« Un prêtre doit être très grand et très petit, d’esprit noble comme un fils de roi et simple comme un valet de ferme. Un héros qui a triomphé de lui-même et un homme qui a lutté avec Dieu. Une source issue de la vie sainte et un pêcheur à qui Dieu a pardonné. Un maître de ses propres désirs, et un serviteur des faibles et des inquiets. Ne se courbant devant nul grand et se penchant sur le plus humble. Un élève devant son maître et un guide pour les esprits en combats. Un mendiant aux mains suppliantes
et un héraut au présents d’or. Un homme sur le champ de bataille et une femme au chevet des malades. Un vieillard dans ses jugements et un enfant dans sa confiance. Tendu vers ce qui est le plus haut et estimant ce qui est le plus humble. Fait pour la joie et familiarisé avec la souffrance. Loin de la jalousie, clair dans la pensée, vrai dans la parole. »
(Selon un manuscrit du Moyen Âge trouvé à Salzbourg)
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