre soin tous ensemble de nos frères et sœurs qui en souffrent, intégrant recherche, soins médicaux et assistance sociale de façon à jouir d’opportunités égales et profiter d’une vie comblée. Dignité de la personne, justice, subsidiarité et solidarité : voilà la contribution de la Doctrine sociale de l’Église à la recherche commune d’une «algor-éthique». L’appel signé aujourd’hui est un pas important dans cette direction. Le Carême est le temps propice pour faire de la place à la Parole de Dieu. C'est le moment d'éteindre la télévision et d'ouvrir la Bible. C'est le moment de se détacher du portable et se connecter à l'Évangile. Nous prions, nous jeûnons et nous accomplissons des oeuvres de miséricorde en ce temps de grâce afin que le Seigneur puisse trouver prêts nos coeurs pour les combler par la victoire de son amour. Le Carême est un temps de grâce, pour reconnaitre que nos misérables cendres sont aimées par Dieu, pour accueillir le regard d’amour de Dieu sur nous et, regardés de la sorte, changer de vie. Nous sommes au monde pour marcher de la cendre à la vie. La cendre nous rappelle ainsi le parcours de notre existence : de la poussière à la vie. Nous sommes poussière, terre, argile, mais si nous nous laissons modeler par les mains de Dieu nous devenons une merveille. La cendre que nous recevons sur la tête nous rappelle que, enfants de Dieu, nous ne pouvons pas vivre pour suivre la poussière qui disparait. Nous commençons le Carême en recevant les cendres. Nous sommes poussière dans l’univers. Mais nous sommes la poussière aimée de Dieu. Jeûner, c'est savoir renoncer aux choses vaines, qui passent, au superflu, pour aller à l'essentiel. C'est rechercher la beauté d'une vie plus simple. Cette année encore, le Seigneur nous accorde un temps favorable pour nous préparer à célébrer avec un cœur renouvelé le grand Mystère de la mort et de la résurrection de Jésus, pierre angulaire de la vie chrétienne. Je souhaite que vous appreniez tous à regarder la vie d'en haut, dans la perspective du ciel, à voir les choses avec les yeux de Dieu, à travers le prisme de l'Évangile. « Nous vous en supplions au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2Co 5, 20) Prions le Seigneur afin qu'il encourage les cœurs et que tous puissent dépasser la logique de l'affrontement, de la haine et de la vengeance pour nous redécouvrir comme frères, enfants d'un seul Père. Si nous voulons être disciples du Christ, et nous dire chrétiens, voici le chemin : Aimés de Dieu, nous sommes appelés à aimer ; à pardonner ; à donner l’amour sans attendre que les autres commencent ; à ne rechercher aucun bénéfice dans le bien que nous faisons. Voilà l’œuvre que le Seigneur vous confie pour la Méditerranée : reconstruire les liens coupés, relever les villes détruites, faire fleurir un jardin sur des terres desséchées, susciter de l’espérance, et exhorter à ne pas craindre le frère. En la fête de la Chaire de Saint Pierre, rendons grâce à Dieu pour la mission confiée à l'Apôtre Pierre et à ses successeurs, de rassembler son peuple de toutes les nations et de le guider dans la charité et la vérité sur le chemin du salut. Nous avons reçu la vie non pas pour l'enterrer, mais pour la mettre en jeu ; non pas pour la garder, mais pour la donner. Quiconque est avec Jésus sait que le secret pour posséder la vie est de la donner. Pour suivre Jésus, nous devons faire trois pas : s'approcher de lui pour le connaître ; confesser - avec la force du Saint-Esprit - qu'il est le Fils de Dieu ; et accepter le chemin d'humilité et d'humiliation qu'il a choisi pour la rédemption de l'humanité. Nous avons reçu la vie non pas pour l'enterrer, mais pour la mettre en jeu ; non pas pour la garder, mais pour la donner. Quiconque est avec Jésus sait que le secret pour posséder la vie est de la donner. "Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage". La "terre" à conquérir est le salut du frère. Aucune terre n’est plus belle que le cœur des autres, aucune terre n’est plus belle que la paix trouvée avec un frère. C'est la terre à hériter. "Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage". La douceur est capable de gagner le cœur, de sauver l’amitié et plus encore car les gens s’irritent puis se calment, réfléchissent et reviennent sur leurs pas. Les relations peuvent se reconstruire. Notre prière ne doit pas se limiter à nos besoins, à nos nécessités : une prière est véritablement chrétienne si elle a aussi une dimension universelle. "Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage". La "terre" à conquérir est le salut du frère. Aucune terre n’est plus belle que le cœur des autres, aucune terre n’est plus belle que la paix trouvée avec un frère. C'est la terre à hériter. Chacun d'entre nous a quelque chose de dur dans son cœur. Le remède contre la dureté du cœur est la mémoire, le souvenir des bienfaits du Seigneur. Cela permet de garder le cœur ouvert et fidèle. Nous ne suffisons pas à nous-mêmes, nous avons besoin de démasquer notre autosuffisance, de surmonter nos enfermements, de redevenir petits au fond de nous-mêmes, simples et enthousiastes, pleins d'élan vers Dieu et d'amour pour les autres. Combien de fois oublions-nous le Seigneur pour négocier avec d'autres dieux : l'argent, la vanité, l'orgueil. Demandons la grâce de comprendre quand notre cœur commence à glisser vers la mondanité. Sa grâce et Son amour nous arrêteront si nous le prions. Dans l'Evangile du jour (Mt 5, 17-37), Jésus nous encourage à passer de l'observance formelle de la Loi à l'observance substantielle, en accueillant la Loi dans notre cœur. Les bonnes et les mauvaises actions partent du coeur. Les populations amazoniennes ont le droit à l’annonce de l’Évangile : l’annonce d’un Dieu qui aime infiniment chaque être humain, qui a manifesté pleinement cet amour dans le Christ crucifié pour nous, et ressuscité dans nos vies. Pensons aujourd’hui, en gratitude envers Dieu, aux personnes qui nous accompagnent dans la vie : membres de la famille, amis, collègues de travail. Le Seigneur nous veut ‘peuples’, il nous veut en compagnie. Merci, Seigneur, de ne pas nous laisser seuls ! Je rêve de communautés chrétiennes capables de se donner et de s’incarner en Amazonie, au point de donner à l’Église de nouveaux visages aux traits amazoniens. Le Seigneur, qui le premier prend soin de nous, nous enseigne à prendre soin de nos frères et sœurs et de l’environnement qu’il nous offre chaque jour. C’est la première écologie dont nous avons besoin. Je rêve d’une Amazonie qui lutte pour les droits des plus pauvres, des peuples autochtones, des derniers, où leur voix soit écoutée et leur dignité soit promue. J’adresse cette Exhortation au monde entier, pour aider à réveiller l’affection et la préoccupation pour l’Amazonie, une terre qui est aussi la “nôtre”. "Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés" (Mt 5,4). Sage et béni est celui qui accueille la douleur liée à l'amour, car il recevra la consolation de l'Esprit Saint, qui est la tendresse de Dieu qui pardonne et corrige. Jésus-Christ offre sa miséricorde à ceux qui vivent dans l'angoisse à cause de leur situation de fragilité, de douleur et de faiblesse. Il invite tout le monde à entrer dans sa vie pour faire l'expérience de la tendresse. À la Vierge Marie, Santé des malades, je confie toutes les personnes qui portent le fardeau de la maladie, ainsi que leurs familles et les professionnels de la santé. A tous, j'assure avec affection ma proximité dans la prière. La foi grandit par l'invocation confiante, en apportant à Jésus ce que nous sommes, à cœur ouvert, sans cacher nos misères. De douloureuses nouvelles continuent d’arriver de Syrie sur les conditions des personnes contraintes à fuir en raison de la guerre. Je renouvelle mon appel à toutes les parties afin qu’elles dialoguent et respectent le Droit humanitaire pour sauver la vie des civils. Ensemble contre la traite. Ce n'est qu'ensemble que nous pourrons vaincre ce fléau et protéger les victimes. La prière est la force qui soutient notre engagement. L'Évangile du Jour(Mt 5, 13-16), Jésus appelle ses disciples à être sel et lumière parmi les gens. Il est le sel qui vit et répand la grâce du Christ ; il est la lumière qui fait briller l'Évangile à travers les bonnes œuvres. Sainte Bakhita, patronne des victimes de la traite, a affronté la douleur de l'esclavage. Elle a été témoin de la liberté et de la joie de la rencontre avec le Seigneur. Prions pour que tous puissent vivre cette joie et briser les chaînes de l'esclavage. Le plus grand homme né d'une femme, Jean-Baptiste, et le Fils de Dieu ont choisi la voie de l'humiliation. C'est le chemin que Dieu montre aux chrétiens pour qu'ils continuent. On ne peut pas être humble sans humiliation. Il y a une pauvreté que nous devons accepter, celle de notre être, et une pauvreté qu'au contraire nous devons rechercher, la pauvreté concrète, des choses de ce monde, pour être libre et pouvoir aimer. Le document sur la fraternité humaine,signé il y a un an,a écrit une nouvelle page dans le dialogue entre les religions et les personnes de bonne volonté. En tant que frères et sœurs,nous voulons dire non à la violence et promouvoir ensemble la paix, la vie,la liberté religieuse. Frères et sœurs, dans les moments d'éloignement de Dieu, entendre cette voix dans notre cœur nous fera du bien : "Mon fils, ma fille, que fais-tu ? Ne te suicide pas, s'il te plaît. Je suis mort pour toi". On se relève de la solitude non pas en s'enfermant, mais en invoquant le Seigneur, parce que le Seigneur entend le cri de celui qui est seul. L'Evangile d'aujourd'hui (Lc 2, 22-40), fête de la Présentation du Seigneur, nous montre l'étonnement de Marie, Joseph, Syméon et Anne face à ce qui se produit sous leurs yeux. La capacité à s'émerveiller rend la rencontre avec le Seigneur fructueuse. Nous célébrons aujourd'hui la journée mondiale de la Vie Consacrée. Prions pour les hommes et les femmes qui se consacrent à Dieu et à leurs frères et sœurs dans le service quotidien : qu'ils soient toujours des témoins fidèles de l'amour du Christ. Celui qui oriente son regard vers Jésus apprend à vivre pour servir. Il n'attend pas que les autres commencent, mais il part à la recherche des autres. |
Que l'exemple de sainteté de saint Jean Bosco, dont nous nous souvenons aujourd'hui comme père et maître de la jeunesse, vous conduise, surtout vous, chers jeunes, à réaliser vos projets d'avenir, en accueillant le plan que Dieu a pour chacun.
"La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous". (Mc 4, 24). Demandons au Seigneur la grâce de ne pas avoir peur de la croix, demandons la possibilité de subir quelques humiliations, car c'est la voie qu'Il a choisie pour nous sauver. Les béatitudes sont la "carte d'identité" du chrétien. Il ne s'agit pas de joies passagères, mais du bonheur qui sait cohabiter avec la souffrance. L'Évangile ne continuera pas avec des évangélisateurs ennuyeux et aigris. Non. Il ne se poursuivra qu'avec des évangélisateurs joyeux, pleins de vie. Si nous perdons la mémoire,nous annihilons l'avenir.L'anniversaire de l'Holocauste, cette cruauté indicible découverte par l'humanité il y a 75 ans, est un appel à s'arrêter, rester en silence et se souvenir. Nous en avons besoin, pour ne pas devenir indifférents. La Parole de Dieu nous console et nous encourage, elle provoque la conversion, elle nous secoue, elle nous libère de la paralysie de l'égoïsme; parce qu'elle a le pouvoir de changer la vie, de faire passer de l'obscurité à la lumière. Nous avons besoin de la Parole de Dieu: d'écouter, au milieu des milliers de paroles de chaque jour, cette seule Parole qui ne nous parle pas de choses, mais de Vie. Faisons de l'espace à la Parole de Dieu! Lisons quotidiennement quelques versets de la Bible. Nous découvrirons que Dieu nous est proche, qu'Il illumine nos ténèbres, qu'avec amour Il conduit notre vie vers le large. Le Seigneur te donne Sa Parole pour que tu l'accueilles comme la lettre d'amour qu'il a écrite pour toi, pour te faire sentir qu'Il est à tes côtés. De cette Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, nous voudrions apprendre à être plus hospitaliers, avant tout entre nous chrétiens, et aussi entre frères de différentes confessions. L'hospitalité appartient à la tradition des communautés et des familles chrétiennes. La Bible est la grande histoire d'amour entre Dieu et l'humanité. Au centre se trouve Jésus : son histoire porte à son accomplissement l'amour de Dieu pour l'homme et en même temps l'histoire d'amour de l'homme pour Dieu. Cette année, je souhaite consacrer le Message pour la JMCS (Journées mondiales des Communications Sociales) au thème de la narration. Pour ne pas nous perdre, nous devons respirer la vérité des histoires positives, constructives, qui nous aident à trouver nos racines et la force d'avancer ensemble. Travailler ensemble pour vivre l'hospitalité, en particulier envers ceux dont la vie est plus vulnérable, cela fera de nous des êtres humains meilleurs, de meilleurs disciples et un peuple chrétien plus uni. Cette année, la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens est dédiée au thème de l'hospitalité. Par le baptême, nous, chrétiens, sommes tous oints par l'élection du Seigneur, et c'est un vrai don. Demandons aujourd'hui à l'Esprit Saint de savoir préserver fidèlement ce don. C'est cela, la sainteté chrétienne. Être chrétien, ce n'est pas se défendre avec une idéologie pour avancer. Être chrétien, c'est être libre, parce que nous avons confiance, parce que nous sommes dociles à la Parole du Seigneur. Arrêtons-nous sur l'Evangile du jour (Jn 1, 29-34), peut-être aussi en contemplant une icône du Christ, Fils de Dieu qui s'est fait agneau, pour nous libérer du mal. Oui, nous sommes encore de pauvres pécheurs mais pas des esclaves, non, mais des enfants de Dieu! Celui qui a la foi ressent un grand besoin de Dieu et, dans sa petitesse, s'abandonne à Lui en toute confiance. Jésus regarde le paralytique et va à l'essentiel: "Tes péchés sont pardonnés". La santé physique est un don que nous devons chérir, mais le Seigneur nous enseigne que nous devons aussi chérir la santé du cœur, la santé spirituelle. Le Seigneur a tant de compassion, il s'implique dans nos problèmes. Répétons souvent cette simple prière: Seigneur je suis pécheur, aie pitié de moi, sois compatissant envers moi. Que l'Esprit Saint ravive en chacun de nous l'appel à être des évangélisateurs courageux et joyeux. Jésus avait autorité parce qu'il était cohérent entre ce qu'il enseignait, ce qu'il faisait et sa façon de vivre. L'autorité se reflète dans la cohérence et le témoignage. Dans la vie chrétienne, il ne suffit pas de savoir : sans sortir de soi-même, sans se rencontrer, sans adorer, on ne connaît pas Dieu. La vie chrétienne est une histoire d'amour avec Dieu. En la fête du Baptême de Jésus, nous redécouvrons notre Baptême : tout comme Jésus est le Fils bien-aimé du Père, nous aussi, renaissant de l'eau et du Saint-Esprit, nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu, frères de beaucoup d'autres frères. En adorant, nous donnons au Seigneur la possibilité de nous transformer par son amour, d'illuminer nos ténèbres, de nous donner la force dans la faiblesse et le courage dans les épreuves. Adorer, c'est rencontrer Jésus sans une liste de conditions, mais avec la seule requête d'être avec lui. Lorsque nous adorons, nous permettons à Jésus de nous guérir et de nous changer. L'Apôtre Jean nous parle du fondement de l'amour : nous pouvons aimer parce que Dieu nous a aimés le premier. Que l'Esprit Saint nous donne la force et la joie d'aimer nos frères et sœurs et de manifester ainsi l'amour que nous avons pour Lui. Adorer, c'est se faire petit en présence du Très-Haut, c'est découvrir devant Lui que la grandeur de la vie ne consiste pas à avoir, mais à aimer. En adorant, nous apprenons à rejeter ce qui ne doit pas être adoré : le dieu de l'argent, le dieu de la consommation, le dieu du plaisir, le dieu du succès, notre ego érigé en dieu. L’espérance n’est pas une utopie et la paix un bien toujours possible. Si nous ne portons pas la paix dans nos cœurs, comment pensons-nous qu'il y aura la paix dans le monde ? Sachons rester dans le Seigneur, et pour rester il faut aimer; aimer dans les petites choses. Adorer signifie apporter la vie au Seigneur en lui permettant d'entrer dans notre vie. C'est faire descendre sa consolation sur le monde et nous laisser envahir par Sa tendresse. Adorer, c'est s'exiler du plus grand esclavage, celui de soi-même. Adorer, c'est mettre le Seigneur au centre pour que nous ne soyons plus centrés sur nous-mêmes. Tant de gens vivent sans savoir ce qui se passe dans leur cœur. Demandons la grâce de rester dans le Seigneur et de distinguer l'Esprit de Dieu de l'esprit du monde, afin que notre cœur soit le point de rencontre entre Dieu et nous. J'adresse une pensée particulière aux frères des Églises orientales, catholiques et orthodoxes, qui célèbrent aujourd'hui le Noël du Seigneur. A tous, je souhaite la lumière et la paix du Christ Sauveur. En adorant, nous aussi, comme les Mages, nous découvrirons le sens de notre voyage. Et, comme les Mages, nous connaîtrons "une grande joie" (Mt 2,10). Adorer, c'est aller à l'essentiel : c'est le moyen de se désintoxiquer de beaucoup de choses inutiles, des addictions qui anesthésient le cœur et engourdissent l'esprit. L'Évangile d'aujourd'hui (Mt 2, 1-12) nous enseigne que l'homme, quand il n'adore pas Dieu, est amené à adorer son ego. C'est un risque sérieux : se servir de Dieu au lieu de le servir. Voici le sens de Noël. Si le Seigneur continue à venir parmi nous, s'il continue à faire don de sa Parole, c'est pour que chacun de nous puisse répondre à cet appel : devenir des saints dans l'amour. Nous devons croire que l'autre a le même besoin de paix que nous. On n'obtient pas la paix si on ne l'espère pas. Demandons au Seigneur le don de la paix! Le salut est au nom de Jésus. Nous devons en témoigner : il est le seul Sauveur. « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai » (Mt 11, 28). Message pour la XXVIIIème Journée Mondiale du Malade. Demandons cette grâce : vivre l'année avec le désir de prendre les autres à cœur, de prendre soin des autres. Dès sa naissance, Jésus s'est reflété dans le visage de sa mère. Il a reçu d'elle les premières caresses. Avec elle, il a échangé ses premiers sourires. Avec elle, il a inauguré la révolution de la tendresse. L'Église, en regardant l'enfant Jésus, est appelée à la poursuivre. Que Marie, Mère du Prince de la Paix et Mère de tous les peuples de la terre, nous accompagne et nous soutienne, pas à pas. Aujourd'hui, invoquons la Mère de Dieu, qui nous rassemble en tant que peuple croyant. Ô Mère, suscite en nous l'espérance, apporte-nous l'unité. Femme de salut, nous te confions cette année, garde-la dans ton cœur. Dans le corps d'une femme, Dieu et l'humanité se sont unis pour ne plus jamais se quitter. Notre humanité sera pour toujours en Dieu et Marie sera toujours la Mère de Dieu. Commençons l'année sous le signe de Marie, la femme qui a tissé l'humanité de Dieu. La renaissance de l'humanité a commencé par la femme. Si nous voulons tisser d'humanité les trames de nos jours, nous devons repartir de la femme. |
Remercions Dieu pour sa Grâce qui nous a soutenus cette année et avec joie nous élevons vers lui le chant de louange.
C'est beau d'être devant la crèche et devant elle, confier notre vie au Seigneur, Lui parler des personnes et des situations qui nous tiennent à cœur, faire le point avec Lui sur l'année qui se termine, partager nos attentes et nos préoccupations. Remercions Dieu pour sa Grâce qui nous a soutenus cette année et avec joie nous élevons vers lui le chant de louange. La crèche, dans sa simplicité, nous rappelle que dans la vie ce n'est pas la quantité des choses qui compte, mais la qualité de nos sentiments. Et, attirant notre regard vers Dieu, matériellement pauvre et riche en amour, il nous ramène l'essentiel. Bethléem signifie "maison du pain". La crèche que nous faisons à la maison nous rappelle que Jésus est le pain de vie : c'est Lui qui nourrit notre amour, c'est Lui qui donne à nos familles la force de continuer et de nous pardonner. La crèche nous rappelle l'importance de s'arrêter et de contempler. En sachant nous rassembler nous pouvons accepter ce qui compte dans la vie. Ce n'est qu'en quittant le bruit du monde extérieur que nous nous ouvrons à l'écoute de Dieu, qui parle en silence. Nous fêtons aujourd'hui saint Étienne, premier martyr. Ce jeune serviteur de l'Évangile, rempli de l'Esprit Saint, a su raconter Jésus avec des mots, et surtout avec sa vie. Que l'Emmanuel soit lumière pour l'humanité blessée. Qu'il fasse fondre nos cœurs souvent endurcis et égoïstes et qu'il fasse de nous les instruments de son amour. En ce jour de fête, qu'il donne à tous sa tendresse et éclaire les ténèbres de ce monde. C'est aujourd'hui le bon jour pour s'approcher du tabernacle, de la crèche, de la mangeoire, pour dire merci. Accueillons le don de Jésus, et devenons ensuite un don comme Jésus. Devenir un don, c'est donner un sens à la vie. Cher frère, chère sœur, si tes mains semblent vides, si tu vois ton cœur pauvre en amour, cette nuit est pour toi. La grâce de Dieu est apparue pour briller dans ta vie. Accueille-la et en toi brillera la lumière de Noël. Ce soir, dans la beauté de l'amour de Dieu, redécouvrons aussi notre beauté, car nous sommes les bien-aimés de Dieu. À ses yeux, nous sommes beaux : non pas pour ce que nous faisons, mais pour ce que nous sommes. Ce soir, l'amour de Dieu s'est montré à nous : c'est Jésus. En Jésus, le Très-Haut s'est fait petit, pour se faire aimer par nous. En Jésus, Dieu s'est fait Enfant, pour se laisser embrasser par nous. Je souhaite que votre crèche soit l'occasion d'inviter Jésus dans votre vie. Car s’il l'habite, la vie renaît. Et c'est vraiment Noël. La crèche est comme un Évangile vivant : elle apporte l'Évangile dans les maisons, les écoles, les lieux de travail et de rencontre, dans les hôpitaux et les maisons de retraite, les prisons et les places. La crèche nous rappelle que Dieu n'est pas resté invisible au ciel, mais qu'il est venu sur terre, qu'il s'est fait homme. Préparer la crèche, c'est célébrer la proximité de Dieu : c'est redécouvrir que Dieu est réel, concret, qu'il est Amour humble, descendu vers nous. Dans 3 jours ce sera Noël et mes pensées vont surtout aux familles, réunies en ces jours de fête. Que le Saint Noël soit pour tous une occasion de fraternité, de grandir dans la foi et de gestes de solidarité envers ceux qui sont dans le besoin. L'Évangile d'aujourd'hui (Mt 1, 18-24) nous guide vers Noël à travers l'expérience de Joseph. Que son exemple nous aide à écouter Jésus qui vient et qui demande à être accueilli dans nos projets et nos choix. Nous avons toujours besoin de nous laisser renouveler par le sourire de l'Enfant Jésus. Que sa bonté désarmée nous purifie des impuretés qui incrustent souvent nos cœurs. Jésus est le sourire de Dieu. Il est venu nous révéler l'amour de notre Père céleste, sa bonté. Nous avons besoin du sourire de Dieu, qui nous débarrasse de nos fausses certitudes et qui nous ramène au goût de la simplicité et de la gratuité. J'ai décidé d'exposer ce gilet de sauvetage, "crucifié", pour rappeler à tous l'engagement impératif de sauver toute vie humaine, car la vie de chaque personne est précieuse aux yeux de Dieu. Le Seigneur nous demandera des comptes à l'heure du jugement. Dans une semaine, ce sera Noël. Aujourd'hui, alors que nous courons pour préparer la fête, nous pouvons nous demander : "Comment suis-je en train de préparer la naissance de Jésus ?" Une façon efficace de se préparer est de faire la crèche. Je remercie tous ceux qui ces jours-ci, de nombreuses parties du monde, m’ont envoyé des messages de vœux pour mes 50 ans de sacerdoce et pour mon anniversaire. Merci surtout pour le don de la prière. La réponse au défi posé par les migrations contemporaines peut se résumer en quatre verbes : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. Si nous les mettons pratique, nous contribuons à construire la cité de Dieu et de l’homme. Toute conversion nait d’une anticipation de la miséricorde, de la tendresse de Dieu qui emporte le cœur. Il y a deux attitudes de chrétiens tièdes : mettre Dieu dos au mur - où tu fais ceci, ou je n'irai plus à l'église - et se laver les mains face aux frères et sœurs nécessiteux. Éliminons ces attitudes et faisons de la place pour le Seigneur qui arrive. Que la Vierge Marie nous aide afin qu'à l'approche de Noël, nous ne nous laissions pas distraire par des choses extérieures, mais que nous fassions de la place dans nos cœurs à Celui qui est déjà venu et qui veut revenir pour guérir nos maladies et pour nous donner sa joie. La foi nous donne la capacité de regarder avec espérance les événements de la vie et nous aide à accepter aussi les défaites et les souffrances, en sachant que le mal n'a jamais le dernier mot. Merci de m'avoir accompagné pour cet anniversaire (50 ans de sacerdoce le 13 décembre 2019). Je continue de vous demander de me soutenir dans vos prières. Apprendre à vivre le pardon fait grandir notre capacité à devenir des femmes et des hommes de paix. Aujourd'hui, dans le monde, de nombreux chrétiens sont persécutés et donnent leur vie pour leur propre foi. Le martyre est l'air de la vie d'un chrétien, d'une communauté chrétienne. Il y aura toujours des martyrs parmi nous: c'est le signe que nous allons sur la route de Jésus. Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent" (Is 40,11), ainsi le Seigneur nous console. Que la Bienheureuse Vierge de Lorète nous aide sur le chemin de la paix et de la fraternité basée sur l'acceptation et le pardon, le respect et l'amour ; qu'elle donne aux familles la bénédiction de la vie ; et qu'elle aide et réconforte ceux qui en ont besoin. L'être humain est toujours sacré et inviolable, dans chaque situation et dans chaque phase de son développement. Sans cette conviction, il n'y a pas de fondement solide et permanent pour la défense des droits de l'homme. La corruption sape la dignité de la personne et brise tous les beaux idéaux. La société entière est appelée à s'engager concrètement dans la lutte contre le cancer de la corruption qui, avec l'illusion de profits rapides et faciles, appauvrit en réalité tout le monde. Que la fête de notre Mère Marie Immavulé (08/12) nous aide à faire de toute notre vie un "oui" à Dieu, un "oui" fait d'adoration et de gestes quotidiens d'amour et de service. La vraie adoration de Dieu passe toujours par l'amour du prochain. La prière est la porte de la foi, la prière est la médecine du cœur. Aujourd'hui, l'Église fait l'éloge de la solidité. "Prenez appui sur le Seigneur, à jamais, sur lui, le Seigneur, le Roc éternel" (Is 26,4). Celui qui se confie au Seigneur sera toujours en sécurité, parce qu'il se fonde sur le roc. Prions pour tous les pasteurs de l'Église, afin qu'ils conduisent le troupeau qui leur est confié avec la même fermeté et la même tendresse que le Bon Pasteur. Aujourd'hui, l'Église fait l'éloge de la petitesse. Les choses de Dieu commencent par germer à partir d'une petite graine. Jésus parle de cette petitesse du Royaume : le petit cœur humble, qui s'ouvre à la révélation du Seigneur. Aujourd'hui, renouvelons ensemble notre engagement afin que chaque personne handicapée puisse partager ses dons dans une communauté à laquelle elle appartient et dans laquelle elle peut participer. La proximité du Seigneur invite notre cœur à nous rapprocher de nos frères et sœurs avec amour, à avoir une attitude de compassion envers tous. Par cette lettre je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche. Tout comme la coutume de l'installer sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, sur les places publiques. Le mot AVENT signifie venir. Le Seigneur vient: c'est la racine de notre espérance, la certitude que parmi les tribulations du monde vient à nous la consolation de Dieu, qui n'est pas faite de paroles, mais de sa présence parmi nous. Dans l'Evangile du jour, Jésus nous exhorte à nous préparer à sa venue : Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra (Mt 24,42). Veiller, c'est avoir le cœur prêt à donner et à servir, c'est être attentif à son prochain en difficulté. Aujourd’hui, nous prions pour la paix en RDCongo, gravement menacée dans l’est du pays, où font rage des conflits, nourris également de l’extérieur, alors que beaucoup se taisent. |
L'Église existe pour conserver vivant dans le cœur des hommes le souvenir que Dieu les aime. Elle existe pour dire à chacun, même au plus éloigné : "Dieu ne t'oublie pas, il tient à toi ".
Il est important d'apprendre à être une main tendue et amicale ! Essayez de grandir en amitié même avec ceux qui pensent différemment, afin que la solidarité grandisse entre vous et devienne la meilleure arme pour transformer l'histoire. Mon voyage apostolique en Thaïlande et au Japon a été un don pour lequel je suis très reconnaissant au Seigneur. Cette visite a accru ma proximité et mon affection pour ces peuples : que Dieu les bénisse abondamment de prospérité et de paix. Le thème de ma visite est : ‘‘Protéger toute vie’’, en reconnaissant sa dignité inviolable et l’importance de la solidarité et du soutien à manifester à nos frères et sœurs face à toutes les formes de besoin. Le monde a besoin de toi, ne l’oublie jamais ! Le Seigneur a besoin de toi pour que tu puisses donner du courage à tant d’autres qui demandent aujourd’hui une main qui les aide à se relever. Dans le travail continuel de récupération et de reconstruction suite aux catastrophes, beaucoup de mains doivent se joindre et beaucoup de cœurs s’unir comme s’ils n’étaient qu’un seul. Ainsi, ceux qui ont souffert recevront un soutien et sauront qu’ils n’ont pas été oubliés. Rappeler, marcher ensemble, protéger. Ce sont trois impératifs moraux qui, précisément ici à Hiroshima, prennent un sens encore plus fort et universel, et peuvent ouvrir un authentique chemin de paix. L’utilisation de l’énergie atomique à des fins militaires est immorale comme l'est la possession des armes nucléaires, comme je l'ai dit il y a deux ans. Nous aurons à en répondre. La paix n’est pas plus qu’un “bruit de paroles”, si elle n’est pas fondée sur la vérité, si elle n’est pas construite en accord avec la justice, si elle n’est pas vivifiée et achevée dans la charité et si elle n’est pas réalisée dans la liberté. Le Règne des cieux est notre fin commune, une fin qui ne peut être seulement pour demain, mais que nous implorons et commençons à vivre dès aujourd’hui. Nous nous unissons également aux chrétiens qui en diverses parties du monde subissent et connaissent aujourd’hui le martyre à cause de la foi. Les martyrs du XXIème siècle nous interpellent par leur témoignage afin que nous suivions avec courage la voie des béatitudes. Dans le monde d’aujourd’hui, où des millions d’enfants et de familles vivent dans des conditions inhumaines, l’argent dépensé et les fortunes gagnées dans la fabrication, l’entretien et la vente d’armes toujours plus destructrices sont un outrage continuel qui crie vers le ciel. Unissons-nous dans la prière, tous les jours, pour la conversion des consciences et pour le triomphe d’une culture de la vie, de la réconciliation et de la fraternité. Essayons de créer des espaces dans lesquels la culture de l'efficacité et du succès peut s'ouvrir à la culture d'un amour gratuit et altruiste, capable d'offrir à tous, et pas seulement aux "parvenus", la possibilité d'une vie heureuse et réussie. Protéger toute vie et annoncer l’Évangile ne sont pas deux choses séparées ni opposées : elles s’appellent et ont besoin l’une de l’autre. Allons à la rencontre du Christ Seigneur qui vient ! N’ayez pas peur de l’avenir et ne vous laissez pas affaiblir. Au contraire, sachez que là, le Seigneur vous attend pour préparer et célébrer la fête de son Royaume. Le secret d’un cœur heureux, c’est la sécurité que nous trouvons lorsque nous sommes ancrés, enracinés en Jésus : dans sa vie, dans ses paroles, dans sa mort et résurrection. Une Église missionnaire sait que sa meilleure parole, c’est de se laisser transformer par la Parole qui donne Vie, en faisant du service son trait distinctif. Sans la prière, toute notre vie et notre mission perdent sens, force et ferveur. Il est surprenant de constater combien l’Évangile est tissé de questions qui cherchent à inquiéter, éveiller et inviter les disciples à se mettre en chemin pour découvrir cette vérité capable de donner et de générer la vie. Quand chrétiens et bouddhistes avons l’occasion de nous reconnaître et de nous apprécier, y compris à partir de nos différences, nous offrons au monde une parole d’espérance capable de nourrir et de soutenir ceux qui sont toujours les plus affectés par les divisions. Aujourd'hui, je pars pour mon 32e voyage apostolique. Chers amis de Thaïlande et du Japon, en attendant de nous rencontrer, prions ensemble pour que ces jours soient riches de grâce et de joie. Dieu ne sera pas seul pour nous accueillir au paradis. Il y aura aussi ceux avec lesquels nous avons partagé, en bonne gestion, ce que le Seigneur a mis entre nos mains. Comme il serait beau que les pauvres puissent occuper dans nos cœurs la place qu'ils ont dans le cœur de Dieu ! Les pauvres facilitent notre accès au Ciel.Ils sont d’ores et déjà le trésor de l'Église.Ils nous révèlent la richesse qui ne vieillit jamais,qui unit la terre et le ciel ;pour laquelle il vaut vraiment la peine de vivre :l'amour. Dans l'Evangile du jour(Lc 21,5-19) Jésus propose à chacun la persévérance, comme antidote à la hâte : "C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie.". Prions pour demander la grâce de savoir écouter le cri des pauvres : c'est le cri d'espérance de l'Église. Dieu est miséricordieux envers ceux qui se reconnaissent misérables. Dieu nous a confié ses plus grands biens : nos vies, celles des autres, tant de dons différents pour chacun. Et il nous appelle à faire fructifier ces talents avec audace et créativité. J'adresse une pensée spéciale au cher Burkina Faso, où un attentat a coûté la vie à de nombreuses personnes. Je confie au Seigneur toutes les victimes et ceux qui souffrent de ces drames. J'appelle les autorités à promouvoir le dialogue interreligieux et la concorde. Demandons au Seigneur d'envoyer Son Esprit sur les couples et les familles chrétiennes, de façon à ce que, en ouvrant généreusement leurs portes au Christ et aux frères, elles donnent un témoignage authentique de vie de foi, d'espérance et de charité. Je suis proche de la communauté arménienne-catholique de Qamichli, en Syrie, réunie pour les funérailles de son curé, Joseph Bedoyan, qui a été tué hier avec son père. Je prie pour eux, pour leurs familles et pour tous les chrétiens de Syrie. Nous devons mettre fin à la culture du déchet, nous qui prions le Seigneur de nous donner notre pain quotidien. Le gaspillage alimentaire contribue à la faim et au changement climatique. Écouter la parole simple et claire de Jésus sur la vie au-delà de la mort apporte une grande espérance et une grande consolation ; nous en avons bien besoin à notre époque, si riche en connaissance de l'univers mais si pauvre en sagesse de la vie éternelle. Jésus, vrai Dieu et vrai homme, a vaincu la mort, est ressuscité et veut renaître dans le cœur de tous : personne, aussi blessé soit-il par le mal, n'est condamné sur cette terre à être à jamais séparé de Dieu. La prière suscite toujours des sentiments de fraternité, elle abat les barrières, franchit les frontières, crée des ponts invisibles mais réels et efficaces, et ouvre des horizons d'espérance. La foi exige un cheminement, une sortie. C'est sur le cheminement de la vie que nous sommes purifiés, un cheminement souvent montant, car il mène vers le haut. L'espérance chrétienne, nourrie par la lumière du Christ, fait resplendir la résurrection et la vie, même dans les nuits les plus sombres du monde. Chers amis, en ce mois de novembre, nous sommes invités à prier pour les défunts. Confions à Dieu, en particulier dans l'Eucharistie, les membres de notre famille, nos amis et nos connaissances, dans la proximité spirituelle de l'Église. Souvent dans la vie, nous sommes confrontés à ce choix : accepter l'invitation du Seigneur ou nous enfermer dans nos affaires, dans nos petites affaires ? Demandons au Seigneur la grâce d'accepter toujours l'invitation de participer à sa fête qui est gratuite. La sainteté est le fruit de la grâce de Dieu et de la réponse libre que nous donnons. La sainteté est un don et un appel. L'Évangile d'aujourd'hui (Lc 19,1-10) nous montre que le regard miséricordieux du Seigneur nous atteint avant que nous nous rendions compte d’en avoir besoin pour être sauvés. Aujourd'hui, nous nous souvenons de ceux qui nous ont précédés, dans l'espérance de les rencontrer, d'arriver là où est l'amour de celui qui nous a créés et qui nous attend : l'amour du Père. La mémoire des Saints nous conduit à lever les yeux vers le ciel : non pas pour oublier les réalités de la terre, mais pour les affronter avec plus de courage et d'espérance. |
L'amour de Dieu se reflète dans les larmes de tendresse de Jésus : il pleure pour chacun de nous, comme il a pleuré pour Jérusalem, quand nous ne nous laissons pas aimer. C'est la tendresse de l'amour de Dieu. |
Que le Dimanche de la Parole de Dieu puisse faire grandir dans le peuple de Seigneur la religiosité et l’assiduité familière avec les Saintes Écritures. |
Nous retrouvons nos racines dans le rapport quotidien avec Jésus et dans la force de son pardon. |
Lorsqu'il était jeune soldat, Saint Ignace de Loyola, que nous commémorons aujourd'hui, pensait à sa propre gloire, puis il a été attiré par la gloire de Dieu, qui a donné sens à sa vie. Prions pour que le Seigneur libère les victimes de la traite et nous aide à répondre activement au cri des nombreux frères et sœurs privés de dignité et de liberté. Le Seigneur nous donne à tous une vocation pour nous faire découvrir les talents et les capacités que nous possédons et pour que nous les mettions au service des autres. Dans l'Évangile du jour, Jésus invite à faire l'expérience de la prière, en se mettant directement en relation avec le Père. C'est la nouveauté de la prière chrétienne ! Un dialogue entre personnes qui s'aiment, un dialogue basé sur la confiance. Jésus cherche des témoins qui lui disent chaque jour : "Seigneur, tu es ma vie". Le témoignage nait de la rencontre avec Jésus vivant. Sainte Marie Madeleine, Apôtre de l'espérance, prie pour nous ! L’Évangile du jour nous rappelle que la sagesse du cœur réside dans la conjugaison de la contemplation et de l’action. Demandons la grâce d’aimer et servir Dieu ainsi que nos frères avec les mains de Marthe et le cœur de Marie. Aujourd'hui, en la fête de Notre Dame du Carmel, contemplons la Vierge qui se tient près de la Croix du Christ. C'est aussi la place de l'Église : près du Christ. Dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus propose comme modèle le Samaritain qui, aimant son frère comme lui-même, montre qu'il aime Dieu de tout son cœur et en même temps exprime une vraie religiosité et une pleine humanité. Aujourd'hui, C'est le dimanche de la mer, dédié aux marins et aux pêcheurs. Je prie pour eux et leurs familles, et j'encourage à tout mettre en œuvre pour protéger et sauvegarder leurs droits humain. La foi est un don qui maintient vivante une assurance profonde et belle : nous sommes des enfants aimés de Dieu. Que Dieu le Père accueille dans ses bras Vincent Lambert. Ne construisons pas une civilisation qui élimine les personnes dont nous considérons que la vie n'est plus digne d'être vécue : chaque vie a de la valeur, toujours. Prions pour les malades abandonnés et qu'on laisse mourir. Une société est humaine si elle protège la vie, chaque vie, de son début jusqu'à sa fin naturelle, sans choisir qui est digne ou non de vivre. Que les médecins servent la vie, qu'ils ne la suppriment pas. “Ce ne sont pas seulement des migrants ! ”, au sens où les migrants sont avant tout des personnes humaines, et au sens où ils sont aujourd’hui le symbole de tous les exclus de la société globalisée. En ce sixième anniversaire de ma visite à Lampedusa, ma pensée va vers les “derniers” qui, chaque jour, crient vers le Seigneur, demandant d’être libérés des maux qui les affligent. Dans l'Evangile d'aujourd'hui, Jésus nous dit quelle est la vraie joie de ses disciples: "Réjouissez-vous car vos noms sont inscrits dans les cieux" (Lc,10,20), c'est à dire dans le coeur de Dieu le Père. Nous avons besoin de personnes et d'institutions qui défendent la dignité des travailleurs, la dignité du travail et le bien de la terre, notre maison commune. Dans les périodes difficiles, plus encore qu'en période de paix, la priorité des croyants est d'être unis à Jésus, notre espérance. Par votre attention aux petits et aux pauvres, vous pouvez illuminer les étoiles dans la nuit de ceux qui souffrent. La Bible n'est pas un beau livre à garder sur une étagère, c'est la Parole de vie à semer, un don que le Ressuscité demande d'accueillir pour avoir la vie en son Nom. |
Nous traversons tous des jours difficiles, mais nous devons toujours nous rappeler que la vie est une grâce. C'est le miracle que Dieu a fait à partir de rien. Les Saints Pierre et Paul ont été transparents devant Dieu. Dans leur vie, ils ont gardé cette humilité jusqu'au bout : ils ont compris que la sainteté ne se manifeste pas par le haut, mais par le bas. Priez pour tous les prêtres et pour mon ministère pétrinien, afin que toute action pastorale soit marquée par l'amour que le Christ a pour chaque homme. Aujourd'hui nous célébrons le 175e anniversaire du Réseau Mondial de Prière du Pape. Je vous invite à prier avec moi pour être unis au Cœur de Jésus et pour entrer ensemble dans une mission de compassion pour le monde. Jésus nous regarde, nous aime et nous attend. Il est toute bonté et toute miséricorde. Allons avec confiance à Jésus, Lui nous pardonne toujours. Bienheureux celui qui croit et s’efforce de créer rencontre et communion. Combien de fois, en priant, nous nous limitons à demander des dons, et à faire la liste de requêtes, en oubliant que la première chose à faire est de louer le nom de Dieu, de l’adorer, pour, ensuite, reconnaître dans la personne du frère son reflet vivant. Dire "oui" au Seigneur signifie avoir le courage d'embrasser la vie telle qu'elle vient avec amour, avec toute sa fragilité, sa petitesse, et avec ses contradictions. L'exemple de saint Jean-Baptiste nous invite à être une Église toujours au service de la Parole de Dieu; une Église qui ne veut pas attirer à elle-même, mais à Jésus-Christ. Bénir n’est pas dire de belles paroles, ce n’est pas utiliser des paroles de circonstance ; c’est dire du bien, dire avec amour. L’Eucharistie est une école de bénédiction. L'Eucharistie nous prépare une place dans l'éternité, parce que c'est le Pain du Ciel. Les Béatitudes ne sont pas pour des surhommes, mais pour ceux qui affrontent les défis et les épreuves du quotidien. La théologie, sans la communion et la compassion, constamment nourries par la prière, perd non seulement son âme, mais aussi son intelligence et sa capacité d'interpréter la réalité d'une manière chrétienne. Chers jeunes, je voudrais dire à chacun de vous: Dieu t’aime; n’en doute jamais, quoi qu'il t’arrive dans la vie; en toutes circonstances, tu es infiniment aimé.Avec les réfugiés, la Providence nous offre une occasion de construire une société plus solidaire, plus fraternelle, et une communauté chrétienne plus ouverte, selon l'Évangile. Que l’Esprit Saint nous amène à vivre toujours plus comme enfants de Dieu et frères entre nous. La foi est une relation, une rencontre, et sous l'impulsion de l'amour de Dieu nous pouvons communiquer, accueillir, comprendre le don des autres et y répondre. Esprit Saint, harmonie de Dieu, Toi qui transformes la peur en confiance et la fermeture en don, viens en nous ! Chacun de nous est d’une valeur infinie pour Dieu: nous sommes petits sous le ciel et impuissants quand la terre tremble, mais pour Dieu, nous sommes plus précieux que tout. Le mystère de la Très Sainte Trinité nous dit que nous n'avons pas un Dieu solitaire là-haut dans le ciel, lointain; non, c'est le Père qui nous a donné son Fils, fait homme comme nous, et qui, pour nous être encore plus proche, nous envoie son Esprit. L’Esprit Saint nous convoque tous et nous aide à découvrir la beauté d’être ensemble, de marcher ensemble, chacun dans sa propre langue et tradition, mais heureux de se retrouver entre frères. J’exprime ma proximité à toutes ces personnes âgées qui vivent comme cachées, dans l’oubli, délaissées. Je remercie ceux qui œuvrent à la construction d’une société plus inclusive, qui ne met pas au banc celui qui est faible de corps ou d’esprit. Esprit Saint, notre harmonie, Toi qui fais de nous un seul corps, remplis l’Église et le monde de ta paix ! Les pauvres nous sauvent parce qu'ils nous permettent de rencontrer le visage de Jésus-Christ. Comme adultes, ne volons pas la capacité des enfants à rêver. Favorisons un climat d’espérance, où grandissent et se partagent leurs rêves: un rêve partagé ouvre la voie à un nouveau mode de vie. Sainte Marie mère de l'Eglise, aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir. Donnez gratuitement ce que gratuitement vous avez reçu, pour que les grâces de Dieu puissent toucher le cœur de tous. Aux missionnaires hommes et femmes, ainsi qu’à tous ceux qui de quelque manière participent, en vertu de leur Baptême, à la mission de l’Église, j’adresse de tout cœur ma bénédiction. Esprit Saint, souffle dans nos cœurs et fais-nous respirer la tendresse du Père. Souffle sur l’Église pour qu’elle annonce avec joie l’Évangile. Souffle sur le monde la bienfaisante fraîcheur de l’espérance. Seigneur, désarme la langue et les mains, renouvèle les cœurs et les esprits, pour que le mot qui nous fait nous rencontrer soit toujours «frère», et que la paix devienne le style de notre vie. Comment puis-je savoir que le Seigneur m'écoute ? Nous avons une sécurité : Jésus. Il est le grand intercesseur. Il est monté au Ciel, il est devant le Père pour intercéder pour nous. Il fait continuellement la prière d'intercession. Aujourd’hui, avec gratitude à Dieu, souvenons-nous que notre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie et nous restaure. L'euthanasie et le suicide assisté sont un échec pour tous. Nous sommes appelés à ne jamais abandonner ceux qui souffrent, il ne faut pas abandonner, mais prendre soin et aimer pour redonner l’espérance. L'Ascension du Seigneur au ciel inaugure une nouvelle forme de présence de Jésus parmi nous et nous demande d'avoir les yeux et le cœur pour le rencontrer, le servir et rendre témoignage aux autres. Choisissons le chemin de Jésus. C’est un chemin qui coûte de la peine, mais c’est le chemin qui conduit à la paix. Puissiez-vous être des témoins de liberté et de miséricorde, en faisant prévaloir la fraternité et le dialogue sur les divisions. Comme chrétiens, nous sommes appelés à manifester, sur Internet aussi, la communion qui marque notre identité de croyants, ouvrant la voie au dialogue, à la rencontre, au sourire. La solennité de l'Ascension nous exhorte à lever les yeux vers le ciel, à accomplir avec la grâce du Seigneur ressuscité la mission qu'Il nous confie : annoncer l'Évangile à tous. Dieu aime avec un amour de Père. Chaque vie, chacun de nous lui appartient. Marchons ensemble, en laissant l’Évangile être le levain capable de tout imprègner et de donner à nos peuples la joie du salut! Chers parents, aidez vos enfants à découvrir l'amour de Jésus ! Cela les rendra forts et courageux. |
Contempler Marie nous permet de poser le regard sur tant de femmes, de mères et de grand-mères qui, avec sacrifice et de manière cachée, abnégation et engagement, façonnent le présent et tissent les rêves de demain. |
Demandons au Seigneur de nous faire prendre conscience que nous ne pouvons pas être de vrais chrétiens sans marcher avec le Saint-Esprit, sans laisser le Saint-Esprit être le protagoniste de nos vies. Dieu te cherche, même si tu ne le cherches pas. Dieu t'aime, même si tu l'as oublié. Dieu entrevoit en toi une beauté, même si tu penses avoir gaspillé inutilement tous tes talents. Si nos cœurs s'ouvrent à la miséricorde et que nous scellons le pardon par une étreinte fraternelle, nous proclamons devant le monde qu'il est possible de vaincre le mal par le bien. Le Seigneur nous cherche tous, et veut que chacun ressente la chaleur de sa miséricorde et de son amour. En ces jours de Pâques, annoncez, par votre vie et vos paroles, la bonne nouvelle que Jésus est ressuscité. Le Christ est ressuscité et avec Lui renaît notre espérance créatrice pour affronter les problèmes actuels, car nous savons que nous ne sommes pas seuls Les martyrs de tous les temps, par leur fidélité au Christ, nous disent que l'injustice n'a pas le dernier mot : dans le Seigneur ressuscité nous pouvons continuer à espérer. Que la proclamation de la Résurrection du Seigneur soutienne notre espérance et la transforme en actes concrets de charité. Accueillons dans nos vies la victoire du Christ sur le péché et la mort. C'est ainsi que nous attirerons également sur la création son pouvoir transformateur. Par la prière, unissons nous encore aujourd’hui à la communauté chrétienne du Sri Lanka frappée par la violence aveugle le jour de Pâques. Confions au Seigneur Ressuscité les victimes, les blessés et la souffrance de tous. La résurrection du Christ est la vraie espérance du monde. Joyeuse Pâques. Aujourd'hui nous contemplons le tombeau vide du Christ et écoutons les paroles de l'ange : "N'ayez pas peur ! Il est ressuscité !" Regarde les bras ouverts du Christ crucifié, laisse-le te sauver. Contemple son sang versé par amour et laisse-toi purifier par lui. De cette façon, tu pourras renaître. Dans l'Eucharistie, tu rencontres réellement Jésus, tu partages sa vie, tu sens son amour ; et là tu peux ressentir que sa mort et sa résurrection sont pour toi. Le Christ est mort pour l'amour de chacun de nous : jeunes et vieux, saints et pécheurs, hommes et femmes de son temps et de notre temps. Nous sommes unis aujourd'hui au peuple français, et attendons que la douleur liée au grave incendie se transforme en espérance pour la reconstruction. Sainte Marie, Notre Dame, priez pour nous. Christ, par amour, s’est livré jusqu’au bout pour te sauver. Ses bras sur la croix sont le signe le plus beau d’un ami qui est capable d’aller jusqu’à l’extrême. Aujourd’hui, Journée Mondiale de la Jeunesse, je voudrais évoquer les nombreux saints et saintes jeunes, surtout de ‘‘la porte d’à côté’’, que Dieu seul connaît et que parfois il se plaît à nous révéler par surprise. Par son humiliation, Jésus a voulu nous ouvrir la voie de la foi et nous y précéder. Si avec nos fragilités nous retournons au Seigneur, si nous prenons le chemin de l'amour, nous embrasserons la vie qui ne s'estompe pas. Et nous serons dans la joie. Jeûner c’est également changer notre attitude envers les autres et les créatures : de la tentation de « dévorer » tout pour rassasier notre cupidité, à la capacité de souffrir par amour. Jésus sur la Croix nous enseigne le courage fort du renoncement. Parce que nous n’avancerons jamais avec des poids encombrants. Faire l’aumône nous aide à sortir de la stupidité de vivre et d’accumuler tout pour nous-mêmes, dans l'illusion de nous assurer un avenir qui ne nous appartient pas. Que le Seigneur nous donne toujours d’espérer dans l'avenir, et la force d'aller de l'avant. Le jeûne du carême nous libère des attachements aux choses, de la mondanité qui anesthésie le cœur. En ce temps de carême nous sommes aussi invités à regarder vers l’autre avec charité, ce qui nous libère de la vanité de l'avoir, de penser que les choses sont bonnes si elles sont bonnes pour moi. Le carême nous invite à regarder vers le Haut par la prière, qui libère d'une vie horizontale et plate, où l’on ne trouve du temps que pour soi et où l’on oublie Dieu. Le carême est une temps qui aide à retrouver le cours de la vie. Le but de notre voyage dans le monde est le Seigneur : le cap doit être mis sur Lui. S’abstenir du péché est aussi porteur d’espérance pour la création, qui « sera libérée de l’esclavage de la corruption, pour connaître la liberté de la gloire des enfants de Dieu. » Par la prière, nous apprenons à renoncer à l'idolâtrie et à l'autosuffisance de notre ego, et à nous reconnaitre besogneux du Seigneur et de sa miséricorde. Si tu es jeune en âge, mais si tu te sens faible, fatigué ou désabusé, demande à Jésus de te renouveler. Avec lui, l’espérance ne manque pas. L’Eglise est jeune quand elle reçoit la force toujours nouvelle de la Parole de Dieu, de l’Eucharistie, de la présence du Christ et de la force de son Esprit chaque jour: quand elle est capable de retourner inlassablement à sa source. Ne passons pas en vain ce temps favorable du carême ! Demandons à Dieu de nous aider sur un chemin de conversion véritable. |
Je vous remercie tout le peuple marocain pour votre chaleureux accueil. Que le Tout-Puissant, clément et miséricordieux, vous protège et qu’il bénisse le Maroc. |
Faisons un petit examen de conscience chaque jour, pour nous convertir au Seigneur. 5 minutes à la fin de la journée nous aideront à penser à ne pas renvoyer le changement de notre cœur et la conversion au Seigneur. |
Don Bosco a eu le courage de regarder la réalité avec les yeux de l'homme et avec les yeux de Dieu. Que chaque prêtre l'imite: en regardant la réalité avec les yeux de l'homme et avec les yeux de Dieu. |
Rendons grâce à Dieu pour l'année qui arrive à terme, reconnaissant que tout le bien est son don. |
Demandons au Seigneur la grâce de tout laisser pour nous engager dans l'annonce et le témoignage, tout comme Pierre et André. |
Nous avons besoin de chrétiens du sourire, non pas parce qu’ils prennent les choses à la légère, mais parce qu’ils sont riches de la joie de Dieu, car ils croient en l’amour et vivent pour servir. |
Le dimanche, c’est le jour pour dire à Dieu: merci, Seigneur, pour la vie, pour ta miséricorde, et pour tous tes dons! |
La charité du Christ, accueillie avec un cœur ouvert, nous change, nous transforme, nous rend capables d'aimer. Nous, chrétiens, n'avons pas un produit à vendre, mais une vie à communiquer. La prière est le premier travail missionnaire de tout chrétien, et c’est aussi la plus efficace Si le Seigneur t’a donné des richesses, c’est pour faire en son nom tant de bonnes œuvres pour les autres. Chères mamans, comme Sainte Monique ne vous découragez jamais, priez inlassablement pour vos enfants. Que la bénédiction de Dieu descende sur toutes vos familles, afin qu’en leur sein s’éprouvent l'amour et le pardon. Je demande à notre Bienheureuse Mère d’intercéder pour la guérison de toutes les personnes qui ont subi des abus de n’importe quel type et de confirmer chaque membre de la famille chrétienne dans la ferme intention de ne plus jamais permettre que ces situations arrivent. "N’y-a-t-il vraiment rien de précieux qui puisse durer ? Pas même l’amour ?". L’amour est le rêve de Dieu pour nous et pour toute la famille humaine. S’il vous plaît, ne l’oubliez jamais ! Notre monde a besoin d’une révolution de l’amour ! Que cette révolution commence chez vous et dans vos familles ! La famille est l'icône de Dieu: l'alliance entre un homme et une femme génère vie et communion. La famille est le berceau de la vie et l'école de l'accueil et de l'amour; c'est une fenêtre entrouverte sur le mystère de Dieu. Prenons soin de la famille : là, se joue notre avenir. La famille est un chantier d’espérance. Aujourd'hui à Dublin commence la rencontre mondiale des familles. Unissons-nous dans la prière pour toutes les familles du monde, spécialement celles en difficulté. Que l’Esprit Saint nous donne la grâce de la conversion et l’onction intérieure pour pouvoir exprimer, devant les crimes d’abus, notre compassion et notre décision de lutter avec courage. L'Eucharistie, Jésus Pain de vie, est le cœur battant de l'Église et régénère en nous le dynamisme de l'amour. L'amour surpasse la difficulté; l'amour nous fait avancer. Qui accueille l'amour de Dieu transforme le monde et l'histoire. La foi se nourrit de la mémoire: que de belles choses Dieu a faites pour chacun de nous ! Comme Notre Père céleste est généreux ! Que Marie, Mère de la proximité et de la tendresse, soit notre Maîtresse de vie et de foi. Même aujourd'hui, il y a tant de martyrs, tant de persécutés pour l’amour du Christ: ce sont eux la vraie force de l'Église ! Grâce au don de l'Eucharistie, notre vie devient elle aussi «pain rompu» pour nos frères et sœurs. Dans le silence, nous apprenons à contempler l'œuvre de Dieu, qui dépasse toute notre imagination. Qui se met au service des frères les plus faibles expérimente la joie de l'amour désintéressé. Le Royaume de Dieu croît dans le monde de manière mystérieuse et surprenante, avec la puissance de la petite graine. Le mal cherche à nous persuader que la mort est la fin de tout, mais Christ Ressuscité nous ouvre un horizon de vie éternelle. Jésus nous révèle que le visage de Dieu est l'amour. Le chemin des disciples vers le Mont Tabor nous invite à nous détacher des choses mondaines pour contempler Jésus. L'Eucharistie est la "réservation" du paradis: c'est Jésus qui nous guide sur notre chemin vers la vie éternelle. Soutenez vos prêtres par votre proximité et votre affection. La vie chrétienne est avant tout la réponse reconnaissante à un Père généreux. La charité est le témoignage le plus efficace, parce qu’elle révèle aux hommes l'amour de Dieu. Tous dans l'Église nous avons la responsabilité de nous sanctifier, en prenant soin des autres. |
Pour pouvoir aider les autres nous avons besoin de la rencontre personnelle avec Dieu: des moments de prière et d'écoute de sa Parole. |
Demeurant inébranlable en Dieu, qui nous aime et nous soutient, on peut supporter toutes les contrariétés et les vicissitudes de la vie. |
Dans l’Eucharistie il y a tout le goût des paroles et des gestes de Jésus, la saveur de sa Pâque, la fragrance de son Esprit. |
Soyez toujours du Christ dans la prière, dans le soin des frères les plus petits, dans la recherche de la paix. |
Regarde le Christ Crucifié, en Lui germe l'espérance qui dure pour la vie éternelle. |
Nous pouvons nous soutenir les uns les autres et affronter chaque défi, avec Jésus pour seul arme, avec courage et espérance. |
Jésus est notre médiateur et nous réconcilie non seulement avec le Père, mais aussi entre nous. |
La famille est l'union harmonieuse des différences entre l'homme et la femme, qui est d'autant plus vraie qu’elle est capable de s'ouvrir à la vie et aux autres.
En ces jours, donnons de l’espace aux attitudes et aux gestes qui favorisent la paix. La modestie est une vertu essentielle pour qui veut être conforme à Jésus, doux et humble de cœur. Prions aujourd’hui pour les enfants qu’on ne laisse pas naître, qui pleurent de faim, qui n’ont pas en main des jouets mais des armes. Dieu, épris de nous, nous attire par sa tendresse, naissant pauvre et fragile au milieu de nous, comme un de nous. Aujourd’hui nous voulons penser à ceux qui souffrent de persécutions et être proches d’eux par notre affection et notre prière. Arrêtons-nous pour admirer la crèche : entrons dans le vrai Noël avec les bergers, portant à Jésus ce que nous sommes. Contemplant l’enfant Jésus, amour humble et infini, disons-lui simplement : « Merci, parce que tu as fait tout cela pour moi ! » Si nous voulons fêter le vrai Noël, contemplons ce signe : la simplicité fragile d’un petit nouveau-né. Là est Dieu. Libérons Noël de la mondanité qui l'a pris en otage! Le véritable esprit de Noël est la beauté d'être aimé par Dieu. Sans l’amour, la vie comme la foi restent stériles. Au ciel, ce qui vaut n’est pas ce que l’on a, mais ce que l’on donne. Allez à la rencontre de Jésus, demeurez avec Lui dans la prière, confiez toute votre existence à son amour miséricordieux. Que le Seigneur nous donne la sagesse de chercher ce qui compte et le courage d’aimer, non en paroles mais avec des faits. On se sanctifie en travaillant pour les autres en prolongeant ainsi dans l'histoire l'acte créateur de Dieu. Et même si plus personne ne se souvenait de nous, Jésus est toujours là, à nos côtés. J’exhorte tout le monde à vivre la joie de la mission en témoignant de l'Évangile dans les milieux où chacun vit et travaille. Le chrétien est appelé à s’engager concrètement dans les réalités terrestres, en les éclairant avec la lumière qui vient de Dieu. Merci à vous tous qui suivez Demandons la grâce de rendre notre foi toujours plus opérante à travers la charité. L'action politique doit être véritablement au service de la personne humaine, du bien commun et du respect de la création. La corruption doit être combattue avec force. C’est un mal construit sur l’idolâtrie de l’argent qui blesse la dignité humaine. Que la Vierge Marie soit toujours notre refuge, notre consolation et la voie qui nous mène au Christ. Tous nous avons des talents que Dieu nous a donnés, personne ne peut se dire si pauvre au point de ne pas pouvoir donner quelque chose aux autres. Aux yeux de Dieu, aucun de ses enfants ne peut être écarté; Il confie à chacun une mission. Nous sommes tous des mendiants de l'amour de Dieu, ce qui donne un sens à notre existence et nous offre une vie sans fin. La foi devient tangible quand elle se concrétise dans l'amour, en particulier au service des frères et sœurs en difficulté. Chaque personne est unique et irrépétible: renouvelons notre engagement pour que les personnes handicapées soient toujours bien accueillies dans les communautés où elles vivent. Chers amis du Myanmar et du Bangladesh, Merci de votre accueil! J’invoque sur vous les bénédictions divines de l'harmonie et de la paix. La sagesse de Dieu nous aide à savoir comment accueillir et accepter ceux qui agissent et pensent différemment de nous. Tant d'ouverture est nécessaire pour accueillir les personnes qui se sentent seules et déconcertées dans la recherche du sens de la vie! |
Le très Saint nom de Dieu ne peut jamais être invoqué pour justifier la haine et la violence contre d'autres êtres humains, nos semblables.
L'amour du Christ est comme un «GPS spirituel» qui nous guide infailliblement vers Dieu et le cœur de notre prochain. J'espère que ma visite puisse embrasser toute la population du Myanmar et encourager la construction d'une société inclusive. Aujourd’hui (fête du Christ Roi) regardons Jésus et du fond du cœur répétons : « Souviens-toi de moi, Seigneur, maintenant que tu es dans ton Royaume ! » Alors que je me prépare à visiter le Myanmar et le Bangladesh, je désire exprimer à leurs peuples, salutation et amitié. Je suis impatient de vous rencontrer! Il y a de l'espérance même pour qui a fait le mal. Jésus est venu pour ça: on peut se réconcilier avec Dieu et commencer une nouvelle vie. À la fin des jours, quand le Seigneur viendra nous rencontrer, la joie sera immense. Vivons dans l’attente de cette rencontre! Quand nous rencontrons les autres, leur portons-nous le feu de la charité ou restons-nous enfermés à nous réchauffer devant notre cheminée? Le sourire simple et pur de Marie soit source de joie pour chacun de nous devant les difficultés de la vie. Œuvrons ensemble pour que les enfants puissent nous regarder en souriant et conservent un regard limpide, plein de joie et d'espérance. En ce jour, j'invite toute l'Église à garder le regard fixé sur ceux qui tendent leurs mains demandant notre solidarité. Sans le soutien de la prière des fidèles, le Successeur de Pierre ne peut accomplir sa mission dans le monde. Je compte aussi sur vous ! Nous avons besoin de rencontrer les pauvres et d'apprendre un partage qui devienne un style de vie. La misère n'est pas une fatalité: elle a des causes qui doivent être reconnues et supprimées, pour le bien de tant de frères et sœurs. La foi est une grande compagne de vie: elle fait toucher avec la main la présence d'un père qui ne laisse jamais seules ses créatures. Rien ni personne ne peut voiler la lumière que le Christ met dans le cœur et sur le visage de ses amis. Le chrétien ne peut jamais être pessimiste! Nous ne pouvons pas changer le monde tout seul, mais ensemble, nous pouvons semer la joie de l'Évangile en restant proche des tout-petits. Souvenons-nous dans la prière de tous ceux qui prennent soin des personnes malades avec dévouement et esprit de sacrifice. La science exprime sa pleine dignité lorsqu'elle sert au développement intégral de la personne et de la famille humaine. Que se propage toujours plus une culture de la rencontre capable de faire tomber tous les murs qui divisent encore le monde! Seule la foi peut transformer la fin de la vie terrestre en préliminaire de la vie éternelle. Jésus de Nazareth marche avec nous pour nous introduire par sa parole et ses gestes dans le mystère profond de l'amour du Père. La guerre cause toujours de graves dommages écologiques. Ne maltraitons pas notre maison commune, mais préservons-la pour la postérité. Christ a vaincu la mort. Il est notre résurrection et notre vie. Soyez témoins de ce message d'espérance. L'Église a besoin de qui annonce l'Évangile avec enthousiasme et sagesse, de qui allume l'espérance et génère la foi. Quand on prie, il faut le courage de la foi : ayez confiance que le Seigneur nous écoute ! Nous sommes tous petits et impuissants devant le mystère de la mort. Mais quelle grâce si à ce moment nous gardons la flamme de la foi ! Chers amis, le monde a besoin de saints et nous tous, sans exception, nous sommes appelés à la sainteté. N'ayez pas peur ! |
Que la Vierge Marie nous aide à faire le premier pas tous les jours, pour construire la paix dans l'amour, dans la justice et la vérité.
Apprends de l'émerveillement, cultive l'étonnement. Vis, aime, crois. Et, avec la grâce de Dieu, ne désespère jamais. Je vous invite à garder votre regard fixé sur le Seigneur Jésus-Christ pour apprendre de lui à aimer de tout votre cœur. Porte dans le cœur les souffrances de tout être humain. Dans la prière porte tout à Dieu. Dieu nous aime d’un amour si riche en miséricorde qu’il nous accueille, prends soin de nous et nous pardonne continuellement. La culture de la rencontre c’est savoir qu’au-delà de nos différences, nous sommes tous des enfants de Dieu. Soyez témoins courageux du Christ dans le milieu spécifique où vous vivez et travaillez. Travaillons tous ensemble pour promouvoir la paix entre les peuples et pour assurer le respect des droits humains. Jésus nous a donné une lumière qui brille dans les ténèbres: défends-la, protège-la. C'est la plus grande richesse confiée à ta vie. Aujourd'hui (22 octobre), mémoire de Saint Jean-Paul II, rappelons-nous ses paroles: « N'ayez pas peur! Ouvrez toutes grandes les portes au Christ. En ce jour, rappelons-nous que l'Église est missionnaire par nature: la mission est au cœur de la foi chrétienne. L'Église est vraiment vivante si elle est maternelle, missionnaire et sort à la rencontre du prochain. Portons la flamme de l'amour du Christ à l'humanité qui a tant besoin de vrai bonheur et de paix. Laissez-vous guider par la tendresse divine, afin de pouvoir transformer le monde avec votre foi. Que les artistes puissent rayonner de la beauté de la foi et proclamer la grandeur de la création de Dieu et de son amour infini pour tous. La famille humaine a le devoir d'aider chaque personne à être libérée de la pauvreté et de la faim. Partager impose une conversion, et c'est contraignant. Nous devons répondre à l'impératif que l'accès à la nourriture nécessaire est un droit de tous. Un droit sans exclusions ! Comme les Saints, avec notre témoignage de vie, manifestons la joie et la beauté de vivre l'Évangile. Nous sommes appelés à défendre et protéger la vie humaine, surtout dans le sein maternel, dans l'enfance, la vieillesse et le handicap. Au centenaire des apparitions de Notre-Dame de Fatima, remercions Dieu pour les innombrables bénédictions accordées sous sa protection. Notre-Dame d’Aparecida a été trouvée par de pauvres travailleurs : aujourd'hui, qu’elle bénisse spécialement ceux qui cherchent un emploi. Comme Saint Jean XXIII, que nous célébrons aujourd'hui (11 octobre), témoignons dans l'église et au monde de la bonté de Dieu et de sa miséricorde. Dieu ne déçoit pas ! Il a mis une espérance dans nos cœurs pour la faire germer et porter du fruit. La recherche de la paix est un chantier toujours ouvert, une tâche sans trêve et qui exige l'engagement de tous. Si la déception te saisit, croie à ceux qui travaillent encore pour le bien: leur humilité est la semence d'un nouveau monde. Le Rosaire est une synthèse des mystères du Christ: contemplons-les avec Marie qui nous donne son regard de foi et d'amour. Faisons en sorte que pour les mineurs Internet soit un lieu sûr et riche d'humanité, un réseau qui n'emprisonne pas, mais aide à grandir. La mission de l'école et des enseignants est de développer le sens du vrai, du bien et du beau. Comme Saint François d'Assise, laissons-nous transformer par l'amour du Christ, pour vivre dans la pauvreté et la joie. C'est seulement dans le silence de la prière que l'on peut apprendre à écouter la voix de Dieu. L'ange gardien est un ami que nous ne voyons pas, mais que nous sentons. Il accompagne notre chemin sur la terre jusqu’au ciel. Comme Sainte Thérèse de l'enfant Jésus, apprenons l'humilité de Dieu qui s'est fait tout petit pour nous. |
Notre époque a grand besoin de la prière – chrétiens, juifs et musulmans, pour la paix.
Thème pour la Journée de la Communication 2018 : « La vérité vous rendra libres » (Jn 8, 32). Fausses nouvelles et journalisme de paix. Aujourd'hui, 29 septembre, c'est la fête des Archanges Michel, Gabriel et Raphaël. Prions afin qu’ils nous rappellent à tout moment la présence de Dieu.Rencontrer Jésus peut constituer un tournant décisif à notre vie, en la remplissant de sens. Partageons sans peur le chemin des migrants et des réfugiés. Engageons-nous pour un monde sans armes nucléaires, appliquant le Traité de non-prolifération pour abolir ces instruments de mort. La charité est plus vraie et plus incisive si elle est vécue dans la communion. La joie se multiplie quand elle est partagée ! Si nous sommes fidèles à Christ et que nous faisons le bien, nous pouvons répandre la lumière de l'espérance de Dieu. L'Évangile invite avant tout à répondre à Dieu qui nous aime et qui nous sauve, en Le reconnaissant dans le prochain. Je lance un appel pour la paix et le désarmement : ce monde blessé par la violence a besoin de fraternité entre les peuples. L'espérance est la vertu d'un cœur qui ne se ferme pas dans l'obscurité, ne s'arrête pas au passé, mais sait voir demain. Travaillons ensemble pour des solutions concrètes pour les pauvres, les réfugiés, les victimes de l'esclavage moderne et promouvoir la paix. Trouvons le courage de purifier notre cœur, en enlevant les cailloux et les épines qui étouffent la Parole de Dieu. Plus Jésus occupe le centre de notre vie, plus il nous fait sortir de nous-mêmes et nous rend plus proches des autres. Il faut une action globale pour affronter en même temps la réduction de la pollution et le développement des pays pauvres. Le Seigneur ne nous laisse pas orphelins : nous avons une mère, la même que Jésus. Marie prend soin de nous et toujours nous défend. Dans le Crucifié notre espérance est renée. C’est une espérance diverse de celles du monde parce qu’elle naît de l’amour de Jésus. La guerre est la négation de tous les droits. Prions pour ceux qui ont la responsabilité d’éviter la guerre entre les peuples. J’encourage les leaders du monde à mettre de côté les intérêts sectoriels pour chercher ensemble le bien commun de l’humanité Chers frères colombiens, je vous remercie! J’ai connu beaucoup de personnes qui m’ont touché au cœur. Vous m’avez fait un grand bien ! Faire le premier pas, c’est surtout aller à la rencontre des autres avec le Christ, notre Seigneur. La charité aide à comprendre la vérité et la vérité exige des gestes de charité Notre joie contagieuse doit être le premier témoignage de la proximité et de l’amour de Dieu. Nombreux sont ceux qui ont faim de Dieu et de dignité aujourd’hui. Et comme chrétiens, nous devons les aider à se rassasier de Dieu. La vérité est une compagne inséparable de la justice et de la miséricorde. La réconciliation se consolide par la contribution de tous. Elle permet de construire l’avenir et de faire grandir l’espérance. Chers jeunes, ne craignez pas l’avenir! Osez rêver de grandes choses ! Ravivez votre joie, signe du cœur jeune qui rencontre le Seigneur. Je vous encourage à avoir confiance dans le Seigneur, le seul qui nous soutient et encourage à contribuer à la réconciliation et à la paix. Chers amis, priez pour moi et toute la Colombie où je me rendrai en voyage en signe de réconciliation et de paix. Comme Mère Teresa ouvrons des horizons de joie et d’espérance à tant de gens découragés, qui ont besoin de compréhension et de tendresse. Jésus est présent dans tant de nos frères et sœurs qui pâtissent de la souffrance comme Lui. Il est beaucoup plus important de nous rendre compte de combien nous sommes aimés par Dieu que de combien nous l’aimons nous-mêmes. Jésus est toujours là, avec le cœur ouvert: Il ouvre la miséricorde qu'il a dans son cœur, pardonne, embrasse, comprends. Seigneur, apprends-moi à te contempler dans la beauté de la création et réveille notre gratitude et notre sens de responsabilité. |
Si tu fais attention au cœur, tu te découvriras proche du Seigneur et des autres.
L’Évangile invite avant tout à répondre à Dieu qui nous aime et nous sauve, en le reconnaissant dans notre prochain. «Vous nous avez faits pour vous, et notre cœur est inquiet jusqu’à ce qu’il repose en vous» (St Augustin, Confessions, I,1,1) Combien de mères pleurent comme Sainte Monique pour que leurs enfants se tournent vers le Christ. Ne perdez pas l’espoir dans la grâce de Dieu ! Que la Vierge Marie nous donne la grâce d’être fortement animés par l’Esprit Saint pour témoigner du Christ avec franchise évangélique. Etre hommes et femmes d’Église signifie être hommes et femmes de communion. Les hommes ont besoin d’espérance pour vivre, et de l’Esprit Saint pour espérer. Le Seigneur est proche des victimes anciennes et nouvelles formes d’esclavage: travaux inhumains, trafics illégaux, exploitation. Quand on est un peu triste, que tout semble aller de travers, pensons: «Dieu m’aime, Dieu ne m’abandonne pas». Que l’Esprit donne la paix au monde entier, qu’il soigne les plaies de la guerre et du terrorisme. Nous avons toujours besoin de redécouvrir l’amour et la miséricorde du Seigneur pour développer une familiarité avec Dieu. Je prie pour toutes les victimes des récents attentats. Que la violence aveugle du terrorisme n’aie plus de place dans le monde. Rien ne vous empêche de vivre et grandir dans l’amitié du Père Céleste et de témoigner son infinie bonté et sa miséricorde. L’Assomption de Marie concerne notre futur: elle montre le ciel, elle annonce les cieux et une terre nouvelle, avec la victoire du Christ. Le chemin pour se confier au Seigneur commence tous les jours, dès le matin. Marie nous montre que l’humilité n’est pas la vertu des faibles, mais des forts qui ne maltraitent pas les autres pour se sentir importants. Quand quelque chose nous fait souffrir, écoutons la voix de Jésus dans notre cœur: «n’aie pas peur, avance, je suis avec toi !» Jésus ne nous laisse pas seul parce que nous sommes précieux pour Lui. Dans le témoignage de la foi, ce ne sont pas les succès qui comptent, mais la fidélité au Christ. Rendons grâce au Père aujourd’hui pour l’œuvre de Saint Dominique au service de l’Évangile, prêchée par la parole et la vie. Le pardon libère le cœur et permet de recommencer: le pardon donne espoir. Sans pardon on n’édifie pas l’Église. L’espérance est la vertu d’un cœur qui ne s’enferme pas dans le noir, dans le passé. Mais qui sait voir le lendemain. L’autre est un don à accueillir avec respect car en lui, spécialement s’il est faible et fragile, le Christ vient à ma rencontre. Au nom de Jésus nous pouvons démontrer par notre témoignage que la paix est possible ! L’Évangile est une Bonne Nouvelle qui porte en elle une joie contagieuse car elle renferme un choix de vie nouvelle. On fait du bien efficacement quand on ne cherche pas de récompense dans les situations concrètes de la vie quotidienne. |
Comme Saint Ignace de Loyola, laissons-nous conquérir par le Seigneur Jésus et, guidés par lui, mettons-nous au service du prochain.
Appelons toutes les personnes de foi et de bonne volonté à s’engager contre l’esclavage moderne, sous toutes ses formes. Je confie au Père le petit Charlie. Je prie pour ses parents et les personnes qui l’ont aimé. Les grands-parents sont importants dans la famille pour communiquer le patrimoine d’humanité et de foi essentiel pour toute société ! Lorsque nous avons besoin d’aide, adressons-nous au Père qui nous regarde toujours avec amour et ne nous abandonne jamais. Il faut surmonter toutes les formes de racisme, d’intolérance et d’instrumentalisation de la personne humaine. Laissons-nous guider par la Vierge Marie sur le sentier qui conduit à la sainte montagne qu’est le Christ, où Dieu et l’homme se rencontrent L’Europe a un patrimoine idéal et spirituel unique au monde qui mérite d’être reproposé avec passion et une fraicheur renouvelée. Confions les pêcheurs, ceux qui sont loin de chez eux et en difficulté à la même protection de Marie Etoile de la Mer. Les migrants sont nos frères et sœurs qui cherchent une vie meilleure loin de la pauvreté, de la faim et de la guerre. C’est beau de voir des jeunes “marcheurs de la foi”, heureux d’apporter le Christ dans chaque rue, dans tous les coins de la terre ! La mission du chrétien est magnifique. Elle concerne tous et n’exclue personne ! |
Il y a tant besoin d’alimenter l'espérance chrétienne, cet espérance qui donne un regard nouveau, capable de découvrir et voir le bien.
Confions-nous à l'intercession des Saints Pierre et Paul pour témoigner de l'action libératrice de Dieu sur nous. Dieu pose son regard d'amour sur chacun de nous. Aiguisez la vue pour voir les signes de Dieu présents dans la réalité. Je réitère la ferme condamnation de toute forme de torture et invite à l’effort pour son abolition et le soutien des victimes et proches. Chacun de nous est précieux; Chacun de nous est irremplaçable aux yeux de Dieu. La miséricorde réchauffe le cœur et le rend sensible aux besoins des frères à travers le partage et la participation. Allez, rejoignez toutes les périphéries ! Allez, et là soyez ֤Église, avec la force de l’Esprit Saint. Ne nous laissons pas détourner par les fausses sagesses de ce monde, mais suivons Jésus l’unique guide sûr qui donne sens à notre vie. Ne détournons pas le regard des nouvelles formes de pauvreté et de marginalisation, qui empêchent les personnes de vivre dignement. La rencontre avec les réfugiés dissipe les peurs et les idéologies déformées et devient facteur de croissance en humanité. Aucun de nous n’est une île, autonome et indépendante des autres. Nous ne construirons l’avenir qu’ensemble, en n’excluant personne. Jésus s’est rompu, il se rompt pour nous. C’est l’Eucharistie. Et il nous demande de nous donner, de nous rompre pour les autres. La préoccupation écologique est toujours aussi une préoccupation sociale. Écoutons tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres. L’amour requiert une attitude créative, concrète. Les autres ne sont pas des nombres mais des frères dont il faut prendre soin. L’existence de chacun de nous est liée à celle des autres: la vie n’est pas un temps qui passe, mais un temps de rencontre. Il y a tant besoin de prière et de pénitence pour implorer la grâce de la conversion et la fin de tant de guerres dans le monde. Dans sa Passion Jésus a pris sur lui toutes nos souffrances. Il sait le sens de la douleur, comprend, console et nous donne la force. L’Église resplendit quand elle est missionnaire, accueillante, libre, fidèle, pauvre en moyens et riche d’amour. La fête de la Très-Sainte-Trinité nous invite à être levain de communion, de consolation et de miséricorde. La vie ne peut survivre que grâce à la générosité d’une autre vie. Chacun de nous, comme membre vivant du Corps du Christ, est appelé à promouvoir l'unité et la paix. L'humilité et la tendresse ne sont pas les vertus des faibles, mais des forts. L'église a besoin des Saints de tous les jours, ceux de la vie ordinaire, vécue avec cohérence. Rappelons-nous toujours que notre foi est concrète: le Verbe s’est fait chair, il ne s’est pas fait idée! N’oublions jamais que l’environnement est un bien collectif, patrimoine de toute l’humanité, sous la responsabilité de tous. Laissons-nous conduire avec docilité par l'Esprit Saint pour ne pas nous tromper de chemin et tomber dans la fermeture du cœur. Promouvons avec courage tous les moyens nécessaires pour protéger la vie de nos enfants Dans l’obscurité des conflits actuels, chacun de nous peut être un lampe allumée pour rappeler que la lumière prévaut sur les ténèbres. Je rends grâce à Dieu pour les parents qui cherchent à vivre dans l’amour et vont de l’avant, même s’ils tombent souvent en chemin. |
Apprenons de la foi forte et serviable de notre Mère Marie, pour devenir signes vivants de la miséricorde de Dieu.
La joie chrétienne vient de l'Esprit Saint, qui nous donne la vraie liberté et le don de porter Jésus aux frères. La présence maternelle de Marie nous rappelle que Dieu ne se lasse jamais de se pencher avec miséricorde sur l’humanité. J’exhorte tous à une communication constructive qui rejette les préjugés envers l'autre et transmette espérance et confiance en notre temps. Prions ensemble pour nos frères coptes égyptiens qui ont été tués parce qu'ils ne voulaient pas renier la foi. L’avenir de nos sociétés exige de la part de tous, spécialement des institutions, une attention concrète à la vie. Dans l’Ascension de Jésus, nous participons à la plénitude de vie près de Dieu. Portons la déjà dans le cœur par les routes du monde. Avec les catholiques en Chine, confions-nous à Marie, pour avoir la grâce de supporter avec patience et vaincre les difficultés avec amour. C’est dans le dialogue que peut se projeter un avenir partagé. C’est par le dialogue que nous construisons la paix, en prenant soin de tous. Nous sommes appelés à vivre non pas sans les autres, sur ou contre les autres, mais avec les autres, pour les autres, et dans les autres. Marie nous enseigne à espérer en Dieu même quand tout semble dénué de sens, même quand Dieu semble caché. La paix repose sur la justice, le développement humain intégral, le respect des droits humains, la protection de la création. Cherchons à tenir toujours haut le “niveau” de notre vie, en rappelant pour quel grand prix nous existons, travaillons, luttons, souffrons. Dieu fait pousser ses fleurs les plus belles au milieu des pierres les plus arides. Notre espérance, c’est le Seigneur Jésus que nous reconnaissons vivant et présent en nous et chez nos frères. Jésus demande à être regardé, à être reconnu, à être aimé. Pour suivre fidèlement Jésus, demandons la grâce de le faire non en paroles mais en actes, et d’avoir la patience de supporter notre croix. Demandons ensemble dans la prière, le don de la compréhension de la Parole de Dieu. Fatima est le manteau de lumière qui nous couvre quand nous nous réfugions sous la protection de Marie pour lui demander : montre-nous Jésus Chaque fois que nous regardons Marie nous voulons croire en la force révolutionnaire de la tendresse et de l’affection. Ici, à Fatima, je loue le Christ, notre paix, et pour le monde je demande la concorde entre tous les peuples. Je demande à tous de vous unir à moi, pèlerins d’espérance et de paix : que vos mains en prière continuent de soutenir les miennes Avec Marie, demain à Fatima, pèlerin dans l’espérance et dans la paix. Tournons-nous vers elle : tout est don de Dieu, notre force. Dieu est plus grand que le néant, et une bougie allumée suffit pour vaincre la plus obscure des nuits. Tous ont une contribution à offrir à la société, personne n’est exclu en vue d’apporter quelque chose pour le bien de tous. Jésus, qui a vaincu les ténèbres du péché et de la mort, qu’il donne la paix à notre temps. Laissons-nous provoquer par les paroles et gestes de Jésus, recevons de lui une vie pleinement humaine, joyeuse de se consacrer à l’amour. Réjouis-toi, car ta vie cache un germe de résurrection, un don de vie qui attend d’être réveillé. A travers les temps, le Ressuscité ne se lasse pas de nous chercher, nous ses frères égarés dans les déserts du monde. Laissons-nous surprendre par la nouveauté que seul le Christ peut offrir. Que sa tendresse et son amour guident nos pas. Que notre attitude soit douce et humble, sensible aux soins des pauvres. Cultivons la fraternité et le partage : c’est la collaboration qui aide à bâtir des sociétés meilleures et pacifiques. Saint-Joseph donne aux jeunes la capacité de rêver, de risquer pour les grandes choses, les choses que Dieu rêve pour nous. |
Par sa résurrection, Jésus nous a libérés de l’esclavage du péché et de la mort et nous a ouvert le passage vers la vie éternelle.
La présence de Jésus se transmet avec la vie et parle le langage de l’amour gratuit et concret. Le Seigneur nous accorde de repartir aujourd’hui, ensemble, en pèlerins de communion et messagers de paix. Nous sommes appelés à marcher ensemble, convaincus que l’avenir de tous dépend aussi de la rencontre entre les religions et les cultures. S’il vous plait, priez pour mon voyage demain comme pèlerin de paix en Égypte. Promouvons l’amitié et le respect entre les hommes et les femmes des diverses traditions religieuses pour construire un monde de paix. Il est mort, il est enseveli, il est ressuscité et il est apparu : Jésus est vivant! C’est le noyau du message chrétien. Si nous avions la Parole de Dieu toujours dans notre cœur, aucune tentation ne pourrait nous éloigner de Dieu. Demandons la grâce de ne jamais nous fatiguer de puiser chez Jésus la miséricorde du Père et de la porter au monde. La miséricorde de Dieu est éternelle : elle ne finit pas, ne s’épuise pas, ne cède pas devant les fermetures, et ne se fatigue jamais. Seigneur, guéris nos vies, que nous soyons gardiens et non prédateurs du monde, semions la beauté et non la pollution ni la destruction. Lorsque nous avons touché le fond de notre faiblesse, Christ ressuscité nous donne la force de nous relever. Si Christ est ressuscité, nous pouvons regarder avec des yeux et un cœur nouveaux chaque événement de notre vie, même les plus négatifs. Méditons avec émerveillement et reconnaissance le grand mystère de la résurrection du Seigneur. Cette semaine de Pâques, ça nous fera du bien de lire chaque jour un passage de l’Évangile où l’on parle de la résurrection du Christ. Oui, nous en sommes certains : le Christ est vraiment ressuscité ! Bonnes fêtes de Pâques ! Portez à tous la joie et l’espérance du Christ ressuscité ! C’est la fête de notre espérance, la célébration de la certitude que rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu. Ô Croix du Christ, enseigne-nous que l’aube du soleil est plus forte que l’obscurité de la nuit et l’amour éternel de Dieu vainc toujours. Ça fait du bien de s’ouvrir, car c’est le propre du cœur de Dieu de déborder de miséricorde, déborder, répandant sa tendresse. Si le mystère du mal est abyssal, infinie est la réalité de l’Amour de Dieu qui l’a traversé et l’a vaincu. Jésus vient nous sauver et nous sommes appelés à choisir sa route : la route du service, du don, de l’oubli de soi. Tournons le regard vers Jésus, demandons la grâce de comprendre mieux le mystère de son sacrifice pour nous cette Semaine Sainte. Ô Croix du Christ, suscite en nous le désir de Dieu, du bien et de la lumière. Chers jeunes, n’ayez pas peur de dire “oui” à Jésus avec tout l’élan du cœur, de lui répondre généreusement et de le suivre ! Le Carême est un temps de pénitence destiné à nous faire ressusciter avec le Christ, à renouveler notre identité baptismale. L’espérance est celle qui ouvre le croyant aux surprises de Dieu. Essayons de suivre les traces du Christ concrètement, en nous mettant au service des frères et sœurs dans le besoin. Aujourd’hui : Journée Mondiale contre les mines antipersonnel. Renouvelons, s’il vous plaît, l’engagement pour un monde sans mines ! Le Carême est par sa nature un temps d’espérance car il nous conduit à renaître «d’en haut», de l’amour de Dieu. Quand l’esprit saint habite nos coeurs, il nous fait comprendre que le Seigneur est proche et qu’il prend soin de nous. Même dans les moments les plus durs et bouleversants, la miséricorde et le bonté du Seigneur sont plus grands que toute chose. |
Jeûner orgueilleux de coeur fait plus de mal que de bien. Le premier jeûne c’est l’humilité.
La prière est puissante, la prière vainc le mal, la prière apporte la paix. La paix qui nait de la foi est un don: c’est la grâce de faire l’expérience que Dieu nous aime et qu’il est toujours à nos côtés. Si nous apprenons à lire tout chose à la lumière de l’Esprit Saint, nous verrons que tout est grâce ! Garder le trésor de toute vie humaine, de sa conception à sa fin, est le meilleur moyen de prévenir toute forme de violence. Le Carême est un moment favorable à pour intensifier la vie de l’esprit à travers le jeûne, la prière et l’aumône. La Parole de Dieu est une force vive, capable de susciter la conversion dans le cœur des hommes. Souvenons-nous des frères et soeurs qui souffrent des persécutions à cause de leur foi. Unissons-nous à eux. Le Jeûne est fécond si il est accompagné de l’amour concret pour le prochain en difficulté. Que la certitude de la foi soit le moteur de notre vie. Même si nous sommes des hommes de peu de foi, le Seigneur nous sauve. Espérons toujours dans le Seigneur ! Il est urgent de semer le bien: cultiver la justice, accroitre la concorde, soutenir l’intégration, sans jamais se fatiguer. Saint-Joseph, Époux de Marie et Patron de l’Église universelle, vous bénisse et vous garde. Et meilleurs vœux aux papas ! Je vous invite à construire des ponts, pas des murs, à vaincre le mal par le bien, l’offense par le pardon, à vivre en paix avec tous. L’Eglise souhaite être proche de chacun à travers l’amour, la compassion et le réconfort qui nous viennent du Christ. Jeûner n’est pas uniquement renoncer à la nourriture, mais à toute tentation morbide, surtout le péché. La Parole de Dieu nous aide à ouvrir les yeux pour accueillir la vie et l’aimer, surtout quand elle est faible. Prions les uns pour les autres afin de savoir ouvrir nos portes au faible et au pauvre. L’Esprit Saint nous guide vers un vrai chemin de conversion, pour redécouvrir le don de la Parole de Dieu. Le Carême est un temps favorable pour se renouveler en rencontrant le Christ vivant dans sa parole, les Sacrements et notre prochain. De l’amour à la haine, le chemin est facile. Celui de la haine à l’amour est plus complexe, mais il apporte la paix. En ce Carême essayons de jeûner non pas en faisant la moue mais avec le sourire. Je vous demande s’il vous plait de prier aussi pour moi et mes collaborateurs, qui serons en exercices spirituels jusqu’à vendredi. Jésus est l’ami fidèle qui ne nous abandonne jamais: même dans le péché, il attend patiemment notre retour vers Lui. Le Carême nous invite puissamment à la conversion: nous sommes appelés de tout cœur à aller vers elle. Jeûner ce n’est pas seulement se priver de pain. C’est aussi partager le pain avec l’affamé. Dieu est toujours fidèle et ne cesse jamais de nous aimer, de suivre nos pas et de courir après nous quand nous nous éloignons un peu. Le Carême est un nouveau commencement, un chemin vers une destination sûre : la Pâques de la Résurrection, la victoire du Christ sur la mort |
La prière est la clé qui ouvre le cœur miséricordieux de Dieu. |
Imitons l’attitude de Jésus envers les malades : il prend soin de tous, partage leur souffrance et ouvre le cœur à l’espérance. |
À la fin de l’année, souvenons-nous des jours, des semaines, des mois que nous avons vécu, pour remercier et tout offrir au Seigneur. |
En la fête de l’Apôtre André j’exprime avec affection fraternelle ma proximité au patriarche Bartholomée et prie pour lui et son Église. |
L’unité des chrétiens est une priorité, parce que nous reconnaissons que ce qui nous unit est plus que ce qui nous divise. |
Seigneur Jésus, étends l’ombre de ta croix sur les peuples en guerre. Qu’ils apprennent le chemin de réconciliation, dialogue et pardon.
Je pars aujourd'hui pour la Géorgie et l'Azerbaïdjan. Accompagnez-moi par vos prières pour semer ensemble paix, unité et réconciliation. Le Seigneur a confié aux archanges le devoir de défendre l’homme. Qu’il serait beau de transmettre un monde meilleur que celui que nous avons reçu ! Promouvons un tourisme durable qui conduit au développement et à la rencontre des populations locales et évite toute sorte de discrimination. Dans le frère que nous aidons, nous reconnaissons le visage de Dieu que personne ne peut voir. Le monde a besoin de signes concrets de solidarité, surtout face à la tentation de l’indifférence. Marchons ensemble, en prenant soin les uns des autres, mais aussi de la Création, notre maison commune. Dieu ne se fatigue pas de toujours nous offrir son pardon, à chaque fois que nous le demandons. Plus nous nous laissons toucher par l’amour de Dieu, plus notre vie se régénère. Le dialogue ne peut naître que si je peux reconnaître l’autre comme un don de Dieu et accepter qu’il ait quelque chose à me dire. Chaque rencontre avec l’autre est une petite graine qui peut devenir un arbre luxuriant dont beaucoup pourront se nourrir. Vivre la mission dans le service, la seule façon d'être un disciple de Jésus. Comme chrétiens, nous avons la responsabilité d’être des missionnaires de l’Evangile. Le signe concret que nous avons vraiment rencontré Jésus est la joie que nous éprouvons en le communiquant également aux autres. Seuls celui qui se fait petit devant le Seigneur, peut éprouver la grandeur de sa miséricorde. L'Église est appelée à marcher avec Jésus sur les routes du monde, pour rencontrer l'humanité d'aujourd'hui. Le pardon de l’Eglise doit avoir la même ampleur que le pardon de Jésus sur la Croix, et de Marie unie à Lui. Demandons une foi qui nous permette d’avoir confiance en Dieu dans toutes les circonstances de notre vie. Un salut à tous les athlètes et aux athlètes des Jeux paralympiques : que le sport soit une occasion d’épanouissement et d’amitié.La Parole de Dieu peut faire revivre un cœur desséché. La Miséricorde peut réellement contribuer à la construction d'un monde plus humain. Le Seigneur est présent tous les jours, il frappe à la porte de notre cœur. Offrir le témoignage de la miséricorde dans le monde d'aujourd'hui est une tâche à laquelle personne ne peut se soustraire. Dieu s’attendrit toujours quand nous nous repentons. Quel grand don que le Seigneur nous a donné en nous apprenant à pardonner pour faire l’expérience de la miséricorde de Dieu! Qui construit sur Dieu construit sur le roc, parce que Dieu est toujours fidèle, même quand nous manquons de fidélité. Portons le sourire de Mère Teresa dans le cœur et offrons-le à ceux que nous rencontrons sur notre chemin. Imitons Mère Teresa qui a fait des œuvres de miséricorde l'orientation de sa vie et de son chemin vers la sainteté. La charité signifie être proche de la périphérie des hommes et des femmes que nous rencontrons tous les jours. Dieu nous a donné la terre pour la cultiver et la garder avec respect et équilibre. |
La miséricorde de Dieu envers nous, nous encourage à être miséricordieux envers les autres.
Une prière facile à dire chaque jour: «Seigneur, je suis un pécheur: Viens avec ta miséricorde.» Un vent puissant de sainteté accompagne le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde dans toutes les Amériques. En consolant ceux qui souffrent, nous serons en mesure de construire un monde meilleur. La traite des êtres humains, des organes, le travail forcé, l'esclavagisme moderne et la prostitution sont des crimes contre l'humanité. La Miséricorde, ce n’est pas faire de l’angélisme. C’est la vérification de notre vraie nature de disciples de Jésus. Là où il y a l’amour, là aussi il y a compréhension et pardon. N’abandonnons jamais la prière, même quand il nous semble inutile de prier. Dans la croix, nous pouvons toucher la miséricorde de Dieu et nous laisser émouvoir par sa miséricorde! Je vous confie aux soins maternels de notre Mère, qui vit dans la gloire de Dieu et toujours accompagne notre chemin. Demandons à Marie, notre Mère, de nous aider à prier avec un coeur humble. Que les gens voient dans nos vies l’Évangile : un amour généreux et fidèle au Christ et aux autres. Dans la confession, nous rencontrons l’étreinte miséricordieuse du père. Son amour nous pardonne toujours. Une société avec diverses cultures doit rechercher l’unité dans le respect. Exigeons que soient respectés les peuples autochtones, menacés dans leur identité et leur existence même. Lorsque dans une famille, il y a le dialogue, les tensions se résolvent bien. Aux actes de haine et de destruction, opposons la bonté. Vivons en société avec diverses cultures et religions, mais soyons frères. Félicitations aux athlètes de Rio 2016 ! Soyez toujours des messagers de Fraternité et d’esprit sportif authentique. Le pardon de Dieu ne connaît pas de limites... Dieu regarde le cœur qui demande à être pardonné. Le secret de la joie : ne pas éteindre la belle curiosité mais s’impliquer, car la vie ne peut s’enfermer dans un casier. |
Un immense « merci » à vous, chers jeunes! Du ciel St Jean Paul II s’est réjouit et vous aidera à porter partout la joie de l’Évangile
Jésus te parle tous les jours. Que son Évangile devienne le tien et ton « navigateur » sur les chemins de la vie! Dieu compte sur toi pour ce que tu es et non pour ce que tu as. Tu as du prix à ses yeux et ta valeur est inestimable. Dieu nous aime comme nous sommes, et aucun péché, défaut ou erreur ne lui fera changer d’avis. Jésus t’ appelle à laisser ton empreinte dans la vie, une empreinte qui marque ton histoire et celle de tant d’autres Dieu t’invite à rêver, il veut te montrer que le monde peut être différent avec toi. Nous sommes venus au monde pour y laisser une empreinte. Jésus cherche des cœurs ouverts et tendres envers les faibles, jamais durs ; des cœurs dociles et transparents. Jésus désire des cœurs vraiment consacrés, qui vivent du pardon reçu de lui, pour le reverser avec compassion sur les frères. "Je veux la Miséricorde et non le sacrifice" François. Ce soir, chers jeunes, le Seigneur vous renouvelle l’invitation à devenir des protagonistes dans le service. Embrassant la Croix, Jésus embrasse nudité et faim, soif et solitude, douleur et mort des hommes et des femmes de tous les temps. Qui accomplit ces œuvres de miséricorde, n’a pas peur de la mort. J’aimerais que nous soyons capables de nous tenir à côté des malades à la manière de Jésus, dans le silence, par une caresse, par la prière. C’est Jésus-Christ qui nous pousse à lever les yeux et rêver grand. En ces jours de la JMJ, Jésus veut entrer dans notre maison. Un cœur miséricordieux a le courage de quitter le confort et sait aller vers les autres, parvient à embrasser tous. Le Seigneur aime s’immerger dans notre quotidien, pour marcher avec nous. Le Seigneur se tient au milieu de nous et prend soin de nous, sans décider à notre place. Chers jeunes, restons unis dans la prière pour que cette JMJ soit riche en fruits spirituels. À demain! Chers jeunes, offrons au monde une mosaïque de tant de races, cultures et peuples au nom de Jésus ! Chers jeunes, je bénis vos pas vers Cracovie pour un pèlerinage de foi et de fraternité N’oublions pas les personnes âgées et les malades qui souvent restent seules l’été, et peuvent se trouver en difficulté. Je prie pour les victimes de l'attentat de Nice et les familles. Je demande à Dieu de changer le cœur des violents aveuglés par La haine. Les vacances sont un moment pour se reposer, mais aussi pour se régénérer l’esprit, notamment en lisant plus calmement l’Évangile. Mes audiences sont suspendues ce mois-ci, mais je ne cesse de prier pour vous. Et vous, s’il vous plait, priez pour moi ! Unissons nos forces, à tous les niveaux, afin que la paix soit possible dans la bien-aimée Syrie. L’été est pour beaucoup l’occasion de se reposer. C’est aussi un moment favorable pour entretenir des relations humaines. Aimer et pardonner comme le fait Dieu. Voilà un programme de vie qui ne peut connaitre ni interruption, ni exception. La joie véritable dont on fait l’expérience dans la famille n’est pas une chose due à un hasard ou fortuite, mais fondée et stable. Aujourd’hui, dans le monde du travail, il est urgent d’éduquer à parcourir la route lumineuse et difficile de l’honnêteté. |
La joie véritable dont on fait l’expérience dans la famille n’est pas une chose due à un hasard ou fortuite, mais fondée et stable.
Aujourd’hui, dans le monde du travail, il est urgent d’éduquer à parcourir la route lumineuse et difficile de l’honnêteté. Le Jubilé de la Miséricorde est un temps de réconciliation pour tous. Le Seigneur aujourd’hui répète à tous les Pasteurs : Suis-moi malgré les difficultés ; suis-moi dans la prédication de l’Évangile. Si Dieu est présent dans notre vie, la joie d’apporter son Évangile sera notre force et notre bonheur. Jésus nous cherche et nous invite à lui faire place au plus profond de notre cœur. Nous en rendons-nous compte? Heureux d'avoir visité l'Arménie, premier pays à embrasser la foi chrétienne, merci pour l'accueil. Que l’Eglise Arménienne marche dans la paix et que la communion entre nous soit pleine. Les souffrances des Arméniens nous appartiennent : ce sont les souffrances des membres du Corps mystique du Christ. L’engagement vers la pleine unité et la collaboration entre disciples du Seigneur sont comme une lumière dans une nuit obscure. Je vous demande d’accompagner par la prière mon voyage apostolique en Arménie. Être chrétien signifie lier sa propre vie, dans chacun de ses aspects, à la personne de Jésus et, à travers Lui, au Père. Les peuples sont les premiers artisans de leur développement, les premiers responsables. Nous sommes tous en voyage vers la maison commune du ciel, où nous pourrons lire avec une joyeuse admiration le mystère de l’univers Unissons-nous par la prière à nos frères orthodoxes pour le saint et grand Concile de l’Église orthodoxe qui s’ouvre aujourd’hui en Crète. L’univers est quelque chose de plus qu’une question scientifique, c’est un mystère glorieux, un langage de l’amour de Dieu pour nous. J’invite les institutions internationales à donner la parole à toutes les personnes qui souffrent de la faim en silence. Chers malades, confiez-vous à l’Esprit Saint, qui ne cessera de vous apporter la lumière consolatrice de sa présence. Ne vous lassez pas de demander par la prière l’aide du Seigneur, spécialement dans les difficultés. La tendresse de Dieu est présente chez ceux qui sont proches des malades et en comprennent les besoins, avec des yeux plein d’amour. Nous avons besoin de reconnaître les valeurs de notre humanité commune, au nom desquelles on peut et on doit collaborer et construire. Protégeons les océans qui sont des biens communs globaux, essentiels pour l’eau et la variété des êtres vivants! En ces temps pauvres en amitié sociale, notre premier devoir est celui de construire la communauté. Nous avons besoin de découvrir les richesses de chacun : que les communautés transmettent leurs valeurs et accueillent les autres. Les saints ne sont pas des surhommes, ni ne sont nés parfaits. Quand ils ont connu l’amour de Dieu, ils l’ont suivi, au service des autres. Écoutons le cri des victimes et de ceux qui souffrent, aucune famille sans maison, aucun enfant sans enfance. Notre vie sacerdotale se donne dans le service, dans la proximité du peuple de Dieu, avec la joie de celui qui écoute son Seigneur. Le disciple du Christ qui a un cœur transparent et qui est sensible, apporte la lumière du Seigneur dans les lieux de vie et de travail. |
Au terme du mois de mai, je m’unis spirituellement aux nombreuses expressions de dévotion à la Sainte Vierge.
Gardiens, non pas propriétaires de cette terre, chacun a une responsabilité dans la protection de la création, don précieux de Dieu. Par l’Eucharistie, nous nous nourrissons du Corps et du Sang de Jésus, pourtant, en venant en nous, c’est Jésus qui nous unit à son Corps! Demeurez sur le chemin de la foi avec une ferme espérance dans le Seigneur. Là se trouve le secret de notre chemin ! Marie est l’Icône de la Mère Eglise qui offre le pardon de Dieu à tous ceux qui l’invoquent. Jésus se donne à nous dans l’Eucharistie, se fait même nourriture, la vraie nourriture qui soutient notre vie. Avec les armes de l’amour, Dieu a vaincu l’égoïsme et la mort ; son Fils Jésus est la porte de la miséricorde grande ouverte à tous. Seul Dieu peut remplir nos cœurs de son amour, et nous permettre de continuer à marcher ensemble vers la Terre de la liberté et de la vie. Dans un monde divisé, communiquer avec miséricorde signifie contribuer à la proximité entre les enfants de Dieu. La fête de la Sainte-Trinité nous renouvelle la mission de vivre la communion avec Dieu et entre nous sur le modèle de la communion divine. Chacun peut être un pont entre cultures et religions diverses, une voie pour redécouvrir notre humanité commune. L’engagement décisif pour les droits humains naît de la conscience de la valeur unique et irremplaçable de chaque personne. Aimer et pardonner sont les signes concrets et visible que la foi a transformé nos cœurs. Le Jubilé est la fête à laquelle Jésus invite vraiment chacun, sans distinctions et sans exclure personne. Le monde a besoin du courage, de l'espérance, de la foi et de la persévérance des disciples du Christ. L'Esprit Saint nous a été accordé en abondance pour que nous puissions vivre avec une foi authentique et une charité active. Viens Esprit Saint ! Libère-nous de tout égoïsme et infuse en nous la joie d'annoncer l'Évangile. Communiquer avec miséricorde signifie contribuer à la bonne, libre et solide proximité entre les enfants de Dieu et les frères en humanité. Si notre cœur et nos gestes sont animés par l’amour divin, notre communication sera porteuse de la force de Dieu. Chers religieuses et religieux, réveillez le monde ! Soyez les témoins d'une façon différente de penser, d'agir et de vivre ! Ce que nous disons et la manière dont nous le disons, devrait exprimer la compassion, la tendresse et le pardon de Dieu pour tous. Que les difficultés deviennent des promotrices d'unité, pour vaincre les peurs et construire ensemble l'avenir de l’Europe et du monde. Jésus, monté au Ciel, est dans la Seigneurie de Dieu, présent en tout lieu et en tout temps, proche de chacun de nous. L’amour, par nature, est communication, il conduit à s’ouvrir et non pas à s’isoler. Christ est notre plus grande joie, il est toujours à nos côtés et ne nous décevra jamais. Le Seigneur nous console. Nous sommes tous appelés à consoler nos frères, en témoignant que seul Dieu peut éliminer les causes des drames. Les difficultés dans le chemin œcuménique nous obligent à mieux nous connaître, à prier ensemble et à collaborer dans les œuvres de charité. Jésus-Christ, incarnation de la miséricorde de Dieu, est mort par amour sur la croix, et, par amour, est ressuscité. Le problème du travail est grave, à cause des taux élevés de chômage des jeunes, mais aussi de la question de la dignité du travail. Je présente mes vœux cordiaux aux fidèles des Églises d’Orient qui célèbrent aujourd’hui la Sainte Pâque. Χριστὸς ἀνέστη! |
Travailler est le propre de la personne humaine. Cela exprime sa dignité d’être créée à l’image de Dieu.
Le Christ a vaincu le mal à la racine : Il est la Porte du salut, grande ouverte afin que chacun puisse trouver la miséricorde. Face aux gouffres spirituels et moraux de l’humanité, seul Dieu avec son infinie miséricorde peut nous donner le salut. L’espérance chrétienne est un don que Dieu nous fait, si nous sortons de nous-mêmes et nous ouvrons à lui. Ouvrons au Seigneur nos tombeaux scellés – chacun de nous les connais –, pour que Jésus entre et donne vie. Chacun est appelé à prendre soin de la vie des familles : elles ne sont pas un problème, mais une opportunité. Chers jeunes, qu’avec la grâce de Dieu vous puissiez devenir des chrétiens authentiques et courageux, témoins d’amour et de paix. Chers jeunes, vos noms sont inscrits dans le ciel, dans le cœur miséricordieux du Père. Soyez courageux, à contre-courant ! Une vraie approche écologique sait prendre soin de l’environnement et de la justice, en écoutant le cri de la terre et le cri des pauvres. Le changement climatique constitue un des principaux défis actuels de l’humanité, et la réponse demande la solidarité de tous. Fonder une famille, c’est avoir le courage de faire partie du rêve de Dieu, de construire un monde où personne ne se sente seul. Prions pour les victimes des violents séismes en Équateur et au Japon. Que Dieu et leurs frères leur apportent force et réconfort. Chaque vocation dans l’Église a son origine dans le regard plein de compassion de Jésus, qui nous pardonne et nous appelle à le suivre. Aujourd’hui (16 avril), c’est l’anniversaire de Benoît XVI ; prions pour lui et remercions Dieu pour l’avoir donné à l’Église et au monde. Les réfugiés ne sont pas des nombres, ce sont des personnes : ils sont des visages, des noms, et ils doivent être traités comme tels. Dans les jours difficiles pour la famille, il y a une union avec Jésus abandonné qui peut aider à éviter une rupture. L’amour est au fond l’unique lumière qui illumine sans cesse à nouveau un monde dans l’obscurité. Les personnes handicapées constituent pour la famille un don et une opportunité pour grandir dans l’amour, l’aide réciproque et l’unité. La famille est un bien dont la société ne peut pas se passer, mais elle a besoin d’être protégée. Le bien de la famille est déterminant pour l’avenir du monde et de l’Église. La Parole de Dieu est une compagne de voyage, y compris pour les familles qui sont en crise ou qui sont confrontées à une souffrance. La famille est le lieu où les parents deviennent les premiers maîtres de la foi pour leurs enfants. La joie de l’amour qui est vécue dans les familles est aussi la joie de l’Église. Je vous encourage à rendre témoignage à partir du style de vie personnel et associatif: gratuité, solidarité, esprit de service. Le Jubilé est une année entière où chaque moment est dit saint afin que notre existence devienne entièrement sainte. Le Seigneur nous demande d’être des personnes qui irradient la vérité, la beauté et la puissance de l’Evangile qui transforme la vie. La foi chrétienne est un don que nous recevons avec le Baptême et qui nous permet de rencontrer Dieu. Miséricorde: c’est la voie qui unit Dieu et l’homme, et ouvre notre cœur à l’espérance d’être aimés pour toujours. Grandir en étant miséricordieux signifie apprendre à être courageux dans l’amour concret et désintéressé. Quand nous franchissons la Porte Sainte, nous nous en remettons à la grâce du Christ qui peut changer notre vie. |
Le phénomène migratoire pose donc un sérieux problème culturel, auquel on ne peut se dispenser de répondre.
Si nous nous ouvrons à l’accueil de la Miséricorde de Dieu, nous devenons à notre tour capables de pardon. Jésus nous montre que la puissance de Dieu n’est pas destruction mais amour; la justice de Dieu n’est pas vengeance mais miséricorde. Chaque chrétien est un « christophore », c’est-à-dire un porteur du Christ. Jésus Christ est ressuscité! L’amour a vaincu la haine, la vie a vaincu la mort, la lumière a chassé les ténèbres! Vivre la Pâque signifie entrer dans le mystère de Jésus qui meurt et ressuscite pour nous. La Croix de Jésus est la Parole par laquelle Dieu a répondu au mal du monde. Imprime dans nos cœurs, Seigneur, des sentiments de foi, d’espérance, de charité, de douleur de nos péchés. Jésus nous a aimé. Jésus nous aime. Sans limite, pour toujours et jusqu’au bout. Oints de l’huile d’allégresse pour transmettre la joie de l’Evangile. Avec quel amour nous regarde Jésus ! Avec quel amour il guérit notre cœur pécheur ! Il ne s’effraye jamais de nos péchés. Je confie à la miséricorde de Dieu les personnes qui ont perdu la vie à Bruxelles. Prenons au sérieux notre être chrétien, et engageons-nous à vivre comme croyants. Allons à lui et n’ayons pas peur! Allons lui dire du plus profond de notre cœur : « Jésus j’ai confiance en Toi ! » Je commence (19 mars) un nouveau chemin, sur Instagram, pour parcourir avec vous la voie de la miséricorde et de la tendresse de Dieu Plus grand est le péché, et plus grand doit être l’amour que l’Église exprime envers ceux qui se convertissent. Personne ne peut être exclu de la Miséricorde de Dieu. L’Église est la maison qui accueille tout le monde et ne rejette personne. En sortant du confessionnal, nous sentirons sa force qui redonne la vie et l’enthousiasme de la foi. Après la confession, nous renaîtrons. Le Père est vraiment « riche de miséricorde » et l’étend avec abondance sur ceux qui recourent à Lui avec le cœur sincère. Le sacrement de la réconciliation permet de se rapprocher vers le Père avec confiance, pour avoir la certitude de son pardon. Priez pour moi ( le 13 mars ) Que les familles en difficulté reçoivent le soutien nécessaire et que les enfants puissent grandir dans un environnement sain et serein. Dieu nous a caressés avec Sa miséricorde : apportons cette caresse aux autres, à ceux qui en ont le plus besoin. Les petits gestes d’amour, de tendresse et de soin nous disent que le Seigneur est avec nous : ainsi s’ouvre la porte de la miséricorde. Ma vie, mon comportement et mon style de vie doivent être un signe concret que Dieu est proche de nous. Le Jubilé de la miséricorde est une occasion propice pour promouvoir dans le monde le respect de la vie et de la dignité de toute personne. Que le Seigneur nous libère de toute tentation qui éloigne de l’essentiel de notre mission: redécouvrons la beauté de croire en Jésus! Jésus-Christ avec sa tendresse et sa proximité nous emmène dans l’espace de la grâce et du pardon. Ceci est la miséricorde de Dieu Ouvrons notre cœur à la miséricorde! La miséricorde divine est plus forte que le péché. |
Je me suis senti accueilli, reçu avec affection et espérance par mes frères mexicains. Merci de m’avoir ouvert les portes de votre vie.
Ce sont les larmes qui peuvent produire une rupture capable de nous ouvrir à la conversion. N’oubliez pas que la miséricorde de Dieu est notre bouclier et notre forteresse contre l’injustice, la dégradation et l’oppression. Le profit et le capital ne sont pas des biens au-dessus de l’homme, mais sont au service du bien commun. Nous devons tous lutter pour que le travail soit une instance d’humanisation et d’avenir. Chers prisonniers, vous avez connu de grandes douleurs, vous pouvez devenir prophètes d’une société sans violence ni exclusion. Célébrer le Jubilé de la miséricorde signifie apprendre à ne pas rester prisonnier du passé, croire que les choses peuvent être différentes. La miséricorde de Jésus embrasse tous et aux quatre coins du monde : ouvre-lui ton cœur ! Jésus ne nous demanderait jamais d’être des assassins, il nous appelle disciples. Il ne nous enverrait jamais mourir, Lui qui est la vie. Vous m’avez demandé une parole d’espérance. Celle que j’ai à vous donner s’appelle Jésus Christ. En Jésus, j’ai rencontré Celui qui est capable d’éveiller le meilleur de moi-même. Notre premier appel est d’apprendre à dire “notre Père” : notre Père, ne nous laisse pas tomber dans la tentation de la résignation. On apprend à prier comme on apprend à marcher, à parler, à écouter. Dis-moi comment tu pries et je te dirai comment tu vis. Je préfère une famille avec un visage fatigué par les sacrifices aux visages maquillés qui ne connaissent ni tendresse ni compassion. Parmi les pauvres les plus maltraités se trouve notre terre. Nous ne pouvons pas ignorer cette grande crise environnementale. L’homme a le désir de vivre en liberté, sur une terre où il soit possible de changer, dans la fraternité, dans la solidarité. Jésus nous attend et veut guérir notre cœur de tout ce qui le dégrade. Il est le Dieu qui porte un nom : miséricorde. Jésus nous aide toujours à dépasser les tentations de la richesse, de la vanité et de l’orgueil qui essaient de détruire la vérité. Le Carême est un temps pour ajuster les sens, ouvrir les yeux devant tant d’injustices, ouvrir le cœur au frère qui souffre. Te regarder simplement, Mère, laisser ouvert uniquement le regard; te regarder entièrement sans rien te dire... Marie est la femme du oui, un oui du don d’elle même à Dieu, un oui du don à ses frères. Suivons-la dans ce don. Le Mexique a un visage jeune. Cela permet de penser et de préparer l’avenir, le lendemain. Cela offre espérance. Chers frères mexicains, vous êtes dans mon cœur. Confions-nous à la Vierge de Guadalupe qui ne cesse de nous regarder avec tendresse. Aujourd’hui est un jour de grâce. Cette rencontre avec le Patriarche Cyrille est un don de Dieu. Priez pour nous. Au Mexique je vais regarder Marie dans les yeux, la supplier de toujours nous regarder avec miséricorde. A Notre Mère je confie mon voyage. Entrer par la Porte Sainte signifie découvrir la profondeur de la miséricorde du Père qui cherche chacun personnellement. Dieu veut habiter au milieu de ses enfants. Faisons-lui une place dans notre cœur. Que Marie, Mère de Jésus, nous aide à transmettre les merveilles du Seigneur à ceux que nous rencontrons sur notre chemin ! |
Comme chrétiens, nous ne pouvons pas être fermés sur nous-mêmes, mais toujours ouverts aux autres, pour les autres. |
Remercions Dieu qui est toujours présent, proche et miséricordieux. |
Voici le temps pour de nouveaux messagers chrétiens, plus généreux, plus joyeux, plus saints ! |
La vanité non seulement nous éloigne de Dieu : elle nous rend ridicules. Notre vie n’est pas un vagabondage qui n’a pas de sens. Nous avons un but sûr : la maison du Père. |
Je vous remercie de tout coeur. Que l'amour du Christ conduise toujours le peuple américain ! |
Seigneur, aide-nous à être plus généreux et toujours plus proche des familles pauvres |
Le témoignage le plus efficace sur le mariage est la vie exemplaire des époux chrétiens. |
Comme il est beau d’annoncer à tous l’amour de Dieu qui nous sauve et donne sens à notre vie ! |
Le chrétien est témoin non d’une théorie, mais d’une Personne : le Christ ressuscité, vivant et unique Sauveur de tous. |
Au milieu de beaucoup de problèmes, même graves, ne perdons pas l’espérance en l’infinie miséricorde de Dieu. |
La Confession est le sacrement de la tendresse de Dieu, sa manière de nous embrasser. |
Jésus intercède pour nous, chaque jour. Prions : Seigneur, aie pitié de moi, intercède pour moi ! |
Il y a un besoin urgent d’un témoignage crédible de la vérité et des valeurs de l’Évangile. |
Seigneur, merci ! |
L’amour est la mesure de la foi. |
La mission principale de l’Église c’est d’évangéliser, de porter la Bonne Nouvelle à tous. |
La division dans une communauté chrétienne est un péché très grave, elle est l’œuvre du diable. |
Le Seigneur nous pardonne toujours et nous accompagne toujours. À nous de nous laisser pardonner et de nous laisser accompagner. |
Je souhaite à chaque famille de redécouvrir la prière en famille : cela aide aussi à se comprendre et à se pardonner. Apprécions davantage le travail des personnes qui aident à domicile et des gardes-malade : c’est un service précieux. Quand on vit l’attachement à l’argent, à l’orgueil et au pouvoir, il est impossible d’être heureux. Le grand risque du monde actuel est la tristesse individualiste qui naît du cœur avare. Dieu aime celui qui donne avec joie. Apprenons à donner avec générosité, détachés des biens matériels. L’Église est, par sa nature, missionnaire : elle existe pour que chaque homme et que chaque femme puisse rencontrer Jésus. Chers jeunes, ne tombez pas dans la médiocrité ; la vie chrétienne est faite pour les grands idéaux. Le Mondial a fait se rencontrer des personnes de différentes nations et religions. Que le sport favorise toujours la culture de la rencontre. Ne craignez pas de vous jeter dans les bras de Dieu : quelle que soit la chose qu’il vous demande, il vous la rendra au centuple. Avec Dieu rien ne se perd, mais, sans Lui, tout est perdu. Chers jeunes, ne renoncez pas à rêver d’un monde plus juste ! Vivre comme de vrais enfants de Dieu signifie aimer le prochain et se faire proche de celui qui est seul et en difficulté. |
Jésus, aide-nous à aimer Dieu comme un Père et notre prochain comme un frère. |
Dans les moments difficiles de la vie, le chrétien trouve refuge sous le manteau de la Mère de Dieu. |
Une société qui abandonne les enfants et les personnes agées coupe ses racines et assombrit son avenir.
Personne n'est plus patient que Dieu le Père ; personne ne comprend et ne sait attendre comme Lui.
Chaque rencontre avec Jésus nous remplit de joie, de cette joie profonde que seul Dieu peut nous donner. |
Le Carême est le temps pour changer de cap, pour réagir face au mal et à la misère. Nous vivons dans une société qui exclut Dieu de l’horizon ; et cela, jour après jour, empoisonne le cœur ! Le Carême est un temps de grâce, un temps pour se convertir et vivre en cohérence avec son baptême. Nous ne pouvons pas être des disciples tièdes. L’Église a besoin de notre courage pour rendre témoignage à la vérité. Jésus n’est jamais loin de nous pécheurs. Il veut répandre sur nous, sans mesure, toute sa miséricorde. Jésus est notre espérance. Rien – ni le mal ni la mort – ne peut nous séparer de la puissance salvifique de son Amour. La maladie et la mort ne sont pas des tabous. Ce sont des réalités que nous devons affronter en présence de Jésus. Apprenons à dire ‘Merci’ à Dieu, aux autres. Nous l’enseignons aux enfants, mais ensuite nous l’oublions ! Un salut au Réseau Mondial des Ecoles pour la Rencontre. Aujourd’hui nous plantons le premier olivier virtuel pour la paix. L’amour chrétien est un amour sans calculs. C’est la leçon du bon Samaritain ; c’est la leçon de Jésus. Merci pour toutes les expressions d’affection pour l’anniversaire. S’il vous plaît, continuez à prier pour moi. (13 mars - anniversaire de l’élection ) Priez pour moi. Le défi des époux chrétiens : être ensemble, savoir s’aimer pour toujours et faire en sorte que l’amour grandisse. Notre joie la plus profonde vient du Christ : être avec lui, marcher avec lui, être ses disciples. Prions pour les chrétiens victimes de persécutions, pour que nous sachions réagir au mal par le bien. Le Carême est un temps approprié au renoncement. Privons-nous de quelque chose chaque jour pour aider les autres. Dans la vie nous faisons tous beaucoup de fautes. Apprenons à reconnaître nos erreurs et à demander pardon. Comment bien vivre le mariage ? Unis au Seigneur, qui renouvelle toujours l’amour et le rend plus fort que chaque difficulté. Remercions tous ceux qui enseignent dans les écoles catholiques. Éduquer est un acte d’amour, c’est comme donner la vie. |
L’Eucharistie est essentielle pour nous : c’est le Christ qui veut entrer dans notre vie et la remplir de sa grâce. Dans une famille, il est normal de prendre en charge celui qui est dans le besoin. N’ayez pas peur de la fragilité ! Nous tous, baptisés, nous sommes disciples-missionnaires. Nous sommes appelés à devenir dans le monde un Évangile vivant. La Vierge Marie nous est toujours proche, surtout quand se fait sentir le poids de la vie avec tous ses problèmes. Ne perdons jamais l’espérance ! Dieu nous aime toujours, même avec nos erreurs et nos péchés. La Confirmation est importante pour un chrétien ; elle nous donne la force de défendre la foi et de répandre l’Évangile avec courage. Seigneur Jésus, rends-nous capables d’aimer comme toi. Apprenons de Jésus à prier, à pardonner, à semer la paix, à être proches de celui qui est dans le besoin. Chers malades, ne perdez pas l’espérance, même dans les moments plus durs de la souffrance. Le Christ est proche de vous. Prions pour la paix en Afrique, spécialement en République Centrafricaine et dans le Sud Soudan. Jeunes, n’ayez pas peur de vous marier : unis dans un mariage fidèle et fécond, vous serez heureux ! Prions pour les séminaristes, afin qu’ils écoutent la voix du Seigneur et la suivent avec courage et avec joie. Je salue toutes les personnes malades et souffrantes. Le Christ crucifié vous est proche : accrochez-vous à lui ! ( 11 février ) Aujourd’hui, je vous invite à prier ensemble avec moi pour Sa Sainteté Benoît XVI, un homme de grand courage et d’humilité. Prions pour tous les prêtres bons et fidèles qui se dévouent au service de leur peuple avec générosité et sacrifice silencieux. Les sacrements, spécialement la Confession et l’Eucharistie, sont des lieux privilégiés de rencontre avec le Christ. Quelle saveur acquiert la vie quand on se laisse inonder par l’amour de Dieu ! Le monde fait regarder vers nous-mêmes, l’avoir, le plaisir. L’Évangile nous invite à nous ouvrir aux autres, à partager avec les pauvres. Chers jeunes, Jésus nous donne la vie, la vie en abondance. Près de lui, nous aurons la joie dans le cœur, et le sourire aux lèvres. C’est important d’avoir des amis à qui se confier. Mais il est essentiel d’avoir confiance dans le Seigneur qui ne nous déçoit jamais. Que la Journée mondiale de la Vie consacrée soit une occasion propice pour redécouvrir la place centrale de Jésus Christ dans notre vie Parfois nous sommes tristes à cause de nos péchés. Ne nous décourageons pas: le Christ est venu ôter tout cela, il nous donne la paix. |
Dieu ne se révèle pas pas dans la force ou dans la puissance, mais dans la faiblesse et dans la fragilité d'un nouveau-né. Chers jeunes, Jésus veut être votre ami, et il veut que vous transmettiez partout la joie de cette amitié. Chers amis, je vous remercie de vos vœux chaleureux que vous m'avez adressés pour les fêtes de Noël. Que le seigneur vous bénisse tous ! Laissons une place libre à table : une place pour celui qui manque de nécessaire, pour celui qui est demeuré seul. Contemplons l'humilité du fils de Dieu né pauvre. Imitons-le dans le partage avec les personnes les plus faibles. Arrêtons-nous devant l'enfant de Bethléem, laissant la tendresse de Dieu réchauffer notre cœur. Aucun ancien ne devrait être comme « exilé » de nos familles. Les personnes âgées sont un trésor pour la société. Le seigneur frappe à la porte de notre cœur. Peut-être avons-nous mis un petit écriteau où il est écrit : « ne pas déranger » ? Disons toujours merci à Dieu, surtout pour sa patience et sa miséricorde. Prions pour la paix, et cherchons à la construire en commençant à la maison ! Comme la prière est puissante ! Ne perdons jamais le courage de dire : Seigneur, donne-nous ta paix. Les guerres brisent tant de vie. Je pense spécialement aux enfants volés de leur enfance. Il ne suffit pas d'être chrétien, il faut vivre la foi, non seulement par des paroles, mais par les œuvres. Si nous vivons la foi au quotidien, même le travail devient une occasion pour transmettre la joie d'être chrétiens. Comme Marie, gardons en nous la lumière allumée à Noël, portons là partout dans la vie de chaque jour. Nous sommes appelés à vivre notre Baptême chaque jour, comme nouvelles créatures revêtues du Christ. Il est facile de se tourner vers Dieu pour demander, nous le faisons tous. Quand apprendrons-aussi à le remercier et à l'adorer ? Chers jeunes, ne vous contentez pas d'une vie médiocre. Laissez-vous séduire par ce qui est vrai et beau, par Dieu ! Prions pour l'unité des chrétiens. Elles sont nombreuses et très précieuses les choses qui nous unissent. Je ne peux imaginer un chrétien qui ne sache pas sourire. Cherchons à donner un témoignage joyeux de notre foi. Personne ne se sauve tout seul. La dimension communautaire est essentielle dans la vie chrétienne. |
Puisons à la crèche la joie et la paix profonde que Jésus vient apporter dans le monde. Dans le visage de l’Enfant-Jésus nous contemplons le visage de Dieu. Venez, adorons ! Marie, notre Mère, est toute belle parce qu’elle est pleine de grâce. Que la joie de l’Évangile soit toujours dans vos cœurs, spécialement en ce temps de Noël ! Devant la crèche, prions de façon spéciale pour ceux qui souffrent la persécution à cause de leur foi. À Noël, le Christ vient parmi nous : c’est le moment favorable pour une rencontre personnelle avec le Seigneur. Le Seigneur vient. Attendons-le avec un cœur ouvert ! Noël est une fête souvent bruyante : cela nous fera du bien de rester un peu en silence, pour écouter la voix de l’Amour. L’Avent est un chemin vers Bethléem. Laissons-nous attirer par la lumière de Dieu fait homme. Cherchons à vivre Noël de manière cohérente avec l’Évangile, en accueillant Jésus au centre de notre vie. Prions pour que Dieu nous accorde la grâce de voir un monde où personne ne doive jamais mourir de faim. L’amour de Dieu n’est pas vague. Dieu pose son regard d’amour sur chaque homme et sur chaque femme, avec son nom et son prénom. Ne nous résignons-pas à penser à un Moyen Orient sans les chrétiens. Prions chaque jour pour la paix ! Voici l’espérance chrétienne : l’avenir est dans les mains de Dieu. Ne crains pas d’aller te confesser : dans ce sacrement, tu rencontres Jésus qui te pardonne. On ne peut penser à une Église sans joie. La joie de l’Église est celle-là : annoncer à tous le nom de Jésus ! Que Marie, notre Mère, nous soutienne dans les moments d’obscurité, de difficulté, d’échec apparent ! Si quelqu’un demande de l’aide, nous arrêtons-nous ? Il y a tant de souffrance et de pauvreté, et il y a tant besoin de bons samaritains ! Chers jeunes, je vous invite à mettre vos talents au service de l’Évangile, avec créativité et avec une charité sans frontières. La croix est le prix de l’amour véritable. Seigneur, donne-nous la force d’accepter et de porter notre croix ! La sainteté ne signifie pas faire des choses extraordinaires, mais faire celles qui sont ordinaires avec amour et avec foi. Nous sommes tous appelés à l’amitié avec Jésus. N’ayez pas peur de vous laisser aimer par le Seigneur. Tes péchés sont grands ? Dis au Seigneur : pardonne-moi, aide-moi à me relever, transforme mon cœur ! |
L’Église nous appelle tous à nous laisser envelopper par la tendresse et le pardon du Père. Pour nous, il est difficile de pardonner les autres. Seigneur, donne-nous ta miséricorde, pour pardonner toujours. Apprenons à être dociles à la Parole de Dieu, prêts pour les surprises du Seigneur qui nous parle. L’Église est missionnaire. Le Christ nous envoie porter la joie de l’Évangile au monde entier. Vivre la charité signifie ne pas chercher son propre intérêt, mais porter les fardeaux des plus faibles et des plus pauvres. Les sacrements sont la présence de Jésus Christ en nous. Pour cela, il est important de se confesser et de communier. Le Royaume des cieux est pour ceux qui mettent leur sécurité dans l’amour de Dieu, non dans les choses matérielles. Être saint n’est pas le privilège d’un petit nombre, mais une vocation pour tous. Les saints ne sont pas des super-hommes. Ce sont des personnes qui ont l’amour de Dieu au cœur, et transmettent cette joie aux autres ! Confesser nos péchés nous coûte un peu, mais nous apporte la paix. Nous sommes pécheurs, et nous avons besoin du pardon de Dieu. Jésus a voulu conserver ses plaies pour nous faire sentir sa miséricorde. Elle est notre force, notre espérance. Chers jeunes, soyez toujours des missionnaires de l’Évangile, chaque jour et en tout lieu ! Ayez soin de la création. Mais surtout, prenez soin des personnes qui n’ont pas le nécessaire pour vivre. Rappelons-nous les Philippines, le Vietnam et toute la région frappée par le typhon Haiyan. Soyez généreux dans la prière et l’aide concrète Dieu nous aime. Découvrons la beauté d’aimer et de se sentir aimés. Notre vie doit être centrée sur l’essentiel : sur Jésus Christ. Tout le reste est secondaire. L’Année de la Foi va s’achever. Seigneur, aide-nous en ce temps de grâce à prendre l’Évangile au sérieux ! Les saints sont des personnes qui appartiennent pleinement à Dieu. Ils n’ont pas peur d’être raillés, incompris ou marginalisés. Pour rester fidèles à l’Évangile et cohérents avec lui, il nous faut du courage. Je remercie tous les missionnaires, hommes et femmes qui travaillent beaucoup pour le Seigneur et pour leurs frères sans faire de bruit La lutte contre le mal est dure et longue ; il est essentiel de prier avec constance et patience |
Un chrétien sait affronter les difficultés, les épreuves – même les échecs avec sérénité et espérance dans le Seigneur Si les biens matériels et l’argent deviennent le centre de la vie, ils nous happent et nous rendent esclaves Nous sommes tous pécheurs. Mais Dieu nous guérit avec l’abondance de sa grâce, de sa miséricorde et de sa tendresse Chers Follower, j’ai appris que vous êtes plus de 10 millions ! Je vous remercie de tout cœur vous demandant de continuer à prier pour moi Nous participons trop souvent à la mondialisation de l’indifférence ; cherchons au contraire à vivre une solidarité mondiale La culture du déchet produit beaucoup de fruits amers, du gaspillage de la nourriture à l’isolement de nombreuses personnes âgées Être chrétien veut dire renoncer à nous-même, prendre la croix et la porter avec Jésus. Il n’y a pas d’autre chemin. Le crucifix ne nous parle pas de défaite, d’échec ; il nous parle d’un Amour qui vainc le mal et le péché Pour connaître le Seigneur, il est important de le fréquenter : l’écouter en silence devant le tabernacle, s’approcher des sacrements. Suivre Jésus veut dire le mettre à la première place, se dépouiller de beaucoup de choses qui étouffent notre cœur. Ne nous résignons pas en face du mal. Dieu est Amour qui a vaincu le mal dans la mort et la résurrection du Christ. Notre prière ne peut se réduire à une heure, le dimanche ; il est important d’avoir une relation quotidienne avec le Seigneur. Chers jeunes, n’ayez pas peur de faire des pas définitifs dans la vie. Ayez confiance, le Seigneur ne vous laisse pas seuls ! Quand nous rencontrons la croix, tournons-nous vers la Vierge Marie : notre Mère, donne-nous la force d’accepter et d’embrasser la croix ! Le mystère de la Croix, un mystère d’amour, ne peut se comprendre que dans la prière. Prier et pleurer à genoux devant la Croix. Le secret de la vie chrétienne est l’amour. Seul l’amour remplit les vides, les gouffres négatifs que le mal ouvre dans les cœurs ! La miséricorde est la véritable force qui peut sauver l’homme et le monde du péché et du mal Chers jeunes, vous avez des projets et des rêves pour l’avenir. Mettez-vous le Christ au centre de chacun de vos projets et de vos rêves ? Prions-nous véritablement ? Sans une relation constante avec Dieu, il est difficile d’avoir une vie chrétienne authentique et cohérente |
Là où nous voyons haine et obscurité, cherchons à apporter un peu d’amour et d’espérance, pour donner un visage plus humain à la société Tous les mariages affrontent des moments difficiles, mais ces expériences de la croix peuvent rendre le chemin de l’amour encore plus fort Nous ne deviendrons pas chrétiens par nos propres forces. La foi est avant tout un don de Dieu qui nous est donné dans l’Église et par elle Le pardon de Dieu est plus fort que tout péché Demandons au Seigneur d’avoir la tendresse qui nous fait regarder les pauvres avec compréhension et amour, sans calculs et sans craintes L’Église n’a pas d’autre sens ni d’autre but que de témoigner de Jésus. Ne l’oublions jamais ! La vraie charité demande un peu de courage : dépassons la peur de nous salir les mains pour aider les plus nécessiteux Le Christ est toujours fidèle. Prions pour lui être toujours fidèles nous aussi Nous sommes tous pécheurs, mais nous vivons la joie du pardon de Dieu et nous marchons, confiants dans sa miséricorde Il y a beaucoup de nécessiteux dans le monde d’aujourd’hui. Suis-je enfermé sur moi-même ou suis-je sensible à celui qui a besoin d’aide ? Chercher son bonheur dans la possession de choses matérielles est une manière assurée de ne pas être heureux Parfois, on peut vivre sans connaître ses voisins : ce n’est pas vivre en chrétiens Jésus est le soleil, Marie est l’aurore qui annonce son lever Suivre Jésus signifie partager son amour miséricordieux pour chaque être humain L’unique guerre que tous nous devons faire est celle contre le mal Je voudrais remercier tous ceux qui ont adhéré à la veillée de prière et au jeûne pour la paix L’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix ! Je demande d’entreprendre courageusement et résolument la voie de la rencontre et de la négociation Nous ne pouvons jamais perdre l’espérance. Dieu nous comble de sa grâce, si nous la lui demandons avec persévérance. Priez pour la paix ! Qu’une chaîne d’engagement pour la paix unisse tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté ! Chers jeunes, priez avec moi pour la paix dans le monde La paix est un bien qui dépasse toute barrière, parce qu’elle est un bien de toute l’humanité Il n’existe pas un Christianisme à bas prix. Suivre Jésus signifie aller à contre-courant en renonçant au mal et à l’égoïsme De toutes mes forces, je demande aux parties en conflit de ne pas s’enfermer dans leurs propres intérêts. Que partout sur la terre s’élève avec force le cri de la paix ! Avec une particulière fermeté, je condamne l’usage des armes chimiques ! Nous voulons que dans notre société, déchirée par des divisions et des conflits, explose la paix En venant parmi nous, Jésus transforme notre vie. En Lui nous voyons que Dieu est amour. Il est fidélité. Il est la vie qui se donne. Que de souffrance, que de dévastation, que de douleur a provoqué et provoque l’usage des armes Nous voulons un monde de paix, nous voulons être des hommes et des femmes de paix Plus jamais la guerre ! Plus jamais la guerre ! Prions pour la paix : la paix dans le monde et dans le cœur de chaque personne. |
Demandons à Marie de nous aider à maintenir le regard bien fixé sur Jésus, à le suivre toujours, même quand c’est exigeant. La foi n’est pas un objet décoratif, ornemental. Avoir la foi signifie mettre réellement le Christ au centre de sa vie. L’amour de Dieu n’est pas quelque chose de vague, de général. L’amour de Dieu a un nom et un visage : Jésus-Christ. Laissons entrer Jésus dans nos vies en sortant de nos égoïsmes, indifférences et fermetures envers les autres. Jésus est la porte qui conduit vers le salut, une porte ouverte à tous. N’aie pas peur de demander pardon à Dieu. Il ne se fatigue jamais de nous pardonner. Dieu est pure miséricorde Seigneur, enseigne nous à sortir de nous-mêmes. Enseigne nous à sortir dans les rues pour manifester ton amour Un excellent programme de vie pour nous tous : les Béatitudes et Matthieu 25 Nous ne pouvons pas être des chrétiens à temps partiel. Si le Christ est au centre de notre vie, il est présent en tout ce que nous faisons. Nous ne pouvons pas dormir tranquilles alors que des enfants meurent de faim et que des personnes âgées n’ont pas d’assistance médicale. (15 août) Marie, Mère de Dieu, prie pour nous pécheurs, et guide-nous sur la voie qui conduit au Ciel. Etre fils de Dieu et frères entre nous : voilà le cœur de l’expérience chrétienne On ne peut pas séparer le Christ de l’Eglise. La grâce du Baptême nous donne la joie de suivre le Christ dans et avec l’Eglise Nous sommes tous des vases d’argile, fragiles et pauvres, mais dans lesquels se trouve le trésor immense que nous portons Par sa venue parmi nous Jésus s’est fait proche, il nous a touchés ; aujourd’hui encore, par les Sacrements, il nous touche La lumière de la foi illumine toutes nos relations et nous aide à les vivre en union avec l’amour du Christ pour les vivre comme Lui La certitude de la foi ne nous rend ni immobiles ni fermés, mais nous met en chemin pour rendre témoignage à tous et dialoguer avec tous |
Chers jeunes, cela vaut la peine de parier sur le Christ et sur l’Evangile, de tout risquer pour de grands idéaux. Maintenant, chers jeunes, nous devons continuer à vivre jour après jour ce que nous avons professé ensemble aux JMJ Une semaine à Rio inoubliable ! Merci à tous. Priez pour moi. Je retourne chez moi, et je vous assure que ma joie est beaucoup plus grande que ma fatigue Je remercie profondément tous ceux qui ont travaillé pour le succès des JMJ et j’embrasse tous les participants. Laissons notre vie s’identifier à celle de Jésus, afin d’avoir ses sentiments et ses pensées. Chers jeunes, soyez de vrais « athlètes du Christ » ! Jouez dans son équipe ! Nous ne pouvons pas rester enfermés dans notre paroisse, dans nos communautés, quand tant de personnes sont en attente de l’Evangile. Chers jeunes puissiez-vous apprendre à prier tous les jours : c’est le moyen de connaître Jésus et de le faire entrer dans notre vie. Les Evêques sont les pasteurs du Peuple de Dieu. Suivons-les avec courage et confiance. Il n’y a pas dans notre vie de croix, grande ou petite, que le Seigneur ne partage avec nous. Le vendredi nous rappelle tout ce que Jésus a souffert pour nous. Fais, Seigneur, que nous n’oublions jamais combien tu nous aimes Quelle fête inoubliable d’accueil à Copacabana ! Que Dieu vous bénisse tous ! La grandeur d’une société se mesure à la manière dont elle traite celui qui est le plus dans le besoin, celui qui n’a que sa pauvreté. La vie chrétienne ne se limite pas à la prière, mais demande un engagement continuel et courageux qui naît de la prière. Que le sport soit toujours un moyen d’échange et de croissance, et jamais de violence ni de haine. Remercions le bienheureux Jean-Paul II pour les JMJ et pour tant de vocations qui sont nées durant ces 28 journées. Ne l’oublions jamais, chers jeunes: la Vierge Marie est notre Maman et c’est avec son aide que nous pouvons rester fidèles à Jésus. Chers jeunes, le Christ a confiance en vous et vous confie sa mission : allez, faites des disciples. L’Eglise est jeune et cela se voit vraiment bien aux JMJ. Que le Seigneur nous garde chacun toujours jeune de cœur. Merci. Merci. Merci à vous tous et à toutes les autorités pour ce magnifique accueil à Rio. Aujourd’hui nous commençons une semaine merveilleuse à Rio; qu’elle soit une occasion pour approfondir notre amitié avec Jésus-Christ J’arrive au Brésil dans quelques heures et mon cœur est déjà rempli de joie parce que bientôt je serai avec vous pour les 28ème JMJ Combien voudraient être à Rio pour les JMJ mais ne le peuvent pas! Qu’ils se sentent les bienvenus parmi nous par la prière Chers jeunes; je sais que beaucoup d’entre vous êtes encore en route pour Rio. Que le Seigneur vous accompagne en chemin Beaucoup d’entre vous, chers jeunes, êtes déjà arrivés à Rio, et d’autres arrivent en ce moment. Nous nous y verrons dans trois jours En cette Année de la foi, rappelons-nous que la foi n’est pas notre propriété, mais qu’elle doit être partagée. Tout chrétien est un apôtre Dieu a beaucoup de miséricorde envers nous. Apprenons, nous aussi, à avoir miséricorde envers les autres, surtout ceux qui souffrent Dans la vie chrétienne la prière, l’humilité et la charité envers tous sont essentielles : c’est le chemin de la sainteté Pour un chrétien, la vie n’est pas le produit du pur hasard, mais le fruit d’un appel et d’un amour personnel. En cette Année de la foi cherchons à faire chaque jour quelque chose de concret pour mieux connaître Jésus-Christ Seigneur, donne-nous la grâce de pleurer sur notre indifférence, sur la cruauté qu’il y a dans le monde et en nous Si nous voulons suivre le Christ de près, nous ne pouvons pas chercher une vie facile et tranquille. Elle sera engagée mais pleine de joie Un chrétien est toujours rempli d’espérance ; il ne peut jamais se décourager Prions pour avoir un cœur qui accueille les immigrés. Dieu nous jugera sur la façon dont nous aurons traités ceux qui sont dans le besoin Dans la prière, le Seigneur nous parle par les Saintes Ecritures. Apprenons à rester en silence devant Lui, en méditant l’Evangile jésus n’est pas seulement un ami. Il est un maître de vérité et de vie qui révèle la voie pour atteindre le bonheur L’amour du Christ et son amitié ne sont pas une illusion. Jésus sur la Croix montre combien ils sont réels On ne peut vivre en chrétiens en dehors du roc qu’est le Christ. Le Christ nous donne solidité et fermeté, mais aussi joie et sérénité. |
Un chrétien ne peut jamais être mécontent ou triste. Celui qui aime le Christ est une personne pleine de joie et qui répand la joie ! Apprenons à « perdre notre vie » pour le Christ, selon la logique du don et du sacrifice. Avec le Christ nous ne perdons rien ! Jésus ne nous a pas sauvés par une idée. Il s’est abaissé et s’est fait homme. La Parole s’est faite chair La charité, la patience et la tendresse sont de magnifiques trésors. Et quand tu les as, tu veux les partager avec les autres Sommes-nous prêts à nous engager en chrétiens cohérents, 24 heures sur 24, pour rendre témoignage par notre parole et par notre exemple ? Tous pécheurs, demandons au Seigneur de ne pas être hypocrites. Les hypocrites ignorent tout du pardon, de la joie, de l’amour de Dieu. Si nous avons découvert le sens de la vie en Jésus, nous ne pouvons pas être indifférents devant quelqu’un qui souffre ou qui est triste. N’oublions jamais que c’est le Seigneur qui guide l’Église. C’est lui qui rend fécond notre apostolat. Le Chrétien est prêt à annoncer l’Évangile, car il ne peut pas garder pour lui-même la joie qui naît de la connaissance du Christ. Sommes-nous en colère contre quelqu’un ? Prions pour cette personne. Ceci est l’amour chrétien. Que l’Église soit toujours un lieu de miséricorde et d’espérance, où chacun puisse se sentir accueilli, aimé et pardonné. Combien de pauvretés morales et matérielles viennent aujourd’hui du refus de Dieu et du fait de mettre à sa place tant d’idoles ! Nous ne devons pas avoir peur de la solidarité, ni de mettre ce que nous sommes et ce que nous avons à la disposition de Dieu. Avec la "culture du déchet", la vie humaine n’est plus perçue comme une valeur fondamentale à respecter et à protéger L’esprit de consommation nous a habitués au gaspillage. Mais la nourriture jetée, c’est comme si elle était volée aux pauvres et aux affamés Garder la création est une indication de Dieu donnée non seulement au début de l’histoire, mais à chacun de nous ; c’est dans son projet ! Le Christ nous invite à sortir toujours plus de nous-mêmes, pour nous donner aux autres et les servir. Parfois nous savons ce que nous devons faire, mais nous n’en avons pas le courage. Recevons le de Marie, en nous remettant à Dieu. La logique du monde nous pousse vers le succès, le pouvoir, l’argent ; la logique de Dieu vers l’humilité, le service et l’amour. En cette Année de la foi, demandons au Seigneur que l’Église soit toujours plus une vraie famille qui porte l’amour de Dieu à tous |
Toute l’histoire du salut est l’histoire de Dieu qui cherche l’homme : il lui offre son amour, l’accueille avec tendresse L’Église naît du geste suprême d’amour de la Croix, du côté ouvert de Jésus. L’Église est une famille dans laquelle on s’aime et on est aimé Chers jeunes, l’Église attend beaucoup de vous et de votre générosité. Ne perdez pas le courage de viser haut ! Chaque fois que nous suivons notre égoïsme et disons non à Dieu, nous détériorons son histoire d’amour avec nous Nous avons tous dans le cœur un coin d’incrédulité. Disons au Seigneur : Je crois ! Viens en aide à mon incrédulité ! Il y a des miracles. Mais la prière est nécessaire ! Une prière courageuse, qui lutte, qui persévère, pas une prière de politesse. Est-ce que je porte la parole de réconciliation et d’amour de l’Évangile là où je vis et où je travaille ? Vivre l’Évangile, c’est lutter contre l’égoïsme. L’Évangile est pardon et paix ; il est l’amour qui vient de Dieu ! L’Esprit Saint transforme et renouvelle, il crée harmonie et unité, donne courage et joie pour la mission. Il faut apprendre de Marie ; revivre sa disponibilité totale pour recevoir le Christ dans sa vie Notre vie est-elle vraiment animée par Dieu ? Que de choses je mets avant Dieu chaque jour ! Nous ne pouvons être chrétiens seulement à temps partiel ! Cherchons à vivre notre foi à chaque instant, chaque jour C’est Dieu qui donne la vie. Respectons et aimons la vie humaine, particulièrement celle qui est sans défense dans le sein maternel. Suis-je fidèle au Christ dans ma vie quotidienne ? Suis-je capable de « faire voir » ma foi, avec respect, mais aussi avec courage ? Prions pour les nombreux chrétiens souffrant de persécution et de violence dans le monde. Que Dieu leur donne le courage de la fidélité. L’Esprit Saint nous donne un regard nouveau envers les autres, vus toujours comme frères et sœurs en Jésus à respecter et à aimer. Le don précieux que l’Esprit Saint apporte dans nos cœurs est la confiance profonde en l’amour et en la miséricorde de Dieu. Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance, dit Jésus. Là est la vraie richesse, non la richesse matérielle ! Ne vous contentez pas d’une vie chrétienne médiocre ! Marchez avec résolution vers la sainteté ! Demandons au Seigneur que toute notre vie chrétienne soit un témoignage lumineux de sa miséricorde et de son amour. Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il témoigne de l’amour de Dieu. Soyez missionnaires de la tendresse de Dieu ! Demandons à la Vierge Marie de nous enseigner à vivre notre foi dans nos actions quotidiennes, et à donner une place majeure au Seigneur. Il serait beau, en ce mois de mai, de réciter ensemble en famille le chapelet. La prière raffermit la vie familiale. Je pense à ceux qui sont sans emploi, souvent à cause d’une mentalité égoïste qui cherche le profit à tout prix. (1° mai) Chers jeunes, mettez-vous à l’école de saint Joseph. Il a connu des moments difficiles. N’ayant pas perdu confiance, il a pu les surmonter. |
Ayons confiance en l’action de Dieu ! Avec lui nous pouvons faire de grandes choses ; il nous fera sentir la joie d’être ses disciples. Qu’il serait beau si chacun de nous pouvait dire chaque soir : aujourd’hui, j’ai posé un geste d’amour envers les autres ! Le Saint Esprit nous transforme vraiment et veut aussi transformer par nous le monde où nous vivons. Chers jeunes, n’enfouissez pas vos talents, les dons que Dieu vous a faits ! N’ayez pas peur de rêver à de grands idéaux ! En cette période de crise, il est important de ne pas se renfermer en soi-même, mais de s’ouvrir et d’être attentif à l’autre. Maintenons vive notre foi par la prière et les sacrements ; soyons vigilants pour ne pas oublier Dieu. Marie est la femme du « Oui ». Marie, aide-nous à connaître toujours mieux la voix de Jésus et à la suivre. Nous avons tous dans le cœur un désir d’amour, de vérité, de vie… et Jésus est cela en plénitude ! « Mes brebis écoutent ma voix et je les connais ». La voix de Jésus est unique ! Il nous guide sur le chemin de la vie. Entrer dans la gloire de Dieu exige la fidélité quotidienne à sa volonté, même si cela requiert le sacrifice L’Ascension de Jésus au ciel ne dit pas qu’il est absent, mais qu’il est vivant parmi nous de manière nouvelle, proche de chacun de nous Adorer Dieu veut dire apprendre à rester avec lui, nous dépouiller de nos idoles cachées et le mettre au centre de notre vie Souvenons-nous en bien tous : on ne peut annoncer l’Évangile de Jésus sans le témoignage concret de la vie Si nous nous comportons en enfants de Dieu, nous sentant aimés par Lui, notre vie sera nouvelle, pleine de sérénité et de joie ! Être chrétien ne se réduit pas à suivre des commandements, mais c’est laisser le Christ prendre possession de notre vie et la transformer Comme il est beau le regard de Jésus sur nous, quelle tendresse ! Ne perdons jamais confiance en la miséricorde patiente de Dieu ! Dieu nous aime. N’ayons pas peur de l’aimer. La foi se professe par la bouche et par le cœur, par la parole et par l’amour |
Accepte Jésus Ressuscité dans ta vie. Même si tu t’es éloigné, fais un petit pas vers lui : il t’attend à bras ouverts. Soyez proches de vos prêtres par l’affection et la prière, pour qu’ils soient toujours des pasteurs selon le cœur de Dieu Vivre la Semaine Sainte c’est entrer toujours plus dans la logique de Dieu, celle de l’amour et du don de soi Rester avec Jésus exige de sortir de soi-même, d’une façon lasse et routinière de vivre la foi Nous ne devons pas croire au Malin qui dit que nous ne pouvons rien faire contre la violence, l’injustice, le péché. Je pense avec joie à Rio de Janeiro ! Je vous donne rendez-vous au mois de juillet prochain dans cette grande ville du Brésil ! Le service est le véritable pouvoir. Le Pape doit servir chacun, particulièrement les plus pauvres, les plus faibles, les plus petits. Mettons le Christ dans notre vie, prenons soin les uns des autres, protégeons la création avec amour. (1° message) Chers amis, je vous remercie de grand cœur et je vous demande de continuer à prier pour moi. Pape François |