Nous commémorons aujourd'hui saint Joseph artisan. Demandons au Seigneur de renouveler et de nous faire grandir dans la foi, afin que tout notre travail ait son commencement et son accomplissement en Lui.
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La joie de l’Évangile, lorsque nous l’accueillons vraiment, déclenche en nous la volonté de suivre, provoquant un véritable exode de nous-mêmes, en nous mettant en route vers la rencontre du Seigneur et vers la plénitude de la vie.
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L’Enfant-Jésus avec sa Mère Marie et avec saint Joseph fait rayonner une lumière de miséricorde et de salut pour la famille humaine et pour chaque famille. Cette lumière nous encourage à offrir de la chaleur humaine aux familles qui vivent des situations difficiles. Dieu nous aime tellement qu'il partage notre humanité et notre vie. Il ne nous laisse jamais seuls, dans la joie comme dans la douleur, parce qu'Il est l'Emmanuel, le Dieu avec nous, la lumière qui illumine les ténèbres et la présence qui nous accompagne sur le chemin. Prions ensemble pour le Pape émérite Benoît XVI qui, en silence, continue de prier pour l'Eglise. Demandons au Seigneur de le réconforter et de le soutenir dans ce témoignage d'amour pour l'Église, jusqu'à la fin. "Tout appartient à l'amour", tel est le titre de la lettre apostolique publiée aujourd'hui à l'occasion du quatrième centenaire de la mort de saint François de Sales, docteur de l'Église. Que l'amour de Dieu révélé à Bethléem apporte la consolation à nos cœurs, troublés par le drame de la guerre en Ukraine et dans d'autres parties du monde. Rappelons que dans l'histoire de l'humanité, le dernier mot revient à Dieu, car "tout appartient à l'amour". Je renouvelle mon souhait de paix: paix dans les familles, paix dans les communautés paroissiales et religieuses, paix dans les mouvements et les associations, paix pour les peuples tourmentés par la guerre, paix pour la chère et martyrisée Ukraine. Demandons à Jésus, nouveau-né, la nouveauté d'un cœur capable de pardonner: la force de prier pour ceux qui nous ont blessés et de faire preuve d'ouverture et de réconciliation. Aujourd'hui comme hier, Jésus vient dans un monde qui ne l'accueille pas mais le rejette ou l'ignore comme nous le faisons souvent avec les étrangers et les pauvres. N'oublions pas les réfugiés, les marginaux, les personnes seules, les orphelins, les personnes âgées, les détenus. Bethléem nous montre la simplicité de Dieu qui se révèle à ceux qui ont un cœur pur et ouvert. Laissons-nous toucher par l'amour de Dieu, qui s'est fait homme pour notre salut. Suivons Jésus, qui s'est dépouillé de sa gloire pour nous faire participer à sa plénitude. Joyeux Noël ! Notre époque connaît également des conflits en Syrie, en Terre sainte, au Liban, au Sahel, au Yémen... Que le Seigneur oriente ces régions vers la paix et apporte la réconciliation sur le continent américain, en Birmanie et en Iran, afin que toute effusion de sang cesse. Regardons les visages des frères et sœurs en Ukraine, qui vivent ce Noël dans le noir, dans le froid ou loin de chez eux, à cause de la guerre. Que le Seigneur illumine l'esprit de ceux qui ont le pouvoir de mettre fin tout de suite à cette guerre insensée ! Si nous voulons que Noël soit le Noël de Jésus et de la paix, regardons le visage de l'Enfant qui est né pour nous ! Et dans ce petit visage innocent, reconnaissons celui des enfants qui aspirent à la paix dans toutes les parties du monde. En Jésus, Dieu fait de nous ses enfants et nous nourrit de tendresse. Il vient toucher nos cœurs et nous dire que la seule force qui change le cours de l'histoire est l'amour. Jésus nous demande d'aller à la dure réalité des choses, de déposer au pied de la crèche les excuses, les justifications et les hypocrisies. Lui, qui a été tendrement emmailloté par Marie, veut que nous nous habillions d'amour. Dieu se fait proche de toi cette nuit parce qu'il se soucie de toi. Depuis la mangeoire, comme nourriture pour ta vie, il te dit : "Si tu te sens consumé par les événements, si ta culpabilité et ta faiblesse te dévorent, si tu as faim de justice, je suis avec toi". Si nous voulons vraiment célébrer Noël, redécouvrons notre étonnement devant Dieu qui se fait petit, qui ne naît pas dans la splendeur des apparences, mais dans la pauvreté d'une étable. Pour le rencontrer, nous devons l'atteindre là, où il est ; nous faire petits. Demandons à Marie, Vierge de la Douce Attente, de nous apprendre à "veiller et prier" pour ne pas nous laisser distraire de l'attente de son Fils, et de découvrir sa présence salvatrice dans les événements de notre vie quotidienne. Dieu est devenu un enfant et s'est ensuite laissé clouer sur la croix. Dans cette faiblesse la toute-puissance de Dieu s'est manifestée. Dans le pardon elle fonctionne toujours. Que la gratitude, la conversion et la paix soient donc les cadeaux de ce Noël. En cette fête de Dieu qui se fait enfant, pensons aux enfants ukrainiens, qui souffrent tant de cette guerre, si inhumaine. Pensons au peuple ukrainien, privé du nécessaire pour survivre, et prions ensemble le Seigneur pour qu'il lui apporte la paix au plus vite. L'Esprit Saint nous permet de reconnaître la paternité de Dieu. Nous avons un Père tendre, affectueux, qui nous aime, qui nous a toujours aimés: lorsque nous en faisons l'expérience, le cœur fond et les doutes et les peurs tombent. Rien ne peut s'opposer à cet amour. En ces temps difficiles que nous traversons, répondons avec foi aux appels que l'Esprit Saint nous adresse, afin de faire preuve de solidarité envers les personnes que nous rencontrons et qui comptent sur notre soutien fraternel. Il est important de garder les racines, dans la vie et dans la foi. Paul nous rappelle le fondement dans lequel il faut enraciner notre vie pour qu'elle reste ferme: il dit de rester enracinés en Jésus-Christ. C'est ce que nous rappelle le sapin de Noël: rester enraciné en Jésus. Demandons à la Vierge Marie de toucher le cœur de ceux qui peuvent arrêter la guerre en Ukraine. N'oublions pas la souffrance de ce peuple, en particulier des enfants, des personnes âgées, des malades. Quand nous sommes en crise, il ne faut pas choisir hâtivement selon son instinct, mais, comme Joseph, rassembler ses pensées et se baser sur le critère fondamental: la miséricorde de Dieu. Que la Madonne nous prenne par la main en ces jours de préparation à Noël et qu’elle nous aide à reconnaître dans la petitesse de l’Enfant la grandeur de Dieu qui vient. Dieu est fidèle à ses promesses et guide nos pas de paix, il guide les pas de ceux qui marchent sur la Terre avec le regard tourné vers le Ciel. L’heure est venue de prendre le temps de nous interroger, d'apprendre, de grandir et de nous laisser transformer, tant individuellement que communautairement; un temps privilégié pour se préparer au "jour du Seigneur". Parfois, nous sommes incapables de reconnaître la nouveauté du Seigneur, dans la présomption que nous en savons déjà tant sur Lui. L'Avent est donc un temps de renversement des perspectives, où nous laisser surprendre par la grandeur de la miséricorde de Dieu. Renouvelons notre proximité avec le peuple martyrisé de l'Ukraine, en persévérant dans la prière pour nos frères qui souffrent tant. Faisons un Noël plus humble, avec des cadeaux plus humbles, et envoyons ce que nous économisons au peuple ukrainien, qui en a besoin. L'Avent nous rappelle une attitude fondamentale du chrétien: la vigilance. Attendons la venue du Seigneur en étant attentifs à nos frères les plus fragiles qui frappent à la porte de notre cœur. Demandons au Seigneur de nous garder vigilants dans l'humilité et la disponibilité. En préparant la crèche pour l'Enfant Jésus, nous apprenons à nouveau qui est notre Seigneur: le Dieu de l'humble douceur, de la miséricorde et de l'amour, qui intervient toujours en respectant notre liberté et nos choix. Ce temps difficile est aussi un temps de salut, dans lequel le Seigneur, par la Vierge Marie, continue de nous donner son Fils, qui nous appelle à la fraternité, à écarter l'égoïsme, l'indifférence et l'antagonisme, et à nous prendre en charge les uns les autres. Au carrefour douloureux de notre histoire contemporaine, Dieu nous envoie encore la Mère de son Fils. Notre Dame de Guadalupe nous invite à nous confier au "vrai Dieu pour lequel nous vivons", nous orientant, avec joie et confiance, pour réaffirmer notre appartenance au Seigneur. Merci à tous ceux qui me suivent sur ce compte, qui a été créé il y a 10 ans pour annoncer ici aussi la joie de l'Évangile. Continuons à tisser ensemble un réseau d'espaces libres pour favoriser la rencontre et le dialogue et valoriser ce qui nous unit. Je vous invite à prier, devant la crèche, pour que la Nativité du Seigneur apporte un rayon de paix aux enfants du monde entier, en particulier à ceux qui sont contraints de vivre les jours terribles et sombres de la guerre. Je suis avec tristesse et inquiétude les nouvelles du Soudan du Sud, concernant les violents affrontements de ces derniers jours. Nous prions le Seigneur pour la paix et la réconciliation nationale, pour que les attaques cessent et que les civils soient toujours respectés. Dieu est toujours plus grand que ce que nous imaginons: ses œuvres sont surprenantes par rapport à nos calculs ; ses actions dépassent nos besoins et attentes. C'est pourquoi nous ne devons jamais cesser de le chercher et de nous convertir à son vrai visage. Jean le Baptiste ne peut plus reconnaître en Jésus le Messie attendu et envoie les disciples vérifier. Même le plus grand croyant passe par le tunnel du doute. Ce n'est pas une mauvaise chose. Au contraire, c'est parfois essentiel pour la croissance spirituelle. Protéger la dignité humaine des plus faibles en affirmant leurs droits contribue à faire grandir la fraternité humaine et à ne pas défigurer l’image de Dieu imprimée en chaque personne. Si nous accueillons le Christ à bras ouverts, nous accueillerons aussi les autres avec confiance et humilité. Confions à l'intercession de la Mère de Dieu le désir universel de paix, surtout pour l'Ukraine martyrisée, qui souffre tant. Avec l'aide de Dieu, la paix est possible ; le désarmement est possible. Que la Vierge nous aide à nous convertir aux plans de Dieu. Par le baptême, nous sommes devenus les enfants bien-aimés de Dieu pour toujours. C'est notre beauté originelle, il faut s'en réjouir! Marie, surprise par la grâce qui l'a rendue belle dès le premier instant de sa vie, nous amène à s'émerveiller de notre beauté Dans l'Évangile d'aujourd'hui (Lc 1, 26-38), l'ange n'appelle pas Marie par son nom, mais par un nouveau nom : pleine de grâce. Pleine de grâce, et donc vide de péché, c'est le nom que Dieu lui donne et que nous célébrons aujourd'hui. La Vierge Marie est la « voie » que Dieu lui-même s’est préparé pour venir dans le monde. Prions ensemble en confiant à son intercession l'attente de salut et de paix de tous les hommes et les femmes de notre temps. Plaçons notre confiance dans le Seigneur de l'univers, qui nous aime immensément et sait que nous pouvons construire avec Lui quelque chose de merveilleux, d'éternel. La vie des saints nous le montre de la manière la plus belle qui soit Le chemin de l'Avent se fait avec de nombreux petits gestes de paix, chaque jour : gestes d'accueil, de compréhension, de proximité, de pardon, de service... Des gestes faits avec le cœur, comme des pas vers Bethléem, vers Jésus, Roi de la Paix. La Parole de Dieu nous plonge dans les situations quotidiennes, dans l'écoute des souffrances de nos frères et sœurs, du cri des pauvres, de la violence et de l'injustice qui blessent la société, afin de ne pas être des chrétiens indifférents, mais actifs, créatifs, prophétiques. Entendons le cri d'amour de Jean Baptiste pour revenir à Dieu et ne laissons pas passer cet Avent comme les jours du calendrier, car c'est un temps de grâce pour nous, maintenant, ici ! Dans l'Évangile d'aujourd'hui (Mt 3, 1-12), Jean le Baptiste dit : "Portez des fruits dignes de la conversion !". C'est un cri d'amour, comme celui d'un père qui voit son fils ruiné et lui dit : "Ne gâche pas ta vie !". Aujourd’hui nous voulons nous souvenir de toutes les personnes avec handicap, spécialement celles qui souffrent parce qu’elles vivent dans des contextes de guerre ou qu’elles ont un handicap causé par les combats. Nous sommes tous appelés à construire d’une société renouvelée et orientée vers la liberté, la justice et la paix pour que soient dépassées toutes les formes d’inégalité, toutes les formes de discrimination, qui permettent qu’un homme puisse réduire un autre homme en esclavage. Prions ensemble pour que les organisations de volontariat et les associations humaitaires trouvent des personnes désireuses de s’engager pour le bien commun et recherchent des modalités de collaboration toujours nouvelles au niveau international. |
En cette fête de l'apôtre André, je souhaite exprimer mon affection à mon cher frère le patriarche Bartholomée Ier et à l'Église de Constantinople. Que l'intercession des saints frères Pierre et André obtienne la pleine unité de l'Église et la paix pour le monde entier. |
Prions ensemble pour que les enfants qui souffrent, ceux qui vivent dans la rue, les victimes des guerres, les orphelins, puissent accéder à l’éducation et retrouver l’affection d’une famille.
J'exhorte les dirigeants politiques des nations à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sans s'engager dans de dangereuses escalades, et à promouvoir et soutenir le dialogue. |
Parfois, nous, êtres humains, nous croyons être les maîtres de tout, ou au contraire, nous perdons toute estime de nous-mêmes. La prière nous aide à trouver la bonne dimension, en relation avec Dieu, notre Père, et avec toute la création. |
Prions ensemble pour que la peine de mort, qui porte atteinte à l’inviolabilité et à la dignité de la personne, soit abolie dans la législation de tous les pays du monde.
Je suis avec inquiétude les événements violents de ces derniers jours à Bagdad. Prions ensemble pour le peuple irakien. Le dialogue et la fraternité sont les deux moyens d'affronter les difficultés actuelles, et de parvenir à une coexistence pacifique. Dieu veut que nous soyons des enfants, pas des esclaves : des enfants libres. Et l'amour ne peut être vécu que dans la liberté. Pour apprendre à vivre, il faut apprendre à aimer, et pour cela il faut discerner. Le discernement est fatigant mais indispensable pour vivre. Il exige une relation filiale avec Dieu. Il est Père et ne nous laisse pas seuls, toujours prêt à nous accueillir. Mais il n'impose jamais sa volonté. Pourquoi ? Parce qu'il veut être aimé et non craint. Chers frères et sœurs, un ministre de l'Église est celui qui sait s'émerveiller devant le dessein de Dieu et qui, dans cet esprit, aime passionnément l'Église, prêt à servir sa mission où et comment l'Esprit Saint le veut. Pour renouveler notre foi et la mission de la communauté, nous sommes appelés à redécouvrir le centre de la foi : la relation avec Jésus et l'annonce de son Évangile au monde entier. Voilà l'essentiel ! Prions ensemble pour le peuple ukrainien et pour tous les peuples qui souffrent de la guerre. Que le Dieu de la paix ravive dans le cœur des responsables des nations le sens humain et chrétien de la pitié, de la miséricorde. Prions ensemble pour le peuple du Pakistan touché par des inondations aux proportions désastreuses. Prions pour les nombreuses victimes, les blessés et les personnes déplacées, et pour une solidarité internationale rapide et généreuse. La miséricorde est l'expérience de se sentir accueilli, restauré, renforcé, guéri, encouragé. Être pardonné, c'est vivre ici et maintenant ce qui se rapproche le plus de la résurrection. Célestin V était un témoin courageux de l'Évangile. En lui, nous admirons une Église libre de la logique mondaine et pleinement témoin de ce nom de Dieu qu'est la Miséricorde. La Parole de Dieu d'aujourd'hui nous invite à devenir humbles et doux. Partant de nos misères, l'humilité nous fait détourner notre regard de nous-mêmes pour le tourner vers Dieu. Jésus veut jeter aujourd’hui encore ce feu sur la terre ; il veut encore l’allumer sur les rives de nos histoires quotidiennes. Il nous appelle par notre nom, il nous regarde dans les yeux et il nous demande : Puis-je compter sur toi ? Un Cardinal aime l’Église, toujours avec le même feu spirituel, en traitant les grandes questions, comme en s’occupant des petites ; en rencontrant les grands de ce monde, comme les petits, qui sont grands devant Dieu. La prière nous aide à maintenir vivante notre foi; l'huile de la foi se conserve en tournant souvent nos pensées vers le Seigneur. Regarder l’image du crucifié, fixer notre regard sur Jésus, peut réellement nous aider. C'est une belle façon de prier. la paix ne vient pas des grands personnages, mais de la détermination quotidienne des plus petits. Dans notre vieillesse, l'essentiel de la vie, auquel nous tenons le plus à l'approche de nos adieux, nous apparaît définitivement clair. Notre vie entière apparaît comme une graine qui doit être enterrée pour que sa fleur et son fruit puissent germer. La paix est avant tout une attitude du cœur. Elle naît de la justice, elle grandit dans la fraternité, elle vit de gratuité. Elle pousse à servir la vérité. La miséricorde de Dieu, qui nous a rendus frères et sœurs, nous appelle à être artisans de paix et de concorde. Je suis la situation au Nicaragua avec inquiétude et douleur. Je tiens à exprimer ma conviction et mon espoir que, grâce à un dialogue ouvert et sincère, les bases d'une coexistence respectueuse et pacifique peuvent encore être trouvées. Jésus nous exhorte à entrer par la porte étroite, c'est-à-dire à le suivre dans l'amour, comme le font ceux qui souffrent à cause de la foi, mais qui continuent à prier et à aimer, en répondant au mal par le bien et en trouvant la force de pardonner. Sans humilité, on ne peut pas rencontrer Dieu, on ne peut pas faire l'expérience du salut, et on ne peut pas non plus rencontrer son prochain, son frère et sa sœur. Aimer comme Jésus signifie servir et donner sa vie. Servir, c'est-à-dire ne pas faire passer ses propres intérêts en premier, combattre l'indifférence, partager les dons que Dieu nous a donnés. Donner la vie, c'est sortir de l'égoïsme pour faire de l'existence un don. Jésus nous révèle la patience de Dieu, le Père qui fait preuve de miséricorde et nous appelle jusqu'à la dernière heure, qui n'exige pas la perfection mais l'élan du cœur, qui cherche à percer jusqu'à nous même quand le cœur est fermé. Le témoignage des personnes âgées réunit les âges de la vie et les dimensions du temps : passé, présent et futur. Les âges de la vie ne sont pas des mondes séparés et concurrents. L'alliance des personnes âgées et des enfants sauvera la famille humaine. L'amour va au-delà de l'utile, du commode et du dû; l'amour suscite l'émerveillement, inspire des élans créatifs et libres. Continuons à invoquer l'intercession de la Vierge pour que Dieu accorde la paix au monde, et prions en particulier pour le peuple ukrainien. En regardant la Mère de Dieu dans la gloire, nous comprenons que le vrai pouvoir est le service et que régner c'est aimer. Et que c'est le chemin vers le ciel. Les populations de la Somalie et de certaines régions des pays voisins, qui vivent déjà dans des conditions très précaires, sont désormais en danger de mort à cause de la sécheresse. Puisse la solidarité internationale répondre efficacement à cette urgence. L'Évangile nous met en route, nous incite à nous ouvrir à Dieu et à nos frères. C'est comme le feu : tout en nous réchauffant avec l'amour de Dieu, il veut brûler nos égoïsmes, illuminer nos obscurités, consumer les fausses idoles qui nous asservissent On doit toujours prier, même quand tout semble vain, quand Dieu nous apparaît sourd et muet et qu'il nous semble que l’on perd son temps. Même si le ciel s'assombrit, le chrétien ne n'arrête pas de prier. Nous sommes dans le monde pour vivre une histoire d’amour avec Dieu, pour embrasser l’audace de choix forts, pour nous aventurer dans le risque merveilleux d’aimer. Celui qui se croit riche, gagnant et en sécurité, fonde tout sur lui-même et se ferme à Dieu et à ses frères, tandis que celui qui se sait pauvre et sait ne pas se suffire à lui-même reste ouvert à Dieu et au prochain. Et il trouve la joie. La vieillesse est la phase de la vie la plus propice à la diffusion de la bonne nouvelle selon laquelle la vie est une initiation vers un accomplissement définitif. Et le meilleur est encore à venir. Que Dieu nous accorde une vieillesse capable de cela ! Comme il est précieux ce sentiment de familiarité et de communauté si authentique chez les Peuples Autochtones! Et combien il est important de cultiver le lien entre jeunes et personnes âgées, et de préserver une relation saine et harmonieuse avec l'ensemble de la création ! La renaissance d’un dialogue passe non pas par des mots, mais par le silence, ne pas rester sur ses positions, recommencer avec patience à écouter l’autre, ses efforts, ce qu’il porte en lui. La guérison du cœur commence par l’écoute. Le départ des premiers navires chargés de céréales des ports d'Ukraine est un signe d'espoir. J'espère sincèrement qu'en poursuivant cette voie, nous pourrons mettre fin aux combats et parvenir à une paix juste et durable. Frères et sœurs, marchons sans crainte, avec la certitude que le Seigneur nous accompagne toujours. Et restons éveillés, afin qu’il ne nous arrive pas de nous endormir au passage du Seigneur Être disciples de Jésus et marcher sur le chemin de la sainteté, c'est avant tout se laisser transfigurer par la puissance de l'amour de Dieu. Parfois, pour offrir de l’espérance, il suffit d’être une personne aimable, qui laisse de côté ses anxiétés et ses urgences pour prêter attention, pour offrir un sourire, pour dire une parole qui stimule, pour rendre possible un espace d’écoute au milieu de tant d’indifférence. Jésus, Bon Pasteur, prend soin de nous parce qu'il nous aime vraiment. Il nous est demandé, à nous les pasteurs de l'Église, cette même générosité envers le troupeau, afin que se manifeste la sollicitude de Jésus pour tous et sa compassion pour les blessures de chacun. Je souhaite que le Liban, avec l'aide de la Communauté internationale, continue sur la voie de la "renaissance", en restant fidèle à sa propre vocation d'être une terre de paix et de pluralisme, où les communautés de différentes religions puissent vivre dans la fraternité. Que la force et l'action pacifique des peuples autochtones du Canada soient un exemple pour tous les peuples autochtones de ne pas se refermer sur eux-mêmes, mais d'offrir leur contribution pour une humanité plus fraternelle, qui sache aimer la création et le Créateur. La deuxième étape de notre chemin a été celle de la réconciliation et la troisième celle de la guérison, en puisant dans le Christ, la source d'eau vive. Là, en Jésus, nous avons vu la proximité du Père qui nous donne la guérison des blessures et le pardon des péchés. Mon voyage apostolique au Canada fut un pèlerinage pénitentiel. Ensemble, nous avons fait mémoire: la bonne mémoire de l'histoire millénaire de ces peuples, en harmonie avec leur terre, et la mémoire douloureuse des abus qu'ils ont subis. Prions ensemble pour que les petits et moyens entrepreneurs, durement touchés par la crise économique et sociale, puissent trouver les moyens nécessaires à la poursuite de leur activité, au service des communautés où ils vivent. L'utilisation des armes nucléaires, ainsi que leur possession, est immorale. Tenter de garantir la stabilité et la paix par un faux sentiment de sécurité et un "équilibre de la terreur" conduit à des relations empoisonnées entre les peuples et entrave le véritable dialogue. |
En cette fête de saint Ignace de Loyola, j’adresse un salut affectueux à mes confrères jésuites. Continuez à cheminer avec zèle, avec joie dans votre service à Dieu. Soyez courageux! Continuons à prier pour le peuple ukrainien agressé et martyrisé en demandant à Dieu de le libérer du fléau de la guerre. L’unique raisonnable chose à faire serait de s’arrêter et de négocier. Que la sagesse inspire des pas concrets de paix. Je remercie tous ceux qui ont rendu possible mon pèlerinage pénitentiel au Canada, des autorités civiles aux chefs des populations autochtones et aux évêques canadiens. Je remercie du fond du cœur aussi tous ceux qui m’ont accompagné de leur prière. Accumuler des biens matériels ne suffit pas pour bien vivre, car - dit Jésus - la vie ne dépend pas de ce que l'on possède (Lc 12, 15). Au contraire, elle dépend de bonnes relations: avec Dieu, avec les autres, et aussi avec ceux qui ont moins. Chers frères et sœurs des Peuples Autochtones, je rentre chez moi en portant dans mon cœur un trésor fait de personnes qui m'ont marqué; de visages, de sourires et de mots; d'histoires et de lieux qui m'accompagneront toujours. Merci à tous du fond du cœur! Je suis venu au Canada en tant que pèlerin pour marcher avec et pour les Peuples Autochtones: afin que nous poursuivions la recherche de la vérité, sur les chemins de la guérison et de la réconciliation, et semions l'espoir pour tous ceux qui souhaitent vivre fraternellement Chers jeunes, dans un monde où les scandales, les guerres, les injustices, la destruction de l'environnement, l'indifférence envers les plus faibles, la déception de ceux qui devraient montrer l'exemple ne manquent pas, vous êtes la réponse, car l'avenir est entre vos mains. Dans un monde souvent individualiste, qu’il est précieux ce sentiment de communauté qui est si authentique chez les Peuples Autochtones! Et qu’il est important de cultiver le lien entre jeunes et anciens, et d'entretenir une relation saine avec l'ensemble de la création! Mes prières et mes pensées sont souvent allées ces jours-ci à Sainte Kateri Tekakwitha. Nous la vénérons pour son dévouement exemplaire dans la prière et le travail, ainsi que pour sa capacité à supporter tant d'épreuves avec patience et douceur. L'Évangile est annoncé de manière efficace lorsque c'est la vie qui parle, lorsqu'elle révèle cette liberté qui libère les autres, cette compassion qui ne demande rien en retour, cette miséricorde qui, sans paroles, parle du Christ. L'Eglise au Canada a été blessée par le mal perpétré par certains de ses enfants. Je voudrais demander à nouveau le pardon de toutes les victimes d'abus. La douleur et la honte que nous ressentons doivent devenir une occasion de conversion: plus jamais ça! Seigneur Jésus, notre force et notre consolation, reste avec nous quand l'espérance s'étiole et que la nuit de la déception descend, car si Tu marches à nos côtés, l'échec s'ouvre à l'espérance d'une vie nouvelle. Laissons Jésus nous rencontrer; laissons sa Parole nous montrer le chemin de la guérison et de la réconciliation; rompons ensemble le pain eucharistique dans la foi, afin de nous redécouvrir enfants bien-aimés du Père, appelés à être frères et sœurs Quand l’échec laisse place à la rencontre avec le Seigneur, la vie renaît à l’espérance et nous pouvons nous réconcilier: avec nous-mêmes, avec nos frères, avec Dieu. Aujourd’hui encore, des colonisations idéologiques font place à cette cancel culture qui néglige les devoirs envers les plus fragiles: les pauvres, les migrants, les personnes âgées, les malades, les enfants à naître… Ce sont eux les oubliés dans les sociétés du bien-être. La course aux armements et la dissuasion n'apporteront pas la paix et la sécurité. Il n’est pas nécessaire de se demander comment continuer les guerres, mais comment les arrêter. Nous avons besoin de politiques créatives et prévoyantes, qui sortent des schémas des parties. Il y a beaucoup à apprendre des Peuples Autochtones, de leur capacité de se mettre à l’écoute de Dieu, des personnes et de la nature. Nous en avons besoin dans la frénésie tourbillonnante du monde, qui rend difficile un développement, durable et intégral. Avec les évêques du Canada>, je renouvelle ma demande de pardon pour le mal commis par de nombreux chrétiens contre les Peuples Autochtones. Il est tragique quand des croyants s’adaptent aux convenances du monde plutôt qu’à l’Évangile. Le message d'unité que le Ciel envoie sur la terre n'a pas peur des différences et nous invite à la communion, à redémarrer ensemble, car nous sommes tous des pèlerins en chemin. Nous avons tous besoin, en tant qu'Église, d'être guéris de la tentation de choisir la défense de l'institution plutôt que la recherche de la vérité. Aidons-nous les uns les autres à construire, avec l'aide de Dieu, une Église Mère comme il l’aime. Chers frères et sœurs des Peuples Autochtones, je suis aussi venu en pèlerin pour vous dire combien vous êtes précieux pour moi et pour l'Église. Que le Seigneur nous aide à avancer dans le processus de guérison, vers un avenir de guérison et de renouvellement. Nous avons tant reçu des mains de ceux qui nous ont précédés: que voulons-nous léguer ? Une foi vivante ou "l'eau de rose", une société basée sur le profit individuel ou la fraternité, un monde en paix ou en guerre, une création dévastée ou accueillante ? Prions pour nos ainés et en union avec eux, prenons le temps de nous souvenir, chérissons leur héritage: dans le brouillard d'oubli qui assaille notre époque, il est crucial de cultiver des racines. C'est ainsi que nous construisons l'avenir. Que les saints Joachim et Anne nous aident à honorer nos Grands parents, à chérir leur présence afin de construire un avenir meilleur dans lequel l'histoire de la violence et de la marginalisation subie par nos frères et sœurs des Peuples Autochtones ne se répète pour personne. Prier ensemble, aider ensemble, partager des histoires de vie, des joies et des luttes communes, tout cela ouvre la porte à l’œuvre réconciliatrice de Dieu. La réconciliation n’est pas tant notre œuvre qu’un don qui jaillit du Crucifié, elle est la paix qui vient du cœur de Jésus, elle est une grâce qui doit être demandée. Nos efforts ne suffisent pas pour guérir et réconcilier, nous avons besoin de la grâce du Christ et de la sagesse douce et forte de l'Esprit. Qu’Il comble les attentes de nos cœurs. Qu’Il nous prenne par la main. Qu’Il nous fasse marcher ensemble. Je demande pardon pour la manière dont de nombreux membres de l'Église ont coopéré à ces projets de destruction culturelle et d'assimilation forcée des gouvernements, qui ont abouti au système des écoles résidentielles. Chers Peuples Autochtones du Canada, je viens sur vos terres natales pour vous dire personnellement combien je suis affligé, pour implorer de Dieu pardon, guérison et réconciliation, pour vous manifester ma proximité, pour prier avec vous et pour vous. Chers frères et sœurs du Canada, je viens parmi vous pour rencontrer les peuples autochtones. J'espère que, avec la grâce de Dieu, mon pèlerinage pénitentiel pourra contribuer au chemin de réconciliation déjà entrepris. S'il vous plaît, accompagnez-moi par la prière Chers Grands parents et Personnes Âgées, nous sommes appelés à être des artisans de la révolution de la tendresse ! Faisons-le en apprenant à utiliser toujours plus et mieux l’instrument le plus précieux que nous avons : la prière. Notre invocation confiante peut faire beaucoup ! La Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées est une occasion pour dire encore une fois, avec joie, que l’Église veut faire la fête avec ceux que le Seigneur – comme le dit la Bible – a "rassasiés de jours". Célébrons-la tous ensemble ! Nous, Grands parents et Personnes Âgées, avons une grande responsabilité : enseigner à voir les autres avec le même regard compréhensif et tendre que nous portons sur nos petits-enfants. Aujourd'hui nous pouvons être des maîtres d’un mode de vie pacifique et attentif aux faibles. "Écoutez la voix de la Création” est le thème et l’invitation du Temps de la Création de cette année - du 1er septembre au 4 octobre. C’est un moment privilégié pour tous les chrétiens, pour prier et prendre soin ensemble de notre maison commune. Il convient de revenir à l'essence du christianisme: l'amour de Dieu, moteur de notre joie, qui nous fait sortir et parcourir les routes du monde; et l'accueil du prochain, qui est notre plus simple et plus beau témoignage dans le monde. Je suis également proche de la population martyre en Ukraine. Comment ne pas comprendre que la guerre ne crée que la destruction et la mort, éloignant les gens les uns des autres, tuant la vérité et le dialogue ? Prions ensemble pour la reprise des négociations. Prions ensemble pour le peuple du Sri Lanka. J'exhorte toutes les parties à rechercher une solution pacifique à la crise actuelle, au bénéfice en particulier des plus pauvres, dans le respect des droits de tous. La parole de Jésus touche et façonne la vie, la change, la libère de l'opacité du mal, la comble et l'imprègne d'une joie qui ne passe pas: c'est la meilleure part. Ainsi, Marie lui accorde la première place: elle s'arrête et écoute. Le reste viendra plus tard Je vous invite à rendre visite aux personnes âgées les plus seules, soit chez elles, soit dans les résidences où elles séjournent. Faisons en sorte que personne ne vive dans la solitude. Visiter les personnes âgées isolées est une œuvre de miséricorde ! Prendre en charge l’histoire de l’autre, se donner le temps pour le connaître sans l’étiqueter, le porter sur les épaules quand il est fatigué ou blessé, comme le fait le bon samaritain: cela s’appelle la fraternité. Chers jeunes, je voudrais vous inviter à transformer le "vieux continent" en un "nouveau continent", et cela n'est possible qu'avec vous: c'est maintenant à vous de présenter au monde un nouveau visage de l’Europe. Aujourd'hui, nous célébrons le Dimanche de la Mer. Souvenons-nous de tous les marins, en particulier ceux qui sont bloqués dans les zones de guerre, afin qu'ils puissent rentrer chez eux. Je renouvelle ma proximité avec le peuple ukrainien, qui est quotidiennement tourmenté par les attaques brutales contre les gens ordinaires. Prions ensemble pour que Dieu montre la voie pour mettre fin à cette guerre insensée ! Prions ensemble pour le peuple du Sri Lanka, qui continue de subir les effets de l'instabilité politique et économique. Avec les évêques du pays, je renouvelle mon appel à la paix et j'implore les autorités de ne pas ignorer le cri des pauvres. Demandons au Seigneur de nous sortir de notre indifférence égoïste et de nous mettre sur son chemin ; demandons-lui d'avoir de la compassion pour ceux qui souffrent et sont dans le besoin, de nous approcher et de faire ce que nous pouvons pour les aider. Tous les jours, Dieu passe et jette une semence dans le terrain de notre vie. Faire grandir ce bourgeon dépend de nous, de notre prière, du cœur ouvert avec lequel nous nous approchons des Ecritures pour qu’elles deviennent pour nous Parole vivante de Dieu. L’existence de l'homme est un souffle, son histoire est fugace, mais l'orant sait qu'il est précieux aux yeux de Dieu. Prions ensemble pour la paix en Ukraine et dans le monde. Nous devons passer de stratégies de puissance politique, économique et militaire à un projet de paix global: non à un monde divisé; oui à un monde uni entre des peuples et des civilisations qui se respectent mutuellement. La mission d'évangélisation ne se base pas sur l'activisme personnel, c'est-à-dire sur le "faire", mais sur le témoignage de l'amour fraternel, même à travers les difficultés que comporte la vie ensemble. Frères, sœurs, n'ayons pas confiance dans les richesses et n'ayons pas peur de notre pauvreté, matérielle et humaine. Plus nous sommes libres et simples, petits et humbles, plus l'Esprit Saint guide la mission et nous rend protagonistes de ses merveilles. Aujourd'hui, prions ensemble pour la paix et la réconciliation en République démocratique du Congo, si blessée et exploitée. Nous nous associons aux messes célébrées dans le pays à cette intention et nous prions pour que les chrétiens soient des témoins de la paix. Chaque fois que nous ouvrons notre cœur à Jésus, la bénédiction de Dieu entre dans notre vie. Dans les moments difficiles, ne nous refermons pas sur nous-mêmes en laissant Jésus dehors. Cherchons Jésus, revenons à Lui, à son pardon, à ces plaies qui nous ont guéris. Ainsi, nous deviendrons également capables de compassion pour approcher les blessures des autres. |
Tous les jours, Dieu passe et jette une semence dans le terrain de notre vie. Faire grandir ce bourgeon dépend de nous, de notre prière, du cœur ouvert avec lequel nous nous approchons des Ecritures pour qu’elles deviennent pour nous Parole vivante de Dieu.
L’existence de l'homme est un souffle, son histoire est fugace, mais l'orant sait qu'il est précieux aux yeux de Dieu. Prions ensemble pour la paix en Ukraine et dans le monde. Nous devons passer de stratégies de puissance politique, économique et militaire à un projet de paix global: non à un monde divisé; oui à un monde uni entre des peuples et des civilisations qui se respectent mutuellement. La mission d'évangélisation ne se base pas sur l'activisme personnel, c'est-à-dire sur le "faire", mais sur le témoignage de l'amour fraternel, même à travers les difficultés que comporte la vie ensemble. Frères, sœurs, n'ayons pas confiance dans les richesses et n'ayons pas peur de notre pauvreté, matérielle et humaine. Plus nous sommes libres et simples, petits et humbles, plus l'Esprit Saint guide la mission et nous rend protagonistes de ses merveilles. Aujourd'hui, prions ensemble pour la paix et la réconciliation en République démocratique du Congo, si blessée et exploitée. Nous nous associons aux messes célébrées dans le pays à cette intention et nous prions pour que les chrétiens soient des témoins de la paix. Chaque fois que nous ouvrons notre cœur à Jésus, la bénédiction de Dieu entre dans notre vie. Dans les moments difficiles, ne nous refermons pas sur nous-mêmes en laissant Jésus dehors. Cherchons Jésus, revenons à Lui, à son pardon, à ces plaies qui nous ont guéris. Ainsi, nous deviendrons également capables de compassion pour approcher les blessures des autres. Prions ensemble pour les personnes âgées, qui représentent les racines et la mémoire d'un peuple, afin que leur expérience et leur sagesse aident les plus jeunes à regarder l'avenir avec espoir et responsabilité. Le Synode que nous célébrons nous appelle à devenir une Église qui se lève pour aller à la rencontre du monde. Une Église dans laquelle chacun peut se sentir accueilli, où l’on cultive l'art de l'écoute, du dialogue, de la participation, sous l'autorité de l'Esprit Saint. La sécheresse est un problème sérieux. Elle doit nous faire réfléchir à la protection de la création, qui n'est pas une mode, mais la responsabilité de chacun d'entre nous. L'avenir de la terre est entre nos mains. Je porte chaque jour dans mon cœur la chère et tourmentée Ukraine qui continue d'être meurtrie par des attaques barbares. Prions ensemble pour que le Seigneur ouvre les voies du dialogue que les hommes ne veulent ou ne peuvent pas trouver. Écoutons ensemble ce que l’Esprit dit à l’Eglise. Sauvegardons notre communion. La Pâque nous a été donnée. Laissons-nous protéger par le désir que le Seigneur continue d’avoir de manger sa Pâque avec nous. Desiderio desideravi – par cette lettre, je désire partager avec vous quelques réflexions sur la liturgie, dimension fondamentale pour la vie de l’Église. Que les saints Pierre et Paul intercèdent pour nous, pour la ville de Rome, pour l'Église et pour le monde entier ! Le chemin de la foi n'est jamais une promenade de santé, il est exigeant, parfois ardu : même les saints Pierre et Paul ont dû apprendre à le parcourir jusqu'au bout de manière progressive, notamment à travers les moments d'épreuve. La foi chrétienne est essentiellement la rencontre avec Jésus Christ. Si nous croyons vraiment en Jésus, nous devons chercher à nous comporter comme Jésus: rencontrer les autres, rencontrer ceux qui sont près de nous, pour partager avec eux la vérité salvatrice de l'Évangile. J'ai appris avec douleur la nouvelle des tragédies des migrants au Texas et à Melilla. Prions ensemble pour nos frères qui sont morts en poursuivant l'espoir d'une vie meilleure; et pour nous, afin que le Seigneur ouvre nos cœurs et que ces malheurs ne se reproduisent plus. Servir l'Évangile et les frères, offrir sa vie sans retour, sans rechercher aucune gloire mondaine: c'est à cela que nous sommes appelés. Chères familles, soyez un signe du Christ vivant, n'ayez pas peur de ce que le Seigneur vous demande, ni d'être généreux avec Lui. Soyez la semence d'un monde plus fraternel, le visage accueillant de l'Église. Et s'il vous plaît, priez, priez toujours ! En Ukraine, les bombardements continuent, causant mort, destruction et souffrance pour la population. S'il vous plaît, n'oublions pas ce peuple déchiré par la guerre. Ne les oublions pas dans nos cœurs et dans nos prières. Demandons à Jésus la force de lui ressembler, de le suivre avec une ferme résolution: ne pas être vindicatif et intolérant lorsque des difficultés surviennent, lorsque nous nous dépensons pour le bien et que les autres ne comprennent pas. La famille est le lieu de la rencontre, du partage, de la sortie de soi pour accueillir l’autre et lui être proche. Elle est le premier lieu où l’on apprend à aimer. Déposons dans le Cœur Immaculé de Marie, où Dieu se reflète, les biens précieux de la fraternité et de la paix, tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes, afin que ce soit elle, la Mère que le Seigneur nous a donnée, qui nous protège et nous garde. Alors que la nourriture diminue, le vacarme des armes augmente. Alors ne cessons pas de prier, de jeûner, d'aider, d'œuvrer pour que les chemins de la paix trouvent une place dans la jungle des conflits. Nous devons vivre les yeux fixés vers le Ciel: comme le disaient les bienheureux Maria et Luigi Beltrame Quattrocchi à leurs enfants, affrontant les peines et les joies de la vie “en regardant toujours du toit vers le haut”. Les familles sont des lieux d’accueil, et malheur à elles si elles y manquaient! Une société deviendrait froide et invivable sans des familles accueillantes. Lorsqu’un homme et une femme tombent amoureux, Dieu leur fait un cadeau: le mariage. Un don merveilleux, qui a, en soi, la puissance de l’amour divin: fort, durable, fidèle, capable de se relever après chaque échec ou fragilité. J'exprime ma proximité aux blessés et aux personnes touchées par le séisme en Afghanistan, et je prie en particulier pour ceux qui ont perdu la vie et leurs familles. J'espère qu'avec l'aide de tous, les souffrances de la population pourront être atténuées. Nous regardons toujours les jeunes avec le sourire: ils poursuivront ce que nous avons semé. Une personne âgée ne peut pas être heureuse sans regarder les jeunes, et les jeunes ne peuvent pas continuer leur vie sans regarder les personnes âgées. Avec la maladie, avec la vieillesse, la dépendance croît et nous ne sommes plus aussi autosuffisants qu'avant; là aussi la foi mûrit, là aussi Jésus est avec nous, là aussi jaillit cette richesse de la foi bien vécue sur le chemin de la vie. Nous avons besoin de rêver, aussi en tant qu'Eglise, nous avons besoin de l'enthousiasme, nous avons besoin de l'ardeur des jeunes pour être des témoins de Dieu qui est toujours jeune! Si nous voulons coopérer avec notre Père céleste pour construire l’avenir, faisons-le ensemble avec nos frères et sœurs migrants et réfugiés. Construisons-le aujourd’hui! Car l’avenir commence aujourd’hui, et il commence avec chacun de nous. N'oublions pas le peuple ukrainien martyr. Je voudrais qu'une question demeure en chacun de vous : que fais-je pour le peuple ukrainien aujourd'hui ? Est-ce que je prie ? Est-ce que j'aide ? Est-ce que j'essaie de comprendre ? Que chacun réponde dans son propre cœur. Je m'associe à l'appel des évêques de Birmanie pour que la communauté internationale n'oublie pas le peuple birman, pour que la dignité humaine et le droit à la vie soient respectés, ainsi que les lieux de culte, les hôpitaux et les écoles. Dans le Corps et le Sang du Christ, nous trouvons sa présence, sa vie donnée pour chacun de nous. Il ne nous donne pas seulement l'aide pour continuer, mais il se donne lui-même : il entre dans nos vies, visite nos solitudes, redonnant sens et enthousiasme Dieu se fait petit comme un morceau de pain et c’est précisément pour cela qu’il faut un cœur grand pour pouvoir le reconnaître, l’adorer, l’accueillir. Jésus connaît nos qualités et nos défauts, et il est toujours prêt à prendre soin de nous, pour guérir les blessures de nos erreurs par l’abondance de sa grâce. Jésus parle en silence dans le Mystère de l’Eucharistie et nous rappelle chaque fois que le suivre signifie sortir de nous-mêmes et faire de notre vie non pas notre possession, mais un don à Lui et aux autres. N'oublions pas le peuple martyrisé de l'Ukraine en guerre. Ne nous habituons pas à vivre comme si la guerre était une chose lointaine. Prionse ensemble pour ce peuple qui souffre tant et qui traverse un véritable martyre. Les anciens qui conservent leur disposition pour la guérison, la consolation, l'intercession pour leurs frères et sœurs sont peut-être le plus grand témoignage de la gratitude qui accompagne la foi. Combien de pauvres l’absurdité de la guerre engendre-t-elle ! Partout où l’on regarde, on constate combien la violence frappe les personnes sans défense et les plus faibles. Jésus a résumé ses commandements en un seul : «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés» (Jn 15, 12). Aimer comme le Christ aime signifie se mettre au service de ses frères, spécialement de ceux qui en ont le plus besoin, avec ce que nous sommes et ce que nous avons. Mes pensées pour les Ukrainiens affligés par la guerre sont toujours vives dans mon cœur. Que le temps qui passe ne refroidisse pas notre douleur et notre préoccupation pour ces gens martyrisés. S’il vous plait, ne nous habituons pas à cette tragique réalité. Aujourd’hui a lieu la Journée mondiale contre le travail des enfants. Engageons-nous tous pour éliminer ce fléau pour qu’aucun enfant ne soit privé de ses droits fondamentaux et contraint à travailler. Aimer, ce n’est pas seulement vouloir le bien et faire le bien, mais d'abord, à la racine, accueillir les autres, faire de la place aux autres, donner de l’espace aux autres. La Sainte Trinité nous enseigne qu’on ne peut jamais être sans l’autre. Nous ne sommes pas des îles, nous sommes dans le monde pour vivre à l’image de Dieu : ouverts, ayant besoin des autres et ayant besoin d’aider les autres. En vérité, si nous pouvons invoquer Dieu en l’appelant “Abbà - Père”, c’est parce que l’Esprit Saint habite en nous; c’est Lui qui nous transforme en profondeur et nous fait expérimenter la joie émouvante d’être aimés par Dieu comme de vrais enfants. L'égalité d'accès à des vaccins sûrs et efficaces est cruciale pour sauver des vies et des moyens de subsistance. L'Afrique ne doit pas être laissée pour compte. Personne n'est en sécurité tant que tout le monde ne l'est pas. Je me joins aux Comités panaméricain et panafricain des Juges pour les Droits Sociaux pour demander à l'OMC de prendre des mesures afin de garantir l'accès aux vaccins Covid-19 pour tous, en particulier les populations d'Afrique. Que la Nuit des Eglises, qui se déroule dans de nombreux lieux de culte de certains pays européens, soit un moment de rencontre et allume dans l'obscurité de la nuit de nombreuses lumières d'espoir. L’Esprit Saint permet de percevoir la présence et l'œuvre de Dieu non pas dans les grandes choses, dans l’apparence ou dans les démonstrations de force, mais dans la petitesse et la fragilité. Ceux qui traversent la vieillesse peuvent découvrir, à la lumière de l'Évangile, une nouvelle mission: être des signes et des instruments de l'amour de Dieu qui indiquent le but ultime auquel nous sommes appelés, la vie éternelle avec Dieu. Je vous encourage à invoquer souvent dans vos journées l’Esprit Saint : sa force créative nous permet de sortir de nous-mêmes et d’être, pour les autres, un signe de réconfort et d’espérance. Marie est la Mère qui nous donne le Fils Jésus. Marie est la route qui nous introduit au Cœur du Christ, qui a donné sa vie par amour pour nous. C’est pourquoi nous l’aimons et la vénérons. L'Esprit Saint, l'Esprit d'amour, met l'amour en nous, nous fait sentir aimés et nous apprend à aimer. Il est le "moteur" de notre vie spirituelle. Il n’y aura pas d’écologie saine et durable, capable de transformer les choses, si les personnes ne changent pas, si on ne les encourage pas à choisir un autre style de vie, moins avide, plus serein, plus respectueux, moins anxieux, plus fraternel. Écoutons le cri désespéré du peuple qui souffre, respectons la vie humaine et mettons fin à la destruction effroyable des villes et des villages dans l'est de l'Ukraine. Prions ensemble et engageons-nous pour la paix, sans nous lasser. Et alors que la fureur de la destruction et de la mort fait rage et que les affrontements s'enflamment, alimentant une escalade de plus en plus dangereuse pour tous, je renouvelle mon appel aux dirigeants des nations: s'il vous plaît, ne conduisez pas l'humanité à la ruine ! Invoquons chaque jour l'Esprit Saint, afin qu'il nous rappelle de partir toujours du regard de Dieu sur nous, d'avancer dans nos choix en écoutant sa voix, de marcher ensemble, en Église, dociles à Lui et ouverts au monde. L'Esprit Saint enseigne à l'Église comment marcher, la nécessité vitale de sortir, d'annoncer, de ne pas rester fermée sur elle-même afin que tous puissent se nourrir de la beauté de Dieu. L'Esprit Saint nous fait tout voir d'une manière nouvelle, selon le regard de Jésus. Sur le grand chemin de la vie, Il nous enseigne où commencer, quels chemins prendre et comment marcher Prions ensemble pour les enfants orphelins et fuyant la guerre; pour ceux qui souffrent dans le monde entier de la faim, du manque de soins, des abus et de la violence; pour ceux à qui l'on refuse le droit de naître. Protégeons tous les enfants ! La culture de la rencontre se construit dans la recherche de l'harmonie entre les diversités, ce qui nécessite acceptation, ouverture et créativité. L'Évangile est à la base de ce mode de vie. Ne vous lassez pas d'invoquer l'Esprit Saint, créateur de l'harmonie ! Nous demandons beaucoup de choses au Seigneur, mais nous oublions souvent de lui demander ce qui est le plus important et ce qu'Il veut nous donner: l'Esprit Saint, c’est-à-dire la force d'aimer. Car sans amour, qu'allons-nous offrir au monde ? Prions ensemble pour les familles chrétiennes du monde entier, pour chacune et pour toutes les familles, afin que, par des gestes concrets, elles puissent vivre la gratuité de l'amour et la sainteté dans leur vie quotidienne. Le blocage des exportations du blé d'Ukraine met en danger la vie de millions de personnes. Je lance un appel pressant pour que le droit universel à l'alimentation soit garanti. S'il vous plaît, n'utilisez pas le blé, un aliment de base, comme arme de guerre ! Dans chaque processus éducatif, nous devons toujours mettre les personnes au centre et nous fixer sur l'essentiel, tout le reste est secondaire, et ne jamais laisser de côté nos racines et l'espérance de l'avenir. Les personnes âgées, en raison de leur faiblesse, peuvent enseigner à ceux qui sont à d'autres âges de la vie que nous avons tous besoin de nous abandonner au Seigneur, d'invoquer son aide. Car Dieu est toujours notre espérance et notre soutien. |
Nous sommes certains qu'avec les armes de la prière, du jeûne et de l'aumône, et avec le don de la grâce, nous pouvons changer le cœur des hommes et le destin du monde entier.
Aujourd'hui, nous élevons nos cœurs vers Toi, Reine de la Paix: intercède pour nous auprès de Ton Fils, réconcilie les cœurs remplis de violence et de vengeance, fais régner Ta paix sur toute la terre. Amen. |
La joie de nous savoir aimés de Dieu malgré nos infidélités nous fait affronter avec foi les épreuves de la vie, pour en sortir meilleurs. Notre être de vrais témoins consiste à vivre cette joie, parce que la joie est le signe distinctif du chrétien.
Un christianisme qui cherche le Seigneur parmi les reliques du passé et l'enferme dans la tombe de l'habitude est un christianisme sans Pâques. Travailler en sécurité permet à tous d’exprimer le meilleur de soi en gagnant son pain quotidien. Plus nous prenons soin de la dignité du travail et plus nous sommes sûrs qu’augmenteront la qualité et la beauté des œuvres réalisées. Si les jeunes s’ouvrent à la gratitude pour ce qu’ils ont reçu et les anciens prennent l’initiative de relancer leur futur, rien ne pourra arrêter la floraison des bénédictions de Dieu entre les peuples Prions ensemble pour toutes les victimes de la violence et de la guerre. Lorsque nous apportons la paix à un corps blessé ou à un esprit brisé, lorsque nous prenons le temps d'écouter et de consoler, nous rencontrons Jésus qui, avec des yeux de celui qui est éprouvé par la vie, nous regarde avec miséricorde et nous répète : "La paix soit avec vous" Souvenons-nous du pardon et de la paix reçus de Jésus. Plaçons le souvenir de l'étreinte de Dieu avant le souvenir de nos erreurs et de nos chutes. C'est ainsi que nous alimenterons la joie. Rien ne peut plus être comme avant pour ceux qui font l'expérience de la joie de Dieu ! Je demande à tous d'intensifier vos prières pour la paix et d'avoir le courage de dire, de manifester, que la paix est possible. Aux dirigeants politiques, s'il vous plaît, écoutez la voix du peuple, qui veut la paix, et non une escalade du conflit. Je renouvelle mon appel pour une trêve de Pâques. Que l'attaque cesse, pour répondre aux souffrances d’une population épuisée ; Que l’on s’arrête, en obéissant aux paroles du Seigneur ressuscité, qui, le jour de Pâques, répète à ses disciples : « La paix soit avec vous ! ». Il est triste qu'en ces jours, les plus saints et solennels pour tous les chrétiens, on entende davantage le cliquetis mortel des armes que le son des cloches annonçant la résurrection ; et il est triste que les armes prennent de plus en plus la place des mots. Le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! Qu'il remplisse d'espoir les bonnes attentes des cœurs. Qu'il donne la paix, indignée par la barbarie de la guerre. En ce dimanche, découvrons les trois actions de la Miséricorde Divine en nous. Elle donne de la joie, suscite le pardon et console dans la peine. C’est dans les moments difficiles, où la vie semble démentir la foi, que nous redécouvrons le cœur du Seigneur. Dans ces situations, Jésus n’accomplit pas de miracles éclatants, mais il offre des signes chaleureux de miséricorde. Il nous console en nous offrant ses plaies. Jésus n'a pas peur de nos crises. Il revient toujours, quand les portes sont fermées et quand nous doutons. Il revient toujours, et non pas avec des signes puissants qui nous feraient nous sentir inadaptés, mais avec ses plaies, signes de son amour (Jn 20, 19-31) Demandons la grâce de ressentir le besoin de la miséricorde: c'est seulement ainsi que le salut de Dieu peut agir en nous. Comme elle est belle, une Église qui court dans les rues du monde avec le désir d'apporter à tous la joie de l'Évangile ! C'est à cela que nous sommes appelés: rouler cette pierre du tombeau dans lequel nous avons souvent scellé le Seigneur, pour répandre sa joie dans le monde. Nous devons mettre un terme à la destruction de notre maison commune et à restaurer les espaces naturels: les gouvernements, les entreprises et les citoyens doivent agir comme des frères et sœurs partageant la Terre, la maison commune que Dieu nous a confiée. Avec Jésus, le Ressuscité, aucune nuit n’est infinie; et même dans les ténèbres les plus épaisses, brille l’étoile du matin. «Honore ton père et ta mère» est un engagement solennel. Il ne s'agit pas seulement de son père et de sa mère, mais de la vieillesse de la vie. Nous avons reçu l'amour des parents, des grands-parents, et maintenant nous leur rendons cet amour. Le Seigneur est ressuscité ! Ne nous attardons pas autour des tombes, mais allons le redécouvrir! N'ayons pas peur de le chercher dans les visages de nos frères, dans l'histoire de ceux qui espèrent et rêvent, dans la douleur de ceux qui pleurent et souffrent: Dieu est là ! La joie de Pâques ne doit pas être gardée pour soi. La joie du Christ est renforcée en la donnant, multipliée en la partageant. Si nous nous ouvrons et portons l'Évangile, nos cœurs se dilatent et vainquent la peur. Laissons-nous vaincre par la paix du Christ! La paix est possible, la paix est un devoir, la paix est la responsabilité première de tous ! Que le Christ ressuscité accompagne et assiste les populations d’Amérique latine. Demandons au Seigneur ressuscité d’accompagner le chemin de réconciliation que l’Église catholique du Canada réalise avec les Peuples autochtones. Qu’il y ait la paix aussi pour la Libye, pour le Yémen, pour le Myanmar et l’Afghanistan, pour tout le continent africain, en particulier pour la zone du Sahel, l’Éthiopie et la République démocratique du Congo. Prions aussi pour les populations d’Afrique du Sud orientale. Qu’il y ait la paix pour le Moyen-Orient, déchiré par des années de divisions et de conflits. Qu’il y ait la paix et la réconciliation pour les peuples du Liban, de la Syrie et de l’Irak, et en particulier pour toutes les communautés chrétiennes qui vivent au Moyen-Orient. Je porte dans mon cœur toutes les nombreuses victimes ukrainiennes, les millions de réfugiés, les familles divisées, les personnes âgées restées seules, les vies brisées et les villes rasées. J’ai dans les yeux le regard des enfants devenus orphelins et fuyant la guerre. Qu’il y ait la paix pour l’Ukraine martyrisée, si durement éprouvée par la violence et par la destruction de la guerre cruelle et insensée. Qu’une nouvelle aube d’espérance se lève bientôt sur cette terrible nuit de souffrance et de mort ! Que l’on choisisse la paix. Les plaies dans le Corps de Jésus ressuscité sont le signe de la lutte qu’il a menée et vaincue pour nous, avec les armes de l’amour, afin que nous puissions avoir la paix, être en paix, vivre en paix. Le Seigneur est ressuscité ! Levons le regard, retirons le voile d'amertume et de tristesse de nos yeux, ouvrons-nous à l'espérance de Dieu ! Jésus est vivant et, aujourd’hui encore, il passe, transforme et libère. Avec lui, le mal n'a plus de pouvoir, l'échec ne peut plus nous empêcher de recommencer, la mort devient un passage vers le début d'une nouvelle vie. Notre espérance s'appelle Jésus. Il est entré dans le tombeau de notre péché, il est parvenu jusqu'au point le plus éloigné où nous nous étions perdus, il a porté le poids de nos oppressions et, des profondeurs les plus sombres de notre mort, il nous a réveillés à la vie. La lumière de la Résurrection engendre des disciples missionnaires qui reviennent du tombeau et portent à tous l'Évangile du Ressuscité. C'est pourquoi, après avoir vu et entendu, les femmes courent annoncer aux disciples la joie de la Résurrection aux disciples. Les femmes annoncent la joie de la Résurrection. Pâques n'arrive pas pour consoler dans l’intimité ceux qui pleurent la mort de Jésus, mais pour ouvrir les cœurs en grand à l'annonce extraordinaire de la victoire de Dieu sur le mal et la mort. En cette nuit laissons les femmes de l'Évangile nous prendre par la main, pour découvrir avec elles l’aube de la lumière de Dieu qui brille dans les ténèbres du monde. Mettons-nous devant le Crucifié, source de notre paix, et demandons-lui la paix du cœur et la paix dans le monde. La présence de Dieu est si humble, cachée, parfois invisible, qu’elle a besoin d’un cœur préparé, éveillé et accueillant pour être reconnue. Les armes de l'Évangile sont la prière, la tendresse, le pardon et l'amour gratuit pour le prochain. C'est ainsi que la paix de Dieu est apportée dans le monde. C'est pourquoi l'agression armée de ces jours-ci, comme toute guerre, est un outrage à Dieu. Alors que le pouvoir du monde ne laisse que destruction et mort, la paix du Christ construit l'histoire, à partir du cœur de chaque homme qui l'accueille La paix du Seigneur suit le chemin de la douceur et de la croix: c'est prendre en charge les autres. Le Christ a pris sur lui notre mal, notre péché et notre mort. C'est ainsi qu'il nous a libérés. Sa paix n'est pas le résultat d’un compromis, mais elle naît du don de soi. Si nous voulons vérifier notre appartenance au Christ, regardons comment nous nous comportons avec ceux qui nous ont blessés.Le Seigneur nous demande de répondre comme Lui le fait avec nous. Il ne nous divise pas en bons et en mauvais. Pour Lui, nous sommes tous des enfants aimés. Regardons le Crucifié : c’est de ses plaies, de ces trous de douleur provoqués par nos clous que jaillit le pardon. Regardons Jésus sur la Croix et constatons que nous n’avons jamais reçu un regard plus tendre et compatissant. Marchons vers Pâques avec son pardon. Parce que le Christ intercède continuellement auprès du Père pour nous et, en regardant notre monde violent et blessé, il ne se lasse pas de répéter : Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. En cette semaine, nous accueillons la certitude que Dieu peut pardonner tout péché, toute distance, la certitude qu’avec Jésus il y a toujours une place pour chacun; qu’avec Jésus il n’est jamais fini, il n’est jamais trop tard. Avec Dieu, on peut toujours revenir à la vie. Jésus est crucifié dans les réfugiés qui fuient les bombes avec des enfants dans les bras. Il est crucifié dans les personnes âgées laissées seules à mourir, dans les jeunes privés d'avenir, dans les soldats envoyés tuer leurs frères. Dans la folie de la guerre, le Christ est une fois de plus crucifié. Oui, le Christ est à nouveau cloué à la Croix dans les mères qui pleurent la mort injuste de leurs maris et de leurs enfants. Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font (Lc 23,34). Quand on utilise la violence, on ne connaît plus rien de Dieu, le Père, ni des autres, les frères et sœurs. On oublie pourquoi on est dans ce monde et on va jusqu'à accomplir des [actes de] cruauté absurdes. Jésus dit au contraire: Père, pardonne-leur (Lc 23,34). Il ne réprimande pas les bourreaux et ne les menace pas de punition au nom de Dieu, mais prie pour les méchants. Fixé à l’échafaud de l'humiliation, il augmente l'intensité du don, qui devient par-don. Sauve-toi, occupe-toi de toi-même, pense à toi-même; non aux autres, mais seulement à ta propre santé, à ton propre succès, à tes propres intérêts; à l'avoir, au pouvoir et au paraître. Sauve-toi toi-même (Lc 23,37): c'est le refrain de l'humanité qui a crucifié le Seigneur. Sur le Calvaire s’affrontent deux mentalités. A la mentalité du moi s'oppose celle de Dieu; le «sauve-toi toi-même» se heurte au Sauveur qui s’offre lui-même. J'invoque l'intercession de la Vierge Marie sur ce Carême, afin que nous puissions accueillir l'appel à nous laisser réconcilier avec Dieu, que nous fixions le regard sur le coeur du Mystère pascal et que nous nous convertissions à un dialogue ouvert et sincère avec Dieu. Nous sommes comme des petits enfants qui essaient de marcher mais tombent par terre, et ont besoin d'être relevés par leur papa. Le pardon du Père nous remet toujours sur pied: le pardon de Dieu, la confession, est la première étape de notre voyage de retour vers le Seigneur. En annonçant sa passion et sa mort, Jésus annonce l'espérance: "et le troisième jour, il ressuscitera" (Mt 20, 19). Jésus nous parle de l'avenir ouvert par la miséricorde de Dieu. Espérer avec Lui et Lui rendre grâce, c'est puiser dans son Cœur ouvert le pardon du Père. Le Carême nous appelle à placer notre foi et notre espérance dans le Seigneur, car c’est seulement avec le regard fixé sur Jésus-Christ ressuscité que nous pouvons accueillir l'exhortation de l'Apôtre: «Ne nous lassons pas de faire le bien» (Ga 6, 9). N'oublions pas les enfants qui ont dû fuir et arriver dans un pays étranger : c'est l'un des fruits de la guerre. Ne les oublions pas, et n'oublions pas le peuple ukrainien. Ce sont des victimes dont le sang innocent crie vers le ciel et supplie : que cette guerre prenne fin ! Faites taire les armes ! Que l’on arrête de semer la mort et la destruction ! Les nouvelles en provenance d'Ukraine font état de nouvelles atrocités, comme le massacre de Bucha : des cruautés de plus en plus horribles, perpétrées même contre des civils sans défense, des femmes et des enfants. J'ai choisi les mots "avec une rare humanité" comme devise de mon voyage à Malte, car ils indiquent la voie à suivre pour que le monde devienne plus fraternel, plus vivable, et soit sauvé d'un "naufrage" qui nous menace tous, nous qui sommes dans le même bateau. afin que l'engagement du personnel de santé envers les malades et les personnes âgées, en particulier dans les pays les plus pauvres, soit soutenu par les gouvernements et les communautés locales. En ce temps de conversion, trouvant appui dans la grâce de Dieu et dans la communion de l'Église, ne nous lassons pas de semer le bien. Le jeûne prépare le terrain, la prière l’irrigue, la charité le féconde. Nous devons pleurer sur les tombes. Ne nous soucions-nous pas de la jeunesse? Je suis attristé par ce qui se passe aujourd'hui. Nous n'apprenons pas. Que le Seigneur ait pitié de nous, de nous tous. Nous sommes tous coupables! La logique de la guerre s'est à nouveau imposée, car nous ne sommes plus habitués à penser dans la logique de la paix. Nous sommes têtus, nous sommes amoureux des guerres, de l'esprit de Caïn. Infuse en nous, Seigneur, ton Esprit Saint et donne-nous un cœur nouveau, capable d'écouter le cri de nos frères et sœurs qui ont perdu la chaleur de leur foyer et de leur patrie. Accorde-nous de leur donner de l'espoir avec des gestes d'humanité. Amen. Des milliers de personnes ont été contraintes de fuir l'Ukraine à cause de la guerre. Mais beaucoup ont également été contraints de quitter leur patrie en Asie, en Afrique et en Amérique. Mes pensées et mes prières vont vers eux tous. Nous entendons l’appel étouffé de millions de migrants dont les droits fondamentaux sont violés, parfois malheureusement avec la complicité des autorités compétentes. Ce ne sont pas des numéros, mais des personnes en chair et en os, des visages, des rêves parfois brisés. Pour nous sauver du naufrage qui menace de couler le navire de notre civilisation, nous devons nous comporter avec humanité, en considérant les gens non pas comme des numéros, mais pour ce qu'ils sont: des frères et des sœurs. Répondons avec humanité au défi des migrants et des réfugiés, allumons des feux de fraternité autour desquels les gens peuvent se réchauffer, se relever, raviver l'espérance. Renforçons le tissu de l'amitié sociale et la culture de la rencontre! Prions pour la paix, en pensant à la tragédie humanitaire de l'Ukraine tourmentée, toujours sous les bombardements. Ne nous lassons pas de prier et d'aider ceux qui souffrent! Le Seigneur désire que nous, ses disciples qu’il a pardonnés, devenions des témoins de la réconciliation, d'un Dieu qui pardonne toujours et qui donne à chaque fois la possibilité de commencer une vie nouvelle, différente, sous le signe de la miséricorde Ceux qui croient pouvoir défendre la foi en montrant les autres du doigt ont peut-être une vision religieuse, mais ils n'épousent pas l'esprit de l'Évangile, car ils oublient la miséricorde, qui est le cœur de Dieu. C'est l'Évangile que nous sommes appelés à vivre : accueillir, être experts en humanité, allumer des feux de tendresse quand le froid de la vie plane sur ceux qui souffrent. Nous sommes sauvés par le même sang, nous sommes une seule famille, alors accueillons-nous les uns les autres, aimons-nous et soignons les blessures des uns et des autres. Faisons "synode", "marchons ensemble". Dieu est présent là où règne l'amour ! Combien il est important dans l'Église de s'aimer les uns les autres et d'accueillir son prochain ! Le Seigneur nous le rappelle à l'heure de la Croix, dans l'accueil mutuel de Marie et de Jean, exhortant la communauté chrétienne à ne pas perdre cette priorité. Écoutons la soif de paix des gens, retrouvons-nous dans les conférences internationales pour la paix, où le thème du désarmement est central! Et que les fonds destinés aux armements soient convertis en fonds de développement, de santé et de nutrition. L'élargissement de l'urgence migratoire - pensons aux réfugiés de l'Ukraine martyrisée - appelle des réponses larges et partagées. Il n'est pas possible que certains pays prennent en charge l'ensemble du problème dans l'indifférence des autres ! La Méditerranée a besoin de la coresponsabilité européenne, pour redevenir le théâtre de la solidarité et non l'avant-poste d'un tragique naufrage de civilisation. Ne voyons pas le migrant comme une menace : il n'est pas un virus dont se défendre, mais une personne à accueillir. L'accueil exige le renoncement. Mais les renoncements faits pour un bien plus grand, pour la vie qui est le trésor de Dieu, sont saints ! Saint Paul est arrivé à Malte de manière inattendue et a été secouru : c'était un homme qui avait besoin d'être accueilli. Au nom de l'Évangile qu'il a vécu et prêché, ouvrons nos cœurs et redécouvrons la beauté de servir ceux qui sont dans le besoin ! La tendresse des mères, qui donnent la vie, et la présence des femmes sont la véritable alternative à la logique scélérate du pouvoir, qui conduit à la guerre. Nous avons besoin de compassion et de soins, pas d'idéologies qui se nourrissent de mots de haine. Alors que quelques puissants provoquent et fomentent des conflits, les gens ordinaires ressentent le besoin de construire un avenir qui sera ensemble, ou qui ne le sera pas. Dans la nuit de la guerre, ne laissons pas le rêve de la paix s'évanouir. C'est aujourd'hui (2 avril) la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. Marchons ensemble avec les personnes autistes : pas seulement pour elles, mais d'abord avec elles ! Demain, je me rendrai à Malte pour un voyage apostolique sur les traces de l'apôtre Paul. Ce sera l'occasion de rencontrer en personne une communauté chrétienne dont l'histoire vibrante remonte à des milliers d'années. Je demande à tous de m'accompagner par la prière. Merci ! J’éprouve de la douleur et de la honte face au rôle que plusieurs catholiques ont joué dans l'abus et le manque de respect envers l'identité, la culture et même les valeurs spirituelles des peuples autochtones du Canada. Tout cela est contraire à l'Évangile de Jésus. Par la voix des peuples autochtones du Canada, j'ai entendu les récits de souffrances, de privations, de traitements discriminatoires et de diverses formes d'abus qu'ils ont subis, notamment dans les pensionnats. Je porte ces récits dans mon cœur avec une grande tristesse. |
Si la prière est vraie, elle ne peut que se traduire en charité. Et la charité nous libère du pire esclavage, celui de nous-mêmes. La charité du carême nous ramène à l’essentiel, à la joie intime qu’il y a à donner. |
Je renouvelle à tous l'invitation à faire du 2 mars, mercredi des Cendres, une journée de prière et de jeûne pour la paix en Ukraine pour être proche des souffrances du peuple ukrainien pour sentir que nous sommes tous frères et sœurs et pour implorer de Dieu la fin de la guerre
Demandons-nous quel genre de mots nous utilisons: des mots qui expriment l'attention, le respect, la proximité, la compassion, ou qui polluent le monde en répandant du poison: en critiquant, en se lamentant, en alimentant l'agressivité ? Dans le parcours synodal, seule l'humilité peut nous mettre en condition de nous rencontrer et d'écouter, pour dialoguer et discerner. « Ne nous lassons pas de faire le bien » (Ga 6, 9) J'invite tout le monde à faire du 2 mars prochain, mercredi des Cendres, une journée de jeûne pour la paix : les croyants doivent se consacrer intensément à la prière et au jeûne. Que la Reine de la Paix préserve le monde de la folie de la guerre. Je lance un appel aux responsables politiques pour qu'ils fassent un sérieux examen de conscience devant Dieu qui est le Dieu de la paix et non de la guerre, le Père de tous et non de quelques-uns, qui veut que nous soyons frères et non ennemis. Les jeunes doivent dialoguer avec les anciens, et les anciens avec les jeunes. Et ce pont sera la transmission de la sagesse dans l'humanité, car les personnes âgées sont comme les racines de l'arbre, et les jeunes sont comme les fleurs et les fruits. J'ai choisi comme thème de la prochaine Journée mondiale du migrant et du réfugié "Construire l'avenir avec les migrants et les réfugiés", un avenir selon le plan de Dieu, à la construction duquel nous sommes tous appelés à contribuer. La lamentation et le pessimisme ne sont pas chrétiens. Nous ne sommes pas faits pour garder le visage tourné vers le sol, mais pour lever les yeux vers le ciel. Prions ensemble pour les personnes touchées par les catastrophes naturelles ces derniers jours, en particulier dans le sud-est de Madagascar, frappé par une série de cyclones, et dans la région de Petropolis au Brésil, dévastée par des inondations et des glissements de terrain. Avec l'Esprit de Jésus, nous pouvons répondre au mal par le bien, nous pouvons aimer ceux qui nous font du mal. C'est ce que font les chrétiens. Comme il est triste que des peuples fiers d'être chrétiens voient les autres comme des ennemis et pensent à se faire la guerre ! Tendre l'autre joue n'est pas le repli du perdant, mais l'action de celui qui a une plus grande force intérieure, qui vainc le mal par le bien, qui ouvre une brèche dans le cœur de l'ennemi, démasquant l'absurdité de sa haine. Une action pas dictée par le calcul, mais par l'amour. L’Église est une famille de frères et sœurs ayant un même Père qui nous a donné Jésus comme frère, afin que nous comprenions combien il aime la fraternité. Et il veut que l’humanité entière devienne une famille universelle. L'amour pour Dieu et le prochain est le passeport pour le ciel. Les biens terrestres sont la poussière qui s'évanouit, mais l'amour que nous donnons, en famille, au travail, dans l'Église, dans le monde, nous sauvera, il restera pour toujours. Chers prêtres, voici les repères à partir desquels reconnaître et maintenir vivante l’ardeur pour la mission: proximité, proximité avec Dieu, avec l’évêque, avec les frères prêtres et avec le peuple qui vous a été confié. L'amour fraternel est comme un gymnase de l'esprit, où, jour après jour, l’on se confronte à soi-même et où l’on a le thermomètre de la vie spirituelle. Je vous encourage à demander l'intercession de Saint Joseph dans les moments les plus éprouvants de votre vie. Lorsque nos erreurs font scandales, demandons à Saint Joseph d'avoir le courage de dire la vérité, de demander pardon et de recommencer humblement. Il est très important de faire se rencontrer la sagesse des personnes âgées et l'enthousiasme des jeunes. La rencontre entre grands-parents et petits-enfants est une rencontre-clé, surtout en ce moment de crise économique et sociale que traverse l'humanité. Les personnes âgées doivent être considérées comme un trésor de l'humanité: elles sont notre sagesse et mémoire. Il est essentiel que les petits-enfants restent liés à leurs grands-parents, racines dans lesquelles ils puisent les valeurs humaines et spirituelles. "Ils portent encore des fruits dans la vieillesse" (Ps 92,15). J'ai choisi ce thème pour la 2ème Journée mondiale des grands-parents du 24 juillet 2022, afin de promouvoir le dialogue entre les générations, en particulier entre grands-parents et petits-enfants. Que les saints Cyrille et Méthode, témoins d’une chrétienté encore unie et enflammée par l’ardeur de l’annonce, nous aident à poursuivre le chemin en cultivant la communion fraternelle entre nous au nom de Jésus. C’est de là que la foi naît et renaît: non d’un devoir, non pas d’une chose à faire ou à payer, mais d’un regard d’amour à accueillir. Ainsi, la vie chrétienne devient belle, si elle ne se fonde pas sur nos capacités et nos projets, mais se fonde sur le regard de Dieu. Les informations en provenance d’Ukraine sont très inquiétantes. Je confie à l’intercession de la Vierge Marie et à la conscience des responsables politiques tous les efforts pour la paix. Les béatitudes déclarent qu’est bienheureux celui qui est heureux, pauvre, qui manque de beaucoup de choses. Cette pauvreté est aussi une attitude face au sens de la vie: le disciple de Jésus ne pense pas la posséder ou déjà tout savoir, mais de devoir apprendre chaque jour. La vie a un sens, en aidant l’autre dans sa souffrance, en comprenant les angoisses des autres, en soulageant les autres. Les enfants soldats sont privés de leur enfance, de leur innocence, de leur avenir, et bien souvent de leur vie même. Chacun d'entre eux est un cri qui monte vers Dieu et accuse les adultes qui mettent des armes entre leurs petites mains. Aujourd'hui, c'est la journée du malade. Prions ensemble pour nos frères et sœurs malades, leurs familles, les agents sanitaires et pastoraux et tous ceux qui les soignent. La proximité est un baume précieux qui apporte soutien et consolation à ceux qui souffrent dans la maladie. En tant que chrétiens, nous vivons la proximité comme expression de l’amour de Jésus-Christ, le bon Samaritain qui, s’est fait le prochain de chaque être humain. Continuons à implorer le Dieu de la paix, pour que les tensions et les menaces de guerre soient surmontées par un dialogue sérieux. N'oublions pas : la guerre est une folie ! Caresser une personne âgée exprime la même espérance que caresser un enfant, car le début de la vie et sa fin sont toujours un mystère, un mystère qu'il faut respecter, accompagner, soigner et aimer. Il ne sert à rien d'accumuler les choses si un jour nous mourrons. Ce que nous devons accumuler, c'est la charité, la capacité de partager, la capacité de ne pas être indifférent aux besoins des autres. Aujourd'hui, fête de Sainte Bakhita, prions ensemble pour les victimes de la traite, un crime qui touche le plus les femmes et les filles. Travaillons ensemble pour une économie du soin et pour briser toutes les inégalités. La traite des personnes est une violence! La violence subie par chaque femme et chaque enfant est une blessure ouverte dans le corps du Christ, dans le corps de l'humanité entière. C'est une blessure profonde qui concerne chacun d'entre nous. La crise de la foi, dans notre vie et dans nos sociétés, est aussi liée à la disparition du désir de Dieu, à l’habitude de se contenter de vivre au quotidien, sans s’interroger sur ce que Dieu veut de nous. Nous avons oublié de lever le regard vers le Ciel. Au milieu de tant de mauvaises nouvelles, il y a des belles choses. Je voudrais aujourd’hui en mentionner deux : l'une, au Maroc, où tout un peuple a travaillé pour sauver un enfant, Rayan. Merci à ces personnes pour leur témoignage. L'autre cas s'est produit ici en Italie, dans le Monferrato: John, un ghanéen, migrant, malade d'un terrible cancer voulait rentrer à la maison pour embrasser son père avant de mourir. Tout le village a fait une collecte pour qu'il puisse mourir dans les bras de son père. C'est aujourd'hui la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines. Cette pratique, malheureusement répandue dans différentes régions du monde, humilie la dignité des femmes et porte gravement atteinte à leur intégrité physique. Le Seigneur monte dans la barque de notre vie quand nous n'avons rien à lui offrir ; il entre dans nos vides et les remplit de sa présence ; il se sert de nos misères pour proclamer sa miséricorde. Souvent, comme Pierre, dans l'Évangile du jour (Lc 5,1-11), nous faisons l'expérience de la déception d’un engament important qui ne porte pas les résultats désirés. Mais cette barque vide, symbole de notre incapacité, devient le pupitre d'où jésus proclame la Parole. La grâce de Dieu est offerte à tous; et beaucoup de ceux qui sont les derniers sur cette terre, seront les premiers au ciel (cf. Mc 10, 31). Merci à tous ceux qui œuvrent dans la conviction que l’on peut vivre dans l’harmonie et la paix, conscients de la nécessité d’un monde plus fraternel, car nous sommes tous des créatures de Dieu: frères et sœurs. Le chemin de la fraternité est long et difficile, mais c’est l’ancre de salut pour l’humanité. À l’obscurité du temps présent, à la logique du conflit, opposons la fraternité. Je souhaite à la grande famille olympique et paralympique de vivre une expérience unique de fraternité humaine et de paix qui nous aidera tous à surmonter les préjugés et les peurs et à rendre nos communautés plus accueillantes et inclusives. Nous risquons parfois de penser à notre consécration en termes de résultats, de réalisations, de succès. L'Esprit-Saint ne demande pas cela. Il veut que nous cultivions la fidélité au quotidien, dociles aux petites choses qui nous ont été confiées. Aujourd'hui, ce n'est pas tant le temps des discours persuasifs et convaincants, c'est surtout le temps du témoignage, car si l'apologie divise, la beauté de la vie attire. Soyez des témoins qui attirent ! Par le baptême, nous appartenons au Christ. Nous sommes fondés dans une communion éternelle avec Dieu et les uns avec les autres. Le baptême est la source de toute forme de consécration et aussi la force de nous séparer de la mondanité. Vous êtes dans le monde pour témoigner qu'il est aimé et béni de Dieu. Vous êtes consacrés pour le monde, qui attend votre témoignage pour accéder à une liberté source de joie, qui nourrit l'espérance, qui prépare l'avenir. Nous assistons avec douleur aux violences qui ensanglantent la Birmanie. Je fais mien l'appel lancé par les évêques birmans à la communauté internationale pour qu'elle œuvre à la réconciliation entre les parties concernées. Prions ensemble, en confiant les efforts de paix à Dieu. Les saints sont des amis avec lesquels nous pouvons nous lier d'amitié. Nous avons tous besoin d'amis pour nous aider à affronter la vie. Et c'est cette confiance qui nous pousse à nous tourner vers les saints dans les moments décisifs de notre vie. En cette fête de la Présentation de Jésus au Temple, présentons-nous à Dieu purifiés en esprit, afin que nos yeux voient la lumière du salut et que nous puissions la porter au monde entier, comme l'ont fait les Saints. Prions ensemble pour les religieuses et les consacrées, en les remerciant pour leur mission et leur courage, afin qu'elles continuent à trouver de nouvelles réponses aux défis de notre temps. Le culte sincère et humble de Dieu conduit non pas à la discrimination, à la haine et à la violence, mais au respect de la sacralité de la vie, au respect de la dignité et de la liberté des autres, et à l’engagement affectueux pour le bien-être de tous. Aujourd’hui dans tout l’Extrême-Orient on célèbre le Nouvel An lunaire. Je souhaite qu’en cette nouvelle année tout le monde puisse jouir de la paix, de la santé et d’une vie sereine et sûre. |
La foi n’est pas une eau qui éteint, elle est un feu qui brûle, elle n’est pas un calmant pour celui qui est stressé, elle est une histoire d’amour pour celui qui est amoureux! C’est pourquoi Jésus déteste plus que tout la tiédeur (cf. Ap 3, 16). |