Le continent africain donne un grand témoignage au monde entier. Merci pour votre façon de vivre la foi en Jésus-Christ ! Il est vraiment important que chaque baptisé se sente appelé par Dieu à être un signe d’espérance dans le monde d’aujourd’hui !
Nous sommes d’autant plus capables d’annoncer l’Évangile que nous nous laissons conquérir et transformer, en permettant à la puissance de l’Esprit de nous purifier au plus profond de nous-mêmes, de rendre nos paroles simples, nos désirs honnêtes et limpides, nos actions généreuses.
Nous ne sommes pas seuls dans les choix de vie. L’Esprit nous soutient et nous montre le chemin à suivre, en nous “enseignant” et en nous “rappelant” tout ce que Jésus a dit (cf. Jn 14, 26).
En regardant notre vocation, chacun de nous puisse dire avec confiance : même si je suis fragile, le Seigneur n’a pas honte de mon humanité, au contraire, il vient établir sa demeure en moi. Il m’accompagne de son Esprit, il m’illumine et fait de moi un instrument de son amour pour les autres.
Dans tout ce à quoi le Seigneur nous appelle, nous nous sentons parfois inaptes. Cependant, l’Evangile du jour (cf. Jn 14, 23-29) nous dit justement que nous ne devons pas regarder nos forces, mais la miséricorde du Seigneur qui nous a choisis, certains que l’Esprit Saint nous guide et nous enseigne tout.
Depuis quelques jours, j’ai commencé mon ministère parmi vous et je tiens tout d’abord à vous remercier pour l’affection que vous me témoignez, alors que je vous demande de me soutenir par votre prière et votre proximité.
Chacun peut être un bâtisseur d'unité, en surmontant les inévitables malentendus avec patience et humilité, mais aussi avec une bonne dose d'humour, comme nous l'a enseigné le Pape François.
Cherchons comment être une Église missionnaire, comment servir la communion, l'unité, dans la charité et la vérité. Chacun y contribue en accomplissant son travail quotidien avec engagement et foi, car foi et prière sont comme le sel pour la nourriture, elles donnent du goût.
Dix ans de Laudatosi'. L'encyclique de François nous appelle à renouveler le dialogue sur la manière de construire le futur de la planète, en s'unissant dans la recherche d'un développement durable et intégral, prenant soin de protéger la maison commune que Dieu nous a confiée.
L'unité dans la vie chrétienne me tient à cœur et se reflète dans les mots de saint Augustin que j'ai choisis pour devise: In Illo uno unum. Le Christ est notre Sauveur et en lui nous sommes un, une famille de Dieu, dans la diversité des langues, des cultures et des expériences.
La situation dans la bande de Gaza est de plus en plus préoccupante et douloureuse. Je renouvelle mon appel du fond du cœur à permettre l'entrée d'une aide humanitaire décente et à mettre fin aux hostilités dont les enfants, les personnes âgées et les malades paient le prix
Aujourd'hui, nous nous souvenons tout particulièrement et avec beaucoup de gratitude de notre bien-aimé Pape François, qui, il y a tout juste un mois, est retourné dans la maison du Père. Il nous accompagne et prie pour l'Église depuis le Ciel.
Demandons au Seigneur la grâce de toujours accueillir la semence de sa Parole. Et si nous nous rendons compte que nous ne sommes pas une terre féconde, ne nous décourageons pas, mais demandons-lui de faire de nous une terre meilleure.
Chaque parole de l'Évangile est comme une graine semée dans le sol de notre vie. Cette terre, c'est notre cœur, mais c'est aussi le monde, la communauté, l'Église. La parole de Dieu, en effet, féconde et provoque toutes les réalités.
Le salut ne vient pas par enchantement, mais par un mystère de grâce et de foi, d'amour prévenant de Dieu et d'adhésion confiante et libre de la part de l'homme (cf. 2 Tm 1, 12).
Si nous chrétiens et membres d’autres religions sommes libres de tout conditionnement idéologique et politique nous pourrons efficacement dire «non» à la guerre et «oui» à la paix, «non» à une économie appauvrissant les peuples et la terre et «oui» au développement intégral.
Le témoignage de la fraternité entre chrétiens et fidèles d’autres traditions religieuses, montrée par des gestes efficaces, contribuera à édifier un monde plus pacifique comme le désirent au fond d’eux-mêmes tous les hommes et femmes de bonne volonté.
Frères et sœurs, c’est l’heure de l’amour! La charité de Dieu qui nous rend frères est au cœur de l’Évangile. Si ce critère prévalait dans le monde, toute dissension ne cesserait-elle pas immédiatement et la paix ne reviendrait-elle pas peut-être? (Léon XIII, Rerum novarum, 21)
À Pierre, il est demandé de servir la foi de ses frères, en marchant avec eux. Je voudrais que ce soit notre premier grand désir: une Église unie, signe d’unité et de communion, qui devienne ferment pour un monde réconcilié.
Amour et Unité sont les deux dimensions de la mission confiée à Pierre par Jésus. Pierre peut s’acquitter de cette tâche seulement parce qu’il a expérimenté dans sa propre vie l’amour infini et inconditionnel de Dieu, y compris à l’heure de l’échec et du reniement.
J’ai été choisi sans aucun mérite et, avec crainte et tremblements, je viens à vous comme un frère qui veut se faire le serviteur de votre foi et de votre joie, en marchant avec vous sur le chemin de l’amour de Dieu, qui veut que nous soyons tous unis en une seule famille.
Les témoins de l’engagement social, les mouvements populaires et les différentes organisations catholiques des travailleurs sont des expressions des périphéries existentielles où résiste et germe toujours l’espérance. Je vous recommande de donner la parole aux pauvres.
La doctrine sociale nous éduque à reconnaitre que la manière d’affronter les problèmes, avec des critères d’évaluation et des principes éthiques et étant ouvert à la grâce de Dieu, est plus importante que ces problèmes ou que les réponses qu’on leur apporte.
Le Jubilé est un temps de conversion et de renouveau, un temps pour commencer un nouveau chemin, animé par l'espérance de pouvoir construire un monde dans lequel chacun puisse réaliser son humanité dans la vérité, la justice et la paix.
On ne peut construire la paix sans vérité. Pour nous chrétiens, la vérité n'est pas l'affirmation de principes abstraits mais la rencontre avec le Christ. Elle permet de faire face aux défis tels que les migrations, l'utilisation éthique de l’IA et la protection de la Terre.
La recherche de la paix passe par la pratique de la justice. Des efforts doivent être faits pour corriger les inégalités mondiales, qui voient l'opulence et la misère tracer de profonds sillons entre les continents, les pays et même au sein de la société.
La paix se construit dans le cœur et à partir du cœur, en éradiquant l'orgueil et les prétentions. Mesurons le langage, car on peut blesser et tuer aussi avec des mots, pas seulement avec des armes.
La guerre n’est jamais inévitable, les armes doivent se taire, car elles aggravent les problèmes ; ceux qui sèment la paix passeront à la postérité, pas ceux qui font des victimes ; les autres ne sont pas des ennemis à haïr, mais des êtres humains avec qui parler.
Le Saint-Siège est disponible pour que les ennemis se rencontrent et se regardent dans les yeux, pour que les peuples retrouvent la dignité qu'ils méritent, la dignité de la paix. La main sur le cœur, je dis aux responsables des peuples : rencontrons-nous, dialoguons, négocions !
La paix du Christ n’est pas le silence de mort après le conflit, elle n’est pas le résultat de l’oppression, mais un don qui concerne les personnes et réactive leur vie. Prions pour cette paix qui est réconciliation, pardon, courage de tourner la page et de recommencer.
Que de violences, que de guerres dans notre monde ! Et sur toute cette horreur, qui devrait provoquer l’indignation car ce sont des personnes qui meurent au nom de la conquête militaire, se détache l'appel du Christ : « La paix soit avec vous ! ».
Les spiritualités de l'Orient chrétien, anciennes et toujours nouvelles, sont un remède. Le sens de la misère humaine s’y confond avec l’émerveillement devant la miséricorde divine, de sorte que nos bassesses ne provoquent pas le désespoir mais invitent à accueillir la grâce.
Il y a plus d’un siècle, Léon XIII remarquait que « la conservation des rites orientaux est plus importante qu’on ne le croit ». Accueillons l’appel à préserver et à promouvoir l’Orient chrétien, en particulier dans la diaspora.
Que la paix soit avec vous tous ! Telle est la première salutation du Christ ressuscité, le Bon Pasteur. Moi aussi, je voudrais que ce salut de paix entre dans votre cœur, atteigne vos familles, toutes les personnes, où qu'elles se trouvent, tous les peuples, toute la terre. (Premier post le 14/05/2025)
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