Marchons ensemble. Écoutons le Seigneur. Et laissons-nous conduire par la brise de l'Esprit.
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L'Église est toujours l'Église des pauvres en esprit et des pécheurs en quête de pardon, et non seulement des justes et des saints, mais des justes et des saints qui se reconnaissent pauvres et pécheurs.
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Monsieur l’abbé Gilbert Wangraoua, prêtre coopérateur de la paroisse Saint-Pierre de Nive-Adour-Saint-Pierre d’Irube, est nommé, avec l’accord de son évêque, dans le doyenné du Labourd, prêtre coopérateur de la paroisse Saint-Michel Garicoïts du Labourd-Cambo. Il demeure délégué diocésain à l’œcuménisme pour le Pays Basque et membre de la délégation pour le service diocésain de la Mission Universelle. Sa dernière messe dans notre paroisse sera le samedi 9 septembre à 19h à Saint Pierre d'Irube. Elle sera suivi d'un verre de l'amitié dans le parc du presbytère. |
Des hommes et des femmes sur mon chemin de vie ! Dans les rangements ces jours-ci, je suis tombé sur une parution de la Route des cimes datant de 2015 dans laquelle le journal paroissial revenait sur deux événements me concernant : la messe d’au revoir du 4 juillet et la soutenance de la thèse le 23 septembre de cette année-là. Ainsi après un séjour de sept ans entre Saint Pierre d’Irube et Toulouse où j’ai vécu en tant que prêtre étudiant, je retournais à Ouagadougou dans mon diocèse pour une nouvelle mission. En relisant ces événements quelques années plus tard, je les revis avec déchirement comme éprouve un athlète dans son faux départ disqualifiant. L’épreuve de santé venant contrarier mon projet initial, j’ai commencé à apprendre depuis lors à accueillir le plan de Dieu plutôt que le mien. Je me surprends souvent dans ce questionnement : « Gilbert, cours-tu pour toi-même ou pour Jésus ? » Finalement, ce discernement dans la disponibilité m’a apaisé et m’a permis d’être plus fort sur le chemin. Mais en vérité, vous y avez tous et toutes contribué, à titres divers. Ainsi dans la deuxième étape de mon séjour, j’ai rencontré des hommes et des femmes qui, dans la délicatesse et l’attention, ont pris soin de « l’étranger et du malade » que j’étais devenu. En relisant les œuvres de miséricorde de l’Evangile de Mathieu, je rends grâce à Dieu et le prie pour qu’un jour il puisse vous placer à sa droite dans le nombre de ses brebis. J’exprime donc ma reconnaissance à chacun et à chacune pour ces nombreuses années vécues ensemble dans la bienveillance. De peur d’en oublier, je ne voudrais nommer personne ; pourtant je m’en voudrais de ne pas évoquer l’équipe de prêtres dans laquelle j’ai vécue durant ce temps : Monsieur le Curé Jean-René PREDAIGNE, les Abbés Peyo IRIGOYEN, Benât LOPEPE, Jean-François SARRAMAGNAN, Jean ELIÇAGARAY, Germain MAKOUIZA et Jean-Baptiste BUI. Ils ont été pour moi des frères dans le sacerdoce et bien souvent des « pères ou grand-pères » tout court. J’ai aussi travaillé avec certains d’entre vous dans différents groupes de la paroisse : conseil pastoral, conseil des affaires économiques, catéchistes, enfants et parents, « les petites mains », organistes, équipes liturgiques, hommes et femmes préposés à la sacristie, à la kermesse, à l’accueil, chefs de chœur ou chorale, les scouts et guides de France, « La première de Mouguerre », les servants d’autel, équipe de mariage et de baptême, équipes de deuil, le groupe du chemin de St Jacques, les ECR (équipes de coordination des relais). J’ai énormément appris de vous et apprécié la fécondité des liens. J’en profite ici vous exprimer ma reconnaissance de tout cœur pour votre précieuse collaboration. Sans vous, je n’aurais pas pu accomplir convenablement mon ministère. Je vous prie de pardonner mes maladresses occasionnées lors de ces différentes rencontres : j’ai pu blesser certains sans le savoir ni le vouloir. Priez pour moi afin que ces faiblesses se transforment en grâces ! A mon tour, je penserai à vous dans mes prières quotidiennes. Dans l’exercice de ma vie de prêtre et d’homme tout simplement, j’ai pu entrer dans vos vies en participant aux événements qui les rythmaient. Ils ont été nombreux ces moments de joie rassemblant paroissiens, familles autour de la célébration des sacrements et autres fêtes et kermesses, cela a été surtout vrai avant la pandémie. Je pense particulièrement à ceux et celles qui sont désormais retirés chez eux depuis lors. Certains d’entre vous ont traversé également des épreuves difficiles, y compris le deuil. Cela a été l’occasion pour moi de communier à la fragilité et aux souffrances mais surtout de porter l’espérance et la foi d’une communauté en marche. Ces moments d’humanité construisent la communauté de l’église dont nous sommes tous bâtisseurs. Personnellement, je vois la paroisse de Saint Pierre de Nive-Adour, qui se remobilise dans une période post-covid compliquée avec cette volonté de redonner la joie de vivre, tel que le suggère le thème de la rentrée prochaine. Je souhaite du courage à la nouvelle équipe et salue particulièrement l’Abbé Joseph RUTEMBERA, le nouveau venu sur le territoire paroissial de Nive-Adour. Pour ma part, j’avance juste à la porte du Pays Basque intérieur pour une nouvelle mission à la paroisse Saint Michel GARICOITZ de Cambo, en emportant le souvenir d’une expérience inoubliable. Je nourris l’espérance de rencontres futures avec vous ça et là sur le chemin de nos vies ! En attendant, je souhaite à tous et à toutes un très bon été. Adio ! Gilbert WANGRAOUA |
Monsieur l’abbé Joseph Rutembera, prêtre coopérateur de la paroisse Saint-Pierre de l’Océan–Saint-Jean de Luz, est nommé, dans le doyenné du Labourd, prêtre coopérateur de la paroisse Saint-Pierre de Nive-Adour-Saint-Pierre d’Irube. Nous l'accueillerons officiellement dans la paroisse au cours de la messe de rentrée le dimanche 15 octobre à Lahonce. |